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Programme de mise à mort des aéromodèles dans 18 CTR

yreffut

Nouveau membre
Les drones de loisir et les aéronefs télécommandés sont cloués au sol dans dix-huit CTR.

Depuis le premier janvier, date de la mise en application de l’arrêté du 17 décembre 2015, vous ne pouvez plus utiliser, à l’extérieur, un engin volant télécommandé évoluant en vue, dans la zone de contrôle des dix-huit CTR listées ci-dessous.
- BRICY. CHÂTEAUDUN.- COGNAC. - CREIL.- ÉTAIN. - ÉVREUX. - HYÈRES. - ISTRES partie 1.1.- ISTRES partie 1.2. - LANDIVISIAU.- LANVÉOC. - LORIENT. - LUXEUIL. - OCHEY. - ORANGE. -SAINT-DIZIER. - TOURS VAL DE LOIRE. -VILLACOUBLAY.

Comme pour les oiseaux qui, pour des raisons de sécurité, ne sont pas les bienvenus à proximité des pistes des aéroports, on peut penser que cette contrainte ne concerne qu’une bande de quelques centaines de mètres, dûment balisée, autour de l’enceinte des 18 aérodromes. Il n’en est rien.

Grossièrement, sur rectangle de 25 Km sur 16 Km centré sur la piste principale, il n’est plus possible d’utiliser à l’extérieur, un engin télécommandé de loisir volant en vue, même d’une masse très faible, sans avoir obtenu l’accord des autorités responsables de la circulation aérienne. Pour certaines CTR, la population à l’intérieur de la zone de contrôle dépasse les 100000 habitants.

L’arrêté ne précise pas sous quelle forme sera matérialisé l’accord ponctuel par les autorités. L’établissement d’un document authentifié (SMS ?) semble incontournable, afin que celui-ci puisse, si besoin, être présenté aux forces de l’ordre.
A priori, pour une utilisation individuelle et répétitive d’une partie d’un espace aérien contrôlé, un protocole serait à établir.

Si vous ne souhaitez pas enfreindre la réglementation en vigueur depuis janvier, vous devez contacter (téléphoniquement ?) le responsable de l’espace aérien concerné, qui vous donnera (ou pas) l’autorisation de vol.

Il reste à souhaiter que, depuis fin décembre 2015, les autorités aient effectivement mis en place le dispositif, permettant la poursuite de l’activité (drones de loisir / aéromodèles) dans ces zones. Les appels téléphoniques, que vous ne manquerez pas de passer, en seraient la démonstration.
 
Effectivement, la situation se durcit en ce qui concerne l’utilisation des drones de loisir et des aéromodèles dans les CTR.

L’arrêté de 2012 imposait, pour les CTR civiles et militaires, une hauteur maximale de vol, qui dépendait de la distance à l’axe de la piste la plus proche.
L’utilisation des drones de loisir et des aéromodèles était interdite uniquement sur une bande relativement étroite, centrée sur l’axe de chaque piste.

Avec l’arrêté de 2015, sur la totalité de 18 CTR, les vols sont effectivement interdits. En ce qui concerne les autres CTR, civiles dans la majorité des cas, la hauteur de vol est limitée à 50 m. (Hors de l’infrastructure des aéroports, en phase de décollage ou d’atterrissages, les aéronefs civils habités sont très au-dessus de 50 m sol.)

La sécurité n’a pas de prix. (Ce n’est pas de la discrimination.)

En ce qui concerne les 100000 habitants évoqués, les drones, potentiellement les plus concernés (100 si l’on fait l’hypothèse d’un drone pour 1000 habitants) devront aller ailleurs ou obtenir l’accord des autorités ou encore rester au sol.

Vraisemblablement, du fait que le vol en salle n’est pas concerné, l’impact n’a pas été jugé significatif par les instances potentiellement impliquées.
 
Et bien... On va sans doute voir arriver une nouvelle génération d'avions de ligne qui décolleront et resteront en rase-mottes pendant 25 Km.
De quoi ne pas s'étonner des manifestations contre le nouvel aéroport de Notre Dame des Landes. Ils devaient le savoir et c'est sûr que à chaque avion, les grenouilles des zones humides, aux alentours, vont forcément accoucher prématurément. Mais par contre, si l'aéroport reste à Nantes, il faudra prévoir tailler dans certaines tours et rabaisser le pont de Cheviré !!!
:-D
Dans quel monde vit on ???

Heureusement, nos fédéraux vont s'atteler au problème avec le soutien assuré de les modélistes et drônistes de ces zones concernées. Dans 1 mois on ne parlera plus de ce dossier classé sans suite. Oui, oui, oui ...

Putain ! Il y a vraiment des technocrates qui pratiquent de façon intensive et dangereuse la masturbation intellectuelle et plus de 8 heures par jour! Il va falloir penser à une loi interdisant cette pratique physique dangereuse. D'ailleurs, même pratiquée au cerveau, on voit que ça rend sourd aussi.
:-D

Ce serait bien quand même de donner tous les liens permettant de valider la véracité de ces annonces.

Jacques
 
salut,

colaisseau;2520107 à dit:
...
Ce serait bien quand même de donner tous les liens permettant de valider la véracité de ces annonces.
Tout est expliqué dans les arrêtés de décembre 2015 :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Drones-civils-loisir-activite

https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2015/12/17/DEVA1528469A/jo

applicable depuis le 1er janvier 2016

il n'est jamais trop tard :-D

En complément d'information, notamment pour ceux qui pratiquent hors plateforme dédiée, il est instructif de consulter les cartes aero, histoire de savoir ou on met les ailes de ses modèles, comme par exemple :

https://www.geoportail.gouv.fr/ (il existe une couche carte OACI (a jour)

et
http://www.aip-drones.fr/carte/aip-drones/

bonne lecture et bon aspirine.... :)
 
On peut penser que les nouvelles dispositions de fin décembre 2015 et les toutes dernières de septembre ont été un facteur aggravant.

Sans l’accord des autorités, un drone même de masse très faible ne peut pas être mis en vol en environ 70% de la surface de la région parisienne.(Estimation : A la louche à 5 millions d’habitants sont concernés.)

Cette situation n’est pas spécifique à la région parisienne.
????? !!!!!

 
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