Discussion Robin DR400 Graupner 2200mm

[Kowalski]

Bonjour à tous,

Le Corsair étant également sur le point d’être terminé, j’ai entrepris ce qui aujourd’hui est devenu un collector par la force des choses, soit le Robin DR400 de Graupner de 2200mm d’envergure, qui ne sera très vraisemblablement plus produit.
Avant de passer au montage proprement dit, j’ai commencé par le talon d’Achille de cet avion, soit la jambe de train avant. Les retours négatifs concernant cette pièce sont nombreux, que ce soit sur la version dont il est question ici, la version de 2500mm ou le BO209 Monsun de 2200mm, tous ont connu le même problème.
Je possède ce kit depuis 2012, acquis chez Lindinger lors d’une offre spéciale. Le problème de la jambe de train étant connu depuis longtemps, j’ai acquis une jambe de train Robart il y a déjà quelques années.
Ce matin, j’ai donc sorti le kit de sa léthargie pour jeter un Å“il sur la partie à l’avant où vient monter le train avant.
Premier constat, le CTP utilisé, est un classique 3 plis. La cloison par feu fait quand même 12mm d’épais, mais comme il s’agit vraisemblablement de deux pièces de 6mm collées l’une contre l’autre, cela donne du 6 plis. Les collages semblent globalement de bonne qualité.
En ce qui concerne la jambe de train d’origine, à première vue, elle semble quand même assez solide. Le problème à mon avis, vient de l’assemblage des matériaux utilisés, acier sur alu, propice à la prise de jeu. Je pense qu’on pourrait toutefois fiabiliser le système en baguant le palonnier et la jambe de force en alu avec une douille en laiton alésée précisément sur un axe en CAP argent.

Et maintenant, passons à l’installation de la jambe de train Robart série 380 qui a la bonne longueur et qui fait 9,5mm de diamètre. Je devrais pas contre me passer du carénage de roue, de plus la roue ne sera pas 100% alignée au centre du fuselage. A droite la jambe d’origine.



Voici l’emplacement du train avant sur le fuselage. Il faudra retirer la partie inférieure en bois et allonger la platine de fixation jusqu’à la limite du bord du fuselage. Le palonnier de la jambe Robart devra également être raccourci pour qu’il ait la place nécessaire dans le logement dans le fuselage.



La platine de fixation a été prolongée avec une pièces composée de 2 plaques de CTP aviation 6mm mises en forme et ajustée serrées. Le collage a été fait à l’epoxy 20 minutes. Un verrouillage avec des cure-dents est encore prévu.



La suite consistera à l’installation du servo de direction qui doit être monté différemment car le palonnier de la jambe Robart est placé 3cm plus haut par rapport à la jambe d’origine.

 

[Kowalski]

On passe à l’installation du servo de direction de la roue avant. Comme indiqué, le palonnier de la jambe Robart étant plus haut, il a fallu revoir l’installation du servo. Normalement, il est monté par dessous, mais pour compenser la différence de hauteur, il faut le monter dans l’autre sens et pour cela, il faut découper un accès dans le plancher à l’avant du fuselage.




pour revenir à la fixation de la jambe de train, rien de compliqué pour la monter, j’ai juste remplacé les écrous à griffes M3 par des M4 qui ont dû être ajustés pour passer à côté des renforts. Une goutte de cyano medium est venu les verrouiller avant serrage définitif.



La jambe Robart a été mise en place pour repérer le passage des câbles aller/retour qui commande la direction.



Le servo a été installé sur deux supports en abachi de 15mm, si mes calculs sont justes, je devrais pouvoir refermer l’accès avec une trappe. Les câbles seront certainement connectés au palonnier du servo avec des ressorts ceci pour éviter les à coups.

 

[Kowalski]

Deuxième modifications prévue, installation du kit éclairage Unilight. Comme le dit très bien un copain alsacien, le prix, la qualité reste... tout ça quoi

, mais c’est sûr que ce petit bazar n’est pas donné. Le point positif, c’est que chez Unilight, ils ont ce qu’on appelle en bon anglais autrichien, des Bundle. Soit des sets d’éclairage directement prévus pour des modèles particuliers, ce qui est le cas pour le DR400 Graupner dans les deux envergures. Il y a également 3 niveaux de finition, Basique, (juste feux de position et phare d’atterrissage, Standard, (avec en plus feux à éclats et red beacon) ce que j’ai choisi, et la dernière, Profi, que seul Vitaly Robertus doit pouvoir s’offrir et qui doit sans doute permettre, ou de transformer son modèle en Macumba volant ou de pouvoir communiquer avec Soyoutz en orbite.
Petit particularité, il faut une radio programmable pour pouvoir régler les phases d’éclairage, le module se branche sur une voie servo et après avoir attribué un inter 3p, c’est en jouant sur les courses que l’on arrive à régler le bidule.
Maintenant même si t’achètes le kit spécial Robin Graupner, faut pas croire que ça se monte comme ça finger in ze nose comme disait ce brave Bérurier. Il y a quand même quelques perçages et ajustages à prévoir. D’autre part, comme il n’y a qu’un fils d’Ariane au travers de l’aile, il va falloir être synchro pour sortir toute la torche en une fois.
J’ai donc préparé toutes les rallonges des servos et de l’éclairage, avant de travailler sur l’aile.
Sur un modèle de cette taille, j’ai préféré souder, plutôt que d’adopter des prises classiques.

De haut en bas: le feu de position/éclat, les phares d’atterrissage, le servo d’aileron et celui du volet. Les éclairages Unilight sont puissants et chauffent pas mal, aussi ils sont équipés de diffuseurs de chaleur en alu.



Première percée au saumon après avoir retiré le guigletz en bois qui représentait le feu de position factice.



Ensuite, quelques retouches à l’emplacement du double feu d’atterrissage et tout rentre comme papa dans...enfin on s’est compris . Ici par contre pas de fil pour tirer le câble à travers l’aile, pourtant Graupner avait prévu dans son kit deux leds et un petit support en ABS. Il a fallu partir à la pêche au câble depuis l’emplanture. Heureusement qu’il y a de la place entre les nervures bien ajourées.



Et voilà, la torche a été passée. Comme je n’ai pas confiance en ma mémoire, j’ai marqué tous les câbles qui viendront soudés sur une prise Multiplex pour les servos et une autre spécifique à l’éclairage.

 

[Kowalski]

Avancée pas très spectaculaire mais assez longue et laborieuse sur la première aile. Avec la soudure de chaque rallonge de servo et surtout de l’éclairage. Comme il n’est possible de contrôler le fonctionnement qu’une fois le travail de soudure terminé, on est soulagé lorsque tout fonctionne.

Au sujet de l’éclairage, je dois admettre que je suis un peu déçu, peut-être que je suis un peu trop exigeant, mais il n’est malheureusement pas possible de dissocier les feux de navigation des feux à éclats, ils fonctionnent systématiquement ensemble. J’ai utilisé un interrupteur 3 positions pour contrôler chaque phase qui lui-même est contrôlé par un interrupteur 2 positions, ce qui me permet de bénéficier des trois positions pour gérer chaque phase de l’éclairage et de tout éteindre séparément. J’ai donc en position 1 le feu anti collision seul (red beacon), les feux de navigation/éclats (strobe) en 2 et en position 3 les phares d’atterrissage qui s’allument en même temps que les positions/éclats, il faut jouer sur la course du servo pour choisir le rythme de clignotement (ou fixe).

J’aurais maintenant une question à ceux qui auraient éventuellement monté ce modèle ou le BO209 Monsun du même constructeur, j’ai 8 guignols en tout, soit 4 longs et 4 courts. Et comme d’habitude la notice Graupner est lacunaire au sujet de leur emplacements, c’est au monteur de choisir. Pour moi, je mettrais les courtes aux ailerons et à la profondeur et les longues au gouvernail et aux volets, qu’est-ce que vous en pensez ?

 

[Kowalski]

Ce sont finalement mes camarades alsaciens du club de Plobsheim qui m’ont été de bons conseils concernant les guignols.

Voici les pièces en question qui diffèrent de celles du Robin de 250cm d’envergure qui sont des vis M4 avec des cavaliers et des guignols qui se vissent dessus. J’aurais d’ailleurs préféré ce système plus simple de réglages. Mais bon nous ferons avec. Elles ont été collées ce soir en place. Je les ai directement installés dans toutes les gouvernes.





J’ai retiré le scotch ce soir avant polymérisation complète.



Et la mauvaise surprise de la soirée, les servos de la profondeur ne sont pas des standards comme indiqué dans la notice, mais la taille en dessous, soit 28mm de longueur sur 12mm de largeur. J’avais encore des Corona 238MG qui traînaient, mais même s’ils n’ont pas mauvaise réputation, j’ai pas osé les monter dans un avion de cette taille, j’ai donc commandé chez Lindinger deux Hitech pignon métal. Je dois admettre que c’est le genre de truc qui m’exaspère. La notice de montage est vraiment une misère. Non seulement, on passe à côté de détails importants comme l’emplacement de guignols mais en plus, il n’est donné aucune indication sur l’équipement de l’avion si ce n’est la motorisation, les radios préconisées soit des Graupner ...MC22 ou MC24 (on est en 2012 et les radio Hott sont déjà sur le marché :roll: ) et la longueur des rallonges, avec les références Graupner naturellement. Par contre, rien sur les caractéristiques des servos, si ce n’est qu’il faut 10 standards, et on t’enfile dix photos comment coller le buste de pilote, installer l’antenne et les fausses lumières, même e plus mauvais fabriquant chinois faisait mieux. Bref, on ne va pas tergiverser, mais faut pas s’étonner qu’avec ce genre de détails Graupner s’est retrouvé dans la situation actuelle.