Kowalski
Membre Sénior
Comme indiqué dans mon post de présentation, j'ai débuté dans le modélisme en 1981 et c'était avec un Robbe Charter. A l'époque c'était un modèle deux axes et commande de gaz. Le train avait trois points, la roue avant permettait de taxier l'avion sans problème et facilitait le décollage. N'étant pas très riche à cette époque (j'avais 15 ans), je l'avais motorisé un peu "limite" avec OS 25 (3,5cm3), malgré le peu de puissance du moteur, il décollait doucement après quelques mètres de roulage. Grâce à son dièdre important, il se remettait en ligne très facilement. Certes on ne passait pas de tonneau et pour effectuer un looping, il fallait pas mal de ressource. J'ai gardé de très bons souvenirs des vols de ce modèle qui malgré mes premiers pas, n'a jamais été crashé. De tous les avions que j'ai eu, il est pour moi le meilleur trainer qui existait à l'époque. Je l'avais vendu pour un Graupner Taxi II qui même s'il volait très bien également, n'avait pas la stabilité de son cousin Robbe. Ce qui est très sympa, c'est que j'ai découvert dernièrement que ce Charter que j'avais vendu à l'époque à un bon copain, existe toujours. Il a, je pense une bonne centaine de vols dans le balsa, chose presque incroyable, il a connu très peu de casse et il est toujours dans son état "d'origine". Aujourd'hui, il coule une retraite méritée suspendu dans l'atelier de son actuel propriétaire.
Bien, tout ça pour dire qu'après toutes ces années, j'ai trouvé sur Ebay un Robbe Charter en kit comme à l'époque, si ce n'est que le kit en question a passablement changé par rapport à la première version, avant de passer à quelques photos du montage, je me permets de vous faire part des principales différences que j'ai pu constater:
- La boîte: Le dessin est différent et le volume de la nouvelle, différent, la nouvelle boîte est plus plate que l'ancienne.
- Construction: La version ancienne faisait appel à une grande quantité de balsa, suivant les habitudes de la plupart des constructeurs à l'époque, le ctp était réservé aux couples du fuselage, à la clef d'aile et à quelques renforts, notamment au niveau du train d'atterrissage. Sur la version moderne, l'avénement du découpage laser a permis de fournir un kit quasiment composé que de pièces en ctp. Les éléments les plus grands étant largement ajourés pour économiser du poids. Le balsa n'est utilisé que pour la dérive, la profondeur, le coffrage de l'aile et quelques pièces assez épaisses qu'il faut mettre en forme.
- Sur le premier du nom, c'était 2 axes obligatoires (sauf modifications improvisées à la construction), sur la dernière version, c'est prévu dès le départ et proposé en option.
- Le train d'atterrissage: C'est sans doute la modification la plus visible du nouveau kit par rapport à l'ancien. Sur la dernière version, le train trois points a été abandonné au profit d'un train classique deux points, l'arrière pose sur une ... quille en bois. Je trouve personnellement que c'est dommage car le taxiage n'est pas facilité. Comme on le verra par la suite, j'ai monté une roulette de queue orientable raccordée au servo de dérive. Petit détail, les roues sont toujours les mêmes mais comme le diamètre de la corde à piano du train "moderne" est plus grosse, il faut percer les roues pour qu'elles passent sur les axes.
- Motorisation: Robbe s'est naturellement mis à l'âge du brushless et fait la part large à ce montage, mais la possibilité de monter un moteur thermique reste possible et est clairement expliquée. Au montage, il faudra juste choisir les bonnes pièces selon l'option choisie.
Montage du kit: En 1981, j'avais réussi à me débrouiller seul pour monter le kit, mais j'avais la chance d'avoir un professeur super qui nous avait initié à la construction en travaux manuels sur un planeur vol libre et au vol de pente. L'ajustage des pièces balsa était dans les standarts de l'époque avec pas mal de ponçage à la clef. J'avais eu un peu d'aide de sa part pour l'installation de la radio et du moteur. En 2011, la découpe laser permet un ajustage précis et rend le montage du kit très aisé. Un vrai puzzle. On est loin d'un arf, mais franchement pour celui qui veut se lancer dans la construction d'un premier kit, c'est franchement un bon choix. De plus, l'usage de la colle cyano à la place de la Ponal Express qui sois dit en passant reste une très bonne colle pour certains montages, permet de raccourcir l'attente. L'epoxy reste naturellement d'actualité pour les collages qui doivent être solides.
Voici quelques photos du kit et du montage:
La boîte de la version actuelle.
Je n'ai malheureusement pas de photos du contenu, mais voilà le kit monté. La température dans ma cuisine (épouse pas là
) était plus clémente pour faire sécher la résine 2K que j'avais mis aux endroits "stratégiques".
Vue 3/4 arrière avec la roulette de queue que j'ai fabriquée pour remplacer la quille en bois prévue d'origine.
La roulette de queue fabriquée avec la tôle d'alu et un morceau de profilé. Elle est amortie avec un ressort de ... stylo bille. Elle est fixée sur de la tige filetée M3 qui sera raccourcie le moment voulu.
Montage à blanc du kit
30 an plus tard, je me suis fait plaisir pour la motorisation. J'ai laissé l'OS 25 pour un Saito FA40 à 4t avec une hélice en 11x6 (la 10x4 c'est pour le rôdage). L'emplacement permet de mettre en valeur l'architecture de cette très belle mécanique.
Prêt pour l'entoilage. J'ai choisi une livrée militaire ressemblant à celle que l'on trouve sur les Pilatus PC6 de l'armée suisse. L'entoilage sera donc fait à l'Oratex vert.
J'ai commencé par les pièces les plus faciles. Plan de profondeur et dérive. Petit détail dont je n'ai pas encore parlé, j'ai monté un éclairage (Turnigy), red strobe sur la dérive et le dessous du fuselage, rouge/vert sur l'aile et projecteurs sur le train. Ici, j'ai déjà fait une demie aile.
Le plan de profondeur.
L'aile terminée avec les ailerons.
Je manquais d'Oratex pour le fuselage, je vais aller en chercher cette semaine. Il me faut également du carburant à 15% pour le rôdage du Saito.
... la suite ces prochains jours.
Bien, tout ça pour dire qu'après toutes ces années, j'ai trouvé sur Ebay un Robbe Charter en kit comme à l'époque, si ce n'est que le kit en question a passablement changé par rapport à la première version, avant de passer à quelques photos du montage, je me permets de vous faire part des principales différences que j'ai pu constater:
- La boîte: Le dessin est différent et le volume de la nouvelle, différent, la nouvelle boîte est plus plate que l'ancienne.
- Construction: La version ancienne faisait appel à une grande quantité de balsa, suivant les habitudes de la plupart des constructeurs à l'époque, le ctp était réservé aux couples du fuselage, à la clef d'aile et à quelques renforts, notamment au niveau du train d'atterrissage. Sur la version moderne, l'avénement du découpage laser a permis de fournir un kit quasiment composé que de pièces en ctp. Les éléments les plus grands étant largement ajourés pour économiser du poids. Le balsa n'est utilisé que pour la dérive, la profondeur, le coffrage de l'aile et quelques pièces assez épaisses qu'il faut mettre en forme.
- Sur le premier du nom, c'était 2 axes obligatoires (sauf modifications improvisées à la construction), sur la dernière version, c'est prévu dès le départ et proposé en option.
- Le train d'atterrissage: C'est sans doute la modification la plus visible du nouveau kit par rapport à l'ancien. Sur la dernière version, le train trois points a été abandonné au profit d'un train classique deux points, l'arrière pose sur une ... quille en bois. Je trouve personnellement que c'est dommage car le taxiage n'est pas facilité. Comme on le verra par la suite, j'ai monté une roulette de queue orientable raccordée au servo de dérive. Petit détail, les roues sont toujours les mêmes mais comme le diamètre de la corde à piano du train "moderne" est plus grosse, il faut percer les roues pour qu'elles passent sur les axes.
- Motorisation: Robbe s'est naturellement mis à l'âge du brushless et fait la part large à ce montage, mais la possibilité de monter un moteur thermique reste possible et est clairement expliquée. Au montage, il faudra juste choisir les bonnes pièces selon l'option choisie.
Montage du kit: En 1981, j'avais réussi à me débrouiller seul pour monter le kit, mais j'avais la chance d'avoir un professeur super qui nous avait initié à la construction en travaux manuels sur un planeur vol libre et au vol de pente. L'ajustage des pièces balsa était dans les standarts de l'époque avec pas mal de ponçage à la clef. J'avais eu un peu d'aide de sa part pour l'installation de la radio et du moteur. En 2011, la découpe laser permet un ajustage précis et rend le montage du kit très aisé. Un vrai puzzle. On est loin d'un arf, mais franchement pour celui qui veut se lancer dans la construction d'un premier kit, c'est franchement un bon choix. De plus, l'usage de la colle cyano à la place de la Ponal Express qui sois dit en passant reste une très bonne colle pour certains montages, permet de raccourcir l'attente. L'epoxy reste naturellement d'actualité pour les collages qui doivent être solides.
Voici quelques photos du kit et du montage:
La boîte de la version actuelle.
Je n'ai malheureusement pas de photos du contenu, mais voilà le kit monté. La température dans ma cuisine (épouse pas là
) était plus clémente pour faire sécher la résine 2K que j'avais mis aux endroits "stratégiques".
Vue 3/4 arrière avec la roulette de queue que j'ai fabriquée pour remplacer la quille en bois prévue d'origine.
La roulette de queue fabriquée avec la tôle d'alu et un morceau de profilé. Elle est amortie avec un ressort de ... stylo bille. Elle est fixée sur de la tige filetée M3 qui sera raccourcie le moment voulu.
Montage à blanc du kit
30 an plus tard, je me suis fait plaisir pour la motorisation. J'ai laissé l'OS 25 pour un Saito FA40 à 4t avec une hélice en 11x6 (la 10x4 c'est pour le rôdage). L'emplacement permet de mettre en valeur l'architecture de cette très belle mécanique.
Prêt pour l'entoilage. J'ai choisi une livrée militaire ressemblant à celle que l'on trouve sur les Pilatus PC6 de l'armée suisse. L'entoilage sera donc fait à l'Oratex vert.
J'ai commencé par les pièces les plus faciles. Plan de profondeur et dérive. Petit détail dont je n'ai pas encore parlé, j'ai monté un éclairage (Turnigy), red strobe sur la dérive et le dessous du fuselage, rouge/vert sur l'aile et projecteurs sur le train. Ici, j'ai déjà fait une demie aile.
Le plan de profondeur.
L'aile terminée avec les ailerons.
Je manquais d'Oratex pour le fuselage, je vais aller en chercher cette semaine. Il me faut également du carburant à 15% pour le rôdage du Saito.
... la suite ces prochains jours.
