LES DANGERS DE L’ARRÊTÉ de 2015.
Pour des raisons évidentes de sécurité et de respect de la vie d’autrui, la zone où doit être pratiquée l’activité doit réunir certaines conditions. (L’absence d’habitations dans un rayon de 800 m minimum. – L’absence de lignes électriques et autres obstacles aériens. L’absence de végétation facilement inflammable en cas d’utilisation de réacteurs ou de LIPO pour la propulsion. Une distance raisonnable avec le lieu de résidence. L’accord du propriétaire du terrain.)
Lorsque vous aurez trouvé la perle rare répondant aux mieux aux huit points listés ci-dessus, vous n’êtes pas au bout de vos peines. Vous devez tenir compte l’arrêté du 17 décembre 2015, relatif à l’utilisation de l’espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord.
Il y a une probabilité importante que la perle rare que vous avez dénichée se trouve dans une zone inutilisable, utilisable en dessous de 50 m sol ou utilisable sous certaines conditions, qui devront, dans la mesure du possible, être négociées avec le responsable de la zone concernée. (Les zones contrôlées, dangereuses, interdites, et réglementées ont été estimées à pratiquement 40 % de la surface de la France.)
Comme précisé dans l’arrêté de fin 2015, vous pouvez demander une dérogation au responsable de la zone en question. (Le contenu de la dérogation mérite d’être consigné dans un protocole approuvé.)
Même dans le, cas où la zone concernée est déclarée dans l’IAP, le gestionnaire de la zone n’a aucune obligation à accepter une dérogation à l’arrêté de décembre 2015. Du fait que l’arrêté de 2015 a été validé par les différentes instances impliquées, aucun recours n’est possible.
D’autre part, le responsable de la zone peut vous renvoyer à l’article 4 alinéa qui indique "[FONT=&]Les aéronefs qui circulent sans personne à bord n’évoluent pas à l’intérieur d’une zone réglementée ou dangereuse,[/FONT][FONT=&] sauf avec l’accord du gestionnaire de la zone lorsque celui-ci est spécifié par l’information aéronautique " [/FONT][FONT=&]VOUS N’AVEZ PLUS QU’A FAIRE VOS VALISES.
[/FONT]Une enquête fastidieuse a montré que certains responsables considèrent que les aéromodèles évoluant dans le volume prescrit dans l’AIP en bordure d’une CTR (Localisation radiale = 90 % de la distance entre l’axe piste et la bordure latérale de la CTR. Localisation axiale =85 % de la distance entre l’entée piste et la limite axiale de la CTR), doivent:
· Déclarer systématiquement leur présence,
· Obtenir l’autorisation de vol.
· Disposer d’un moyen de communication bilatéral entre la plate-forme d’aéromodélisme et le responsable de l’aérodrome.
· Mettre en œuvre sans délai les consignes venant du gestionnaire de l’aérodrome concerné et en attester l’exécution.
· Déclarer la fin de l’activité.
On arrive à la situation où les aéromodèles, qui évoluent dans une zone déclarée et dédiée à l’activité, dont le volume est borné, sont soumis aux mêmes exigences que les aéronefs habités qui traversent la même CRT. TROP C’EST TROP.
La réglementation en cours d’établissement va apporter de l’eau à leur moulin. Demain, ces mêmes responsables vont éventuellement exiger un transpondeur, un signalement lumineux, une immatriculation, un altimètre étalonné périodiquement, une station d’aéronef et sa licence et plus. Ce sera, avec le concours des instances compétentes, la fin de l’aéromodélisme dans ces zones.
Il n’a qu’un pas à faire, pour que les zones réglementées, les zones dangereuses, et les CTR civiles ou non, adoptent, par l’intermédiaire des protocoles, le même chemin.
Si un frein n’est pas rapidement mis en place, afin de revenir au juste besoin en matière de sécurité, l’aéromodélisme, qu’il soit pratique dans une zone déclarée ou non dans l’AIP, risque de souffrir et à terme de disparaître.
Il ne faut pas se leurrer, toutes les contraintes mises en place depuis 2012 ne règlent pas le problème d’utilisation illicite et dangereuse de drones, ou l’utilisation de rayons laser au voisinage des aérodromes et des aéroports ou encore d’armes de guerre. On calme le jeu en faisant miroiter aux politiques et aux spécialistes crédules que les dernières dispositions règlent le problème.
PENDANT CE TEMPS, LOIN DES INTRIGUES DE PALAIS :
- LES DÉLINQUANTS COURENT.
- LES VRAIS AEROMODELITES TRINQUENT.
- L’ESPACE AÉRIEN UTILISABLE PAR LES AÉROMODÉLISTES EST RÉDUIT À PEAU DE CHAGRIN.
- LES VRAIS AEROMODELITES TRINQUENT.
- L’ESPACE AÉRIEN UTILISABLE PAR LES AÉROMODÉLISTES EST RÉDUIT À PEAU DE CHAGRIN.
La pétition récente a permis d’ouvrir les débats.
VISIBLEMENT LE PROBLÈME DE FOND N’A PAS ÉTÉ PRIS EN COMPTE. (Revoir intégralement l’arrêté de 2015 afin ne pas sacrifier l’aéromodélisme de tradition, pratiqué en toute sécurité et dans le respect des biens et des personnes.)
Toute porte à croire qu’une pétition complémentaire devrait être ouverte afin de purger l’abcès.
DOIT-ON ALLER VERS UNE AUTRE PÉTITION DANS QUELQUES MOIS ?