A qui signaler le pilotage inopportun d'ULM ?

Acetronics2;2415654 à dit:
Heuuuuu, ....

t'es vraiment sérieux, lorsque tu écris des trucs pareils ???

quand on est assis à son bureau au RdC et que l'on distingue nettement le casque d'un pilote de F15 qui vous arrive droit dessus, ce , en pleine zone urbaine ( gare ) ... après ètre passés ( ils étaient 3 ) SOUS la ligne HT du coin ... en prime ...

c'était juste un pari avec les français, après le salon de Bourget !!!

quand des pilotes de rafale passent à moins de 50 m sol pour mieux raser les arbres en haut de la colline ... et qu'ils se retrouvent face à nos modèles.

quand les transall qui font leur entrainement navigation passent au raz des toits histoire de ne pas se faire repérer par les radars de Doullens ...

quand le gus qui est censé contrôler les lignes GDF s'amuse à faire de l'acro juste au dessus du village ( école, etc, etc )

tu veux me faire croire que tout ça est l'oeuvre de gens conscients et responsables ???

... et je n'ai pas mentionné les F15 Hollandais, les F16 Belges, les Tornado britanniques ... et jusqu'à un Mig 29 sorti d'on ne sait où ...

Mention spéciale toutefois pour les collectionneurs de Warbirds qui, eux ... naviguent toujours bien dans les clous ( vi, on vit dans un lieu fort fréquenté ! )

Alain

Fort heureusement, tous les cas cités sont loin d'être une généralité !Il y a partout des brebis galeuses , même dans les grandes compagnies civiles ; c'est une partie de ce que l'on appelle en aéronautique ,"le facteur humain "! Et ça, on ne l'empêchera jamais .....
Maintenant, et pour y avoir officier pendant 20 ans, je peux te dire que 99% des pilotes militaires sont conscients et responsables surtout depuis les années 80/90 ,années pendant lesquelles les "macarons" tombaient comme feuilles à l'automne pour la moindre peccadille ...

@+
 
Bonsoir,
Ce sujet à été ouvert le 15 mars.
depuis plus de nouvelles de l'ULM. A croire que ce pilote lit le forum et à décider de se tenir à carreau.

fcs
 
schwalbe 1;2415197 à dit:
quand j'ai débuté le terrain sur lequel j'étais se trouvait en bord de zone d'écopage de canadair , et leur pilotes nous gratifiaient souvent de "cabrioles" pour notre plus grand plaisir
La formation et les compétences d'un pilote de Canadair n'ont rien de commun avec celle d'un pilote privé, qu'il soit d'avion ou d'ULM. Et j'aimerais bien savoir ce qu'étaient ces " cabrioles " ? A basse altitude et à basse vitesse, même avec un avion aussi maniable qu'un Canadair, tu ne fais pas de " cabrioles ". C'est une simple question de physique.

schwalbe 1;2415197 à dit:
les réglements sont soumis à une certaine souplesse de la part de TOUS les utilisateurs du ciel
Jusqu'au jour où...

Dernière exemple en date : j'ai appris hier que le président d'un aéroclub à côté de chez moi vient de recevoir une assignation à comparaitre devant le tribunal correctionnel. Son seul tord est d'être le président d'un aéroclub qui entretient lui même ses avions, et dont le mécano a oublié de renouvellement le certificat d'examen de navigabilité d'un avion.

Un pilote a été contrôlé par la Gendarmerie, et l'avion a été immobilisé. Le pilote va prendre une amende (il n'a pas vérifié les papiers de l'avion avant le vol), et le Président du club se retrouve au tribunal parce que le club a continué pendant 1 mois à faire voler un avion qui n'avait plus le droit et qu'il a laissé les pilotes prendre cet avion.

Il doit en plus répondre de son statut de Dirigeant Responsable de l'atelier de maintenance. Même s'il n'a jamais eu le droit de mettre les mains dans le camboui (il n'a pas de licence de mécano), il est responsable du boulot de son mécano.

Il a du écrire un courrier, versé au dossier, par lequel il reconnait sa responsabilité totale dans tout l'enchainement.

Les pilotes qui ont volé sur cet avion, même s'ils sont fautifs de ne pas avoir rempli leurs obligations de préparation du vol, sont fondés à se retourner contre lui pour avoir laissé un avion non navigable en service.

Il risque ensuite des conséquences dans sa vie professionnelle, il est courtier d'assurance (aéronautique qui plus est). Plus aucune assurance ne travaillera avec lui s'il est condamné.

Le laxisme ne dure jamais très longtemps dans ce domaine. Ca se termine au mieux au tribunal avec un énorme coup de massue, au pire au cimetière. Dans les 2 cas, il n'y a pas de récidive.

Le site du BEA est bourré de rapports d'accident qui constatent, à postériori, le laxisme installé et accepté par tous, y compris chez les professionnels .... avant le point de non retour.

tigger;2415267 à dit:
Il faut arrêter de croire que les pilotes militaires font n'importe quoi car ils se foutent des règles civils
J'ai dit " pas toujours ", j'ai pas fait de généralités

tigger;2415267 à dit:
Lorsque ça arrive ce n'est pas volontaire : soit ils ont manqué d'anticipation et découvrent le terrain trop tard, soit ils n'ont pas fais attention à la présence d'un petit terrain non contrôlé à peine visible sur la carte.
Dans les 2 cas c'était des terrains ouverts à la CAP et répertoriés sur les cartes, y compris militaires. Les deux hypothèses que tu donnes son la conséquence de lacune dans la conduite ou la préparation du vol. C'est grave pour des pilotes, professionnels qui plus est.

tigger;2415267 à dit:
Sachant qu'ils peuvent aussi taper un avion hors d'une zone d'aerodrome, mais ça fait partie de la règle "voir et éviter" : c'est pas infaillible mais il n'y a pas de meilleure solution pour l'instant.
Pour résoudre le problème, la DGAC conseille de ne pas voler trop bas. La vitesse des chasseurs rend l'application de la règle voir et éviter inapplicable.

tigger;2415267 à dit:
Si on est proche d'un aérodrome on peut essayer d'appeler l'aéroclub pour que le problème soit réglé en interne, sans aucune certitude si l'avion ne leur appartient pas.
On reçoit de temps en temps des appels de ce genre. La discussion s'arrête quand on demande l'immatriculation,jamais personne n'a été capable de nous la donner. Mais si un jour on identifie un pilote de chez nous qui se comporte comme çà, il sera interdit de vol.

On l'a déjà fait pour un membre du bureau qui ne respectait pas les 30 minutes maximales pour les baptêmes de l'air (du moins il a été interdit de baptêmes de l'air, mais a décidé de lui même de quitter le club).

D'autres club aussi n'acceptent pas les écarts de comportement. Ce pilote (http://www.defense.gouv.fr/air/actu...gence-pour-accueillir-un-dr-400-en-difficulte) a été exclu de son club dès son retour à Toulouse. Il avait décollé de nuit de Toussus sans qualification de vol de nuit, et n'avait pas préparé son vol.

Son club a fait passer son identité à tous les aéroclubs des environs, aucun n'a accepté son inscription. Il n'a jamais revolé.

Manu
 
Bonjour,


Manu31;2415950 à dit:
La formation et les compétences d'un pilote de Canadair n'ont rien de commun avec celle d'un pilote privé, qu'il soit d'avion ou d'ULM. Et j'aimerais bien savoir ce qu'étaient ces " cabrioles " ? A basse altitude et à basse vitesse, même avec un avion aussi maniable qu'un Canadair, tu ne fais pas de " cabrioles ". C'est une simple question de physique.

Je pense qu'il faudrait relativiser un peu. J'imagine que le terme "cabriole" est volontairement assez flou.... beaucoup de choses sont possibles avec un avion bien motorisé et maniable: il faut arrêter de voir le mal partout.

Manu31;2415950 à dit:
Dernière exemple en date : j'ai appris hier que le président d'un aéroclub à côté de chez moi vient de recevoir une assignation à comparaitre devant le tribunal correctionnel. Son seul tord est d'être le président d'un aéroclub qui entretient lui même ses avions, et dont le mécano a oublié de renouvellement le certificat d'examen de navigabilité d'un avion.

Un pilote a été contrôlé par la Gendarmerie, et l'avion a été immobilisé. Le pilote va prendre une amende (il n'a pas vérifié les papiers de l'avion avant le vol), et le Président du club se retrouve au tribunal parce que le club a continué pendant 1 mois à faire voler un avion qui n'avait plus le droit et qu'il a laissé les pilotes prendre cet avion.

Il doit en plus répondre de son statut de Dirigeant Responsable de l'atelier de maintenance. Même s'il n'a jamais eu le droit de mettre les mains dans le camboui (il n'a pas de licence de mécano), il est responsable du boulot de son mécano.

Il a du écrire un courrier, versé au dossier, par lequel il reconnait sa responsabilité totale dans tout l'enchainement.

Les pilotes qui ont volé sur cet avion, même s'ils sont fautifs de ne pas avoir rempli leurs obligations de préparation du vol, sont fondés à se retourner contre lui pour avoir laissé un avion non navigable en service.

Il risque ensuite des conséquences dans sa vie professionnelle, il est courtier d'assurance (aéronautique qui plus est). Plus aucune assurance ne travaillera avec lui s'il est condamné.

Le laxisme ne dure jamais très longtemps dans ce domaine. Ca se termine au mieux au tribunal avec un énorme coup de massue, au pire au cimetière. Dans les 2 cas, il n'y a pas de récidive.

Il se trouve que c'est malheureusement le cas de toutes les associations à but non lucratif de la loi de 1901: le président a une grosse responsabilité et c'est pour cette raison que les club d'aéromodélisme proches d'endroits "à risques" (proches de pistes réelles ou d'habitations) ont peur des utilisateurs inconscients qui font des conneries sur leurs terrains.
C'est moche mais c'est la loi.

Manu31;2415950 à dit:
Dans les 2 cas c'était des terrains ouverts à la CAP et répertoriés sur les cartes, y compris militaires. Les deux hypothèses que tu donnes son la conséquence de lacune dans la conduite ou la préparation du vol. C'est grave pour des pilotes, professionnels qui plus est.

Pour résoudre le problème, la DGAC conseille de ne pas voler trop bas. La vitesse des chasseurs rend l'application de la règle voir et éviter inapplicable.

En ce qui concerne les lacunes des pilotes militaires inconscients, il faudrait la encore relativiser.
L'idéal c'est de faire venir des pilotes militaires dans les aéroclubs, histoire d'expliquer les méthodes et les nécessités opérationnelles.

Déjà il faut bien comprendre que les chasseurs ne volent pas tout le temps exactement sur le trait préparé au sol et ce pour plein de raisons:
- la navigation n'est qu'un moyen d'arriver à la zone d'intérêt. Il n'y a QUE sur la zone de l'objectif ou d'un défilé que l'avion se situe exactement sur le trait prévu.
- la météo oblige parfois à éviter un grain, et faire de la navigation impromptue: il faut jongler entre les nuages, les infos sur la carte et toujours les trucs qui volent (oiseaux et autres aéronefs): la priorité c'est l'évitement du sol, ensuite les nuages enfin les zones pour savoir qui contacter pour se faire prendre en compte par un radar.
- la navigation impromptue est un exercice tout à fait autorisé qui demande de l'entraînement et de l'anticipation. Pour un chasseur seul avec de bonnes conditions météo ça se fait très bien. Dès qu'ils sont en patrouille ça demande encore plus d'anticipation.

Pour ce qui est de la règle voir et éviter, il faut quand même bien l'utiliser, car il ne reste que ça entre des aéronefs qui ne peuvent pas communiquer entre eux. Il n'y a pas d'autre solution!

De toute façon les collisions arrivent aussi entre avions civils qui volent à la même vitesse, donc les traffics militaires ne sont qu'un élément en plus dans l'équation.

Effectivement il est recommandé aux avions civils de ne pas voler trop bas, mais il y a plein de moments ou les chasseurs remontent et passent par l'altitude d'un civil potentiel.
Ca fait partie des risques..... tout le monde regarde dehors et puis on espère que ça marche bien.

Si on veut virer les militaires de la basse altitude pour laisser les pilotes privés voler "en sécurité"(toute relative), il suffit de donner l'impératif opérationnel qui motive cette demande et de créer de nouvelles lois.

Bons vols, avec nos petits modèles et dans les grands!
 
Finalement, ce monsieur rase motte est peut être pilote militaire ou de Canadair...
dans ce cas, il maîtriserait son sujet.
 
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