AERO mésaventures aéromodélistes

Cela c'est passé il y a bien 35 ans maintenant. A l'époque il y avait des concours de vols libre CLAP et les clubs du département y participaient dans leur grande majorité. Il y avait un petit club qui arrivait à chaque fois sur le terrain en ordre dispersé, les planeurs non préparés et, fatalement, ce club était dans le fond du classement car peu de planeur arrivaient à survivre jusqu'à la fin du concours. Colére du responsable et il lance, "Vous allez voir, l'année prochaine on va se préparer sérieusement et çà ne rigolera plus". Arrive le concours de l'année suivante et on voit arriver tout le club en rang serré 2 par 2 et tenant un "cerceuil". Une fois poser, la boite s'ouvre en deux et dans le couvercle, parfaitement alignées, toutes les ailes des planeurs. L'autre partie de la boite contient, de façon parfaitement rangée, tous les fuselages. Bigre, ils se sont vraiment préparés car c'est top. Tout les participants sont autour de la boite car c'est bluffant
Et la le responsable sort un fuselage, sort une aile, monte le planeur et le lance pour faire un premier test. Le lancé est assez fort, si bien que le planeur par immédiatement en looping des la sortie des mains du lanceur et finit ce looping.... verticalement directement dans la boite. Tous les planeurs HS d'un coup !La boite a étée prestement refermée et ils sont repartis tout aussi vite vert de rage. Inutile de dire que tout le monde se rouler par terre de rire !!
 
Le "Pique-bocal"
"Pique-bocal", c'était le surnom que l'on avait donné à un chien "corniaud" de la plus pure race et avec un museau plus long que la moyenne des canidés car il était le seul de nos chiens à pouvoir lécher conscieusement un fond de pot familial de nutella. D'ailleurs, il fallait le voir transporter ,tête haute, le pot dans sa gueule afin de le finir tranquillement dans un coin pour être certain que son surnom n'était pas usurpé.
De plus, ce chien était muni d'un tempérament bagarreur et dominateur et il ne lâchait jamais prise face à un autre chien malgré sa taille haute de 35cm.
Et le "Pique bocal" nous comprenait réellement quand on lui disait quelque chose!
Il donnait la patte, c'est "normal" chez tous les chiens, mais lui il nous donnait celle que l'on demandait, c'est à dire la droite ou la gauche et si on lui disait " La mouche!!!", le chien passait un bon quart d'heure a attraper des mouches contre la porte vitrée. Si on lui disait " La souris!!!", il courait dans la remise pour chasser les souris, "Le hérisson!!!" et le chien allait dans le jardin où il y en a parfois, "La canne!!!!" et le chien passait une bonne partie de la journée à tourner et plonger dans la mare pour chasser les canards inconscients venus se poser. Et je ne parle pas des pauvres chats qui avait l’audace de venir roder autour de la maison…..
Mais quel est le rapport entre ce chien et l'aéromodélisme?
Eh bien, il était aussi très intéressé par les avions radiocommandés!
Premièrement, il suivait de très prés la construction des modèles.
A l'époque, je construisais dans un grenier et pour y accéder, il fallait utiliser une échelle possédant une quinzaine de barreaux et le chien montait tout seul à l'échelle pour faire une sieste dans un coin de l'atelier ou surveillait , assis sur une chaise, l'avancement des travaux sur les modèles puis redescendait également tout seul quand bon lui semblait. Pourtant, nous ne lui avions jamais appris ce tour digne de figurer dans un cirque car extrêmement dangereux, mais il montait et descendait avec un telle aisance que nous ne l'avons jamais empêché de le faire.
Et puis, il y avait les séances de vol sur le terrain du club…..
Au départ, nous l’emmenions sur le terrain pour qu'il puisse se défouler en courant après les nombreux lapins sauvages et qu'il nous fiche une paix royale le soir.
Et puis de fil en aiguille, le "Pique bocal" s'est mis à chasser l'avion!
C’en était même devenu un jeu, et des membres du club , Frédéric et Alain, avec leurs HIBOU (de gros parks flyers électriques conçu bien avant que cela soit la mode de l’électrique et de ces modèles) ne s'en privaient pas!
Ils lançaient leurs modèles et une fois qu'ils étaient en l'air, nous disions au chien "L'avion!!!" et c'était partit pour10 bonnes minutes de sarabande infernale.
Le "Pique bocal" courait dans tous les sens en suivant l'avion à 2 mètres au dessus de sa tête, le tout dans un concert d'aboiements. Il se tapissait dans les hautes herbes bordant la piste et bondissait comme un ressort au moment que l'avion passait au dessus de lui.
Il n'a jamais réussi à attraper un avion car nous prenions bien soin de voler assez haut pour ne pas blesser le chien et il revenait , la langue pendante, se couchait prés de nous car si le modèle pouvait tenir en l'air plus de 15 minutes, le chien avait une autonomie de 10minutes à ce rythme.
Chose curieuse, les modèles posés au sol lui était totalement indifférent.
Et puis un dimanche après midi, le chien est avec nous, les avions sont lancés et nous nous installons pour assister au spectacle.
Pendant 5 minutes, ce fut à nouveau la course infernale et tout d'un coup, le "Pique bocal" reste immobile au milieu de la piste. Bizarre*!D'habitude, il court plus longtemps que çà et de plus il ne semble pas encore fatigué au point de rompre le duel?
Mais que fait-il? Il regarde l'avion qui tourne au dessus de sa tête puis regarde dans notre direction et cela plusieurs fois pendant environ 10 ou 20secondes et tout d'un coup, se remet à courir mais dans la direction opposée à celle que prend l'avion .
Il venait tout simplement de comprendre que pour avoir à coup sûr l'avion, il suffit de descendre.......le pilote!!!!
Et le voilà entre train de sauter contre Alain, occuper à piloter le HIBOU, afin qu'il lâche la radio. Le chien n'était pas agressif, ne cherchait pas à mordre, mais en voulait visiblement et fermement à l'émetteur!
La scène devenait surréaliste, car on avait comme tableau un modèle agitait par des trajectoires pas vraiment "académiques", un pilote faisant la danse de ST Guy en criant "HE HO! COUCHE!!!" et un chien en train de tourner et sauter contre le pilote!
Inutile de dire que nous avons prestement récupérer le chien et l'avion a pu se poser sans encombre.
Dois-je ajouter qu'à partir de ce jour, nous n'avons plus jamais amener le "Pique bocal" sur le terrain car il savait désormais comment descendre un avion aussi sûrement que la pâtée arriverait dans sa gamelle chaque jour!
La question que je me suis souvent posé et qui ne trouvera jamais de réponse est la suivante*:
"Qu'aurait fait le Pique bocal si il avait réussit à attraper la radio? Il n'aurait quand même pas essayait de piloter l'avion?!!!"
Qui sait?
 
Ca ne m'est pas arrivé à moi, mais cela a été conté dans une revue modéliste :

Un gars faisait voler son avion dans un champ, un agri sur son tracteur mais assez loin labourait son champ, mais observait les évolution du zinc.

D'un coup le pilote se loupe et se plante dans le seul chêne planté sur son terrain de vol.

Du coup l'agri retourne à sa ferme, prévenir les pompiers qu'un zinc s'est planté dans un arbre ,

On rigole pas chez les pompiers, un zinc dans un arbre c'est le plan ORSEC, et que ne voit on pas arriver de toutes les routes kirielle de camions en tous genres ambulances, véhicules de flics, gendarmerie nationale ?

Chez l"'agri bien sur qui les conduits à l'endroit du crash.

mort de rire la surprise de tout le monde au pied du chêne de voir que c’était un modèle réduit.

Bien sur l'agri était confus, et la grande échelle des pompiers à servit à récupérer le zinc.

C'était à une époque ou ces services n’étaient pas encore payants.

Mais de mon coté il m'est arrivé la mème chose mais avec un hydroglisseur, au confluent du Rhône et de la Saône à Lyon.

A une époque j’étais encore jeune mais marié, je pratiquait toutes sortes de modèles, étant modéliste généraliste, je conçoit et construit HYDROFILOCHE, un hydroglisseur naval à moteur d'avion thermique deux temps.

J'ai fait mon service dans la marine, embarqué à Toulon sur escorteur d'escadre La Bourdonnais en grand carénage atomique pour Mururoa, et j'avais demandé à mon commandant la permission de faire du modèlisme à bord, et d'importer mon matériel dans la carré des sécuritards (j'étais pompier de bord).

Et vis à vis de cet hydroglisseur j'avais eue un précédent à bord, construit un engin similaire à redan en balsa, mais avec un moteur trop faible, normal militaire avec une solde mensuelle de 16 francs pas les moyens de faire plus, mais éxpériences acquises pour le futur.

Et mon hydrofiloche filochait réellement cette fois avec un PROFI shnurles d'un cheval .

Me voila t'y pas que je décide d'aller naviguer un 31 décembre au confluent ? Tout va bien durant une heure de navigation entre rhone et saone, l'eau gelait sur les bords, il faisait moins dix, mais quand on en a on hésite pas.

neamoins un peu engourdis par le froid je décide de rentrer, pas de bol j'heurte ne souche au ras de l'eau, l'engin se retourne, moteur noyé, et le voila pri par le courant du Rhône en direction du barrage de Pierre Bénite ? Merde je vais perdre mon bazar ?

Que non , je fonce avec ma bagnole chez les CRS de pierre bénite, qui appellent les pompiers de Gerland, me demandant combien il y avait de personnes à bord ? Modèle réduit que je dit ? Qu'importes ces braves pompiers me dépêchent un fourgon remorque à bateau et que mes pompiers le mette à l'eau, le moteur hors bord n'a jamais voulu démarrer et qu'ils prennent les rames et souquent ferme.

Et nous voila en parallèle eux ramant sur le fleuve moi sur la route, on se retrouve au barrage de Pierre Bénite, on se fait ouvrir les portes.

Ils m'ont retrouvé mon engin dans les avalants.parmis es débris et récupéré avec une gaffe et les bottes dans l'eau.

Ca ne m'a pas couté une tune, juste quatre bouteilles de champagne en l'honneur de l'équipe qui m'a récupéré mon engin, d'ailleurs je ne les ai jamais rencontrés par la suite, mais fait l'objet d'une histoire dans MRB suivis d'un article sur le sujet.

L'aventure à coûtées plus de 5 heures à mes braves pompiers de Lyon. 5 heures pour un modèle réduit de bateau.
 
Une petite qui date de plusieurs années aussi :

Nous sommes au Terrain de l'ADAL un été dans les années 80, la mode est au fameux short de foot Adidas que tout le monde possédait, assez bouffant.

Donc Paul P un planeuriste venait de faire le plein de son moteur COX monté en pylône sur un frêle planeur 2 axes léger d'environ 2m. Pour ceux qui ne connaissent pas, on faisait le plein du moteur qui était stunt, c'est à dire sans commande de gaz, le bouzin tournait à fond 3 mn le temps de monter le planeur en l'air et calait lorsque le carburant était à sec. On planait ensuite, handicapé par la trainée du pylône moteur, mais c'était pas mal.

Donc le Paul démarre son Cox jette le planeur et commence à râler que le moteur engendrait un couple piqueur à son planeur qui passait en survitesse des qu'il arrêtait de tirer. Le voila donc concentré à essayer de gérer sa montée malgré un vent assez soutenu qui chahutait un peu le planeur.

Notre ancien président, assez blagueur arrive derrière le Paul et hop prestement lui tire le Short aux chevilles, la blague était bonne, le short tombe sur les Basket mais entraine dans sa chute le caleçon.

L'effet comique était certain, nous avions Paul qui hurlait au commandes de son planeur entrainé par un Cox hurlant de concert et la merguez poids-chiche à l'air de Paul qui se dandinait car il essayait de lâcher une main pour rattraper le short sur les chevilles, mais l’irascible planeur partait chaque fois en cacahuète, des qu'une des commandes était au neutre. Paul Hurlait qu'on lui remonte le short, mais personne n'osait s'approcher du modéliste en simple appareil, et personne est arrivé à récupérer la radio tellement il s'y cramponnait. En plus ce coquin de Cox qui ne calait jamais ! Heureusement Paul fini par lâcher la prof assez longtemps pour remonter son short, le planeur fit un piqué assez prononcé, et la ressource pour le remettre à plat fut brutale au point de plier la clef d'aile. Nous vîmes donc le planeur redescendre, toujours Cox hurlant, Paul qui essayait de piloter tant bien que mal son bolide, mais une aile finit par s'arracher sous les yeux éplorés du pilote et nous entendîmes un grand crack dans la garrigue avec le bruit du Cox qui se coupât subitement. le plus comique fut qu'au moment ou la seconde aile se posait nonchalamment sur le sommet d'un arbre, le short et le caleçon malmenés du pilote retombèrent de nouveau sur les chevilles du malheureux pilote.
Nous ne vîmes plus Paul pendant 2 semaine, jusqu’à ce qu'il revienne avec un autre planeur identique flambant neuf qui lui avait offert l'auteur de la blague et pour le premier vol, il nous fit remarquer qu'il avait mis un pantalon avec ceinture + des bretelles !
 
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