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Girouette pour séries MX MZ

blanik

Membre actif
Bonjour,

Cette fin d'été faiblement ventée rappelle que nos bonnes vieilles radios "basse fréquence" avaient une utilité bien pratique: connaitre la direction du vent, surtout lorsqu'elle est fluctuante (vent quasi nul, présence de pompes....) grâce à l'antenne fouet équipée d'un fil de laine ou d'une ligature de sac poubelle. Avec les antennes courte du 2,4Ghz, cet avantage a disparu. Afin de retrouver cet agrément je me suis attelé à la fabrication d'un dispositif équivalent pour ma MX20. Les spécifications techniques auxquelles je me suis attaché étaient les suivantes:
- aucun matériau métallique et/ou conducteur présent (risque de perturbation de la liaison radio).
- aucun procédé de fixation altérant la carcasse de la radio
- ensemble léger, aisément transportable (démontable), et ne nécessitant aucun outil pour le montage.
- girouette escamotable pour dégager la trajectoire de lancement, à la main, d'un planeur (ou moto planeur dans mon cas).

Pour la fixation de la girouette, l'arceau métallique (quelque fois désigné "poignée de transport"), m'a semblé être le meilleur endroit. La section cylindrique, de diamètre 5mm, permet d'envisager un mouvement pivotant (escamotage).

Pour le fouet, dans le matos que je conserve "parce que ça peut toujours servir" j'avais un brin (creux) terminal de canne à pêche télescopique d'environ 90 cm de long, en fibre de verre, dont le diamètre interne le plus grand est de 5,8mm.
Pour l'embase, la facilité d'usinage m'a conduit à utiliser du ctp aviation de 50/10 et 20/10.
J'ai sectionné le fouet à mi longueur en 2 parties. En guise de broche d'assemblage j'ai inséré une longueur de bois dur (genre ramin) cylindrique, après en avoir ajusté le diamètre pour laisser un peu de jeu pour un collage à l'époxy lente et aussi permettre une insertion de la partie amovible en douceur. Compte tenu du jeu incident j'ai gainé le tout avec un bout de gaine thermo rétractable rétreinte sur le fouet assemblé.
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J'ai inséré-collé à l'époxy lente dans la partie la plus évasée un bout de vis nylon M5 (partie du filetage collée, préalablement détériorée pour améliorer l’adhérence. Tube percé de 2 trous décalés longitudinalement et diamétralement opposés pour que l’époxy extrudée par ces trous bloque le collage en rotation. Un bout de gaine thermo vient "cacher la misère" du collage).
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L'embase est principalement composée de 3 épaisseurs de ctp 50/10 venant chevaucher l'arceau de l'émetteur. Chaque épaisseur est découpée selon une forme interne dont la fonction est bien précise.
La première (cavalier 1. en blanc sur la vue éclatée) maintient en position l'embase pour que le fouet soit quasi vertical. Pour cella une rainure de largeur 5mm (= section de l'arceau) pratiquée dans la pièce vient enserrer (ajustage serré, sans jeu donc) la partie transversale de l'arceau de l'émetteur.
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La deuxième (cavalier 2 en vert sur la vue éclatée) comporte une découpe en V. En décalant l'embase par un mouvement vers l'avant cette pièce vient remplacer la première et autorise un mouvement de rotation vers la gauche de l'embase et donc un dégagement du fouet pour un lancer à la main en toute sécurité.
La troisième (verrou, en rouge sur la vue éclatée) amovible comporte 2 pièces (1 "chapeau" (en bleu) + 1 "joue" en magenta) perpendiculaires servant à son alignement avec les cavaliers et à la solidarisation de l'ensemble. Son rôle est de "cadenasser" (rendre imperdable) l'embase sur l'arceau. Cet ensemble est rendu solidaire grâce au fouet qui en passant par un trou percé dans le chapeau vient se visser dans un écrou M5 en nylon noyé au cœur des 2 premiers cavaliers).
Un fond en ctp de 20/10 (en jaune sur la vue éclatée) est collé sur la face externe du premier cavalier, de sorte à interdire tout mouvement vers l'arrière qui "débraierait" la girouette de sa position verticale. Ce fond, le 1er et le 2ème cavalier sont collés ensemble (époxy lente) et mis sous presse (attention à l’excès de colle à l'intérieur de la rainure ou du V des cavaliers).
L'ordre d'assemblage des cavaliers définit le coté de l'arceau sur lequel vient se positionner l'embase. Les photos montrent une embase permettant le lancer de planeur par un droitier (escamotage de la girouette, planeur prêt à décoller en main droite).

La pose de la girouette en quelques photos:
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Le positionnement de la girouette selon la phase de vol planeur désiré (décollage, vol) s'effectue par un mouvement longitudinal (façon mécanisme de boite de vitesse). En poussant vers l'avant on dégage le cavalier 1 de la traverse d'arceau. Le cavalier 2 vient prendre sa place. Son V interne autorise un pivotement vers la gauche. La girouette passe alors en position horizontale. Elle ne gène pas le lancement du modèle. Une fois le modèle lancé, il suffit de faire pivoter le fouet vers la droite et de tirer l'embase à soi pour que le cavalier 1 vienne de nouveau enserrer la traverse d'arceau et maintenir la girouette à la verticale.

La girouette en position escamotée:
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La girouette en position courante:
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Fichiers joints

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Bonjour
Bien vu et bravo pour l'originalité .
En club nous possédons une brave manche à air made in FFAM ou Graupner donc inutile.
Parfait pour les modélistes esseulés en balade ou les anti-club
Gilles te salue
 
Merci,

Dans mon club aussi y a une manche à air mais pas en permanence (limitation d'usure). Faut grimper en haut du pylone (4 à 5 m à vue de nez) pour l'accrocher...Pfff!!!

De plus, étant logiquement éloignée de la zone de vol elle est hors champ de vision (derrière soi) quand on est face à la piste.....pas top quand le vent décide de retourner sa veste en phase d'approche!

C'est pour contourner ces inconvénients que j'ai pondu ce machin.

P.S: pour les possesseurs de MX/MZ avec arceau métallique intégral (MX10 et suivantes, MZ 18, 24), ou marque avec un arceau équivalent, tentés par la fabrication de cet accessoire, je peux transmettre le plan 2D des cavaliers à l'échelle 1/1 au format pdf (reste qu'à l'éditer sur du papier et coller la feuille sur le matériaux à découper) ou dwg (modifiable).
 
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