Bonjour !
Je sais qu'il existe déjà des posts sur le sujet, mais on y trouve plein de morceaux de méthodes différentes, et j'ai eu du mal à m'y retrouver. Ceci sans critiquer leur qualité, c'est juste qu'ils ne correspondaient pas exactement à ce que je cherchais !
Donc voici une courte description de ma façon de procéder pour maroufler un fuselage (d'Airbus A320, donc rond, et entièrement coffré), si ça peut être utile à des débutants comme moi.
En vrac :
Le ponçage du fuselage doit être minutieux avant marouflage. Les petits espaces entre les pièces du coffrage ne sont pas très visibles, les plus larges peuvent être remplies d'enduit (J'ai utilisé de l'enduit de finition de marque TouPret).
Les morceaux de kraft (60g/m² dans mon cas) doivent être les plus grands possibles, pour minimiser les raccords et donc faciliter la finition. J'ai utilisé deux morceaux pour la partie centrale du fuselage, un pour le dessus et un pour le dessous (toujours les lignes du papier dans le sens de la longueur). Pour les parties plus difficiles (nez et queue), j'ai utilisé des laies trapézoïdales d'environ 4 ou 5 cm de large dans leur partie la plus large (côté milieu du fuselage, donc) et environ 1cm de l'autre côté, sur une vingtaine de cm de long. Ça fait pas mal de raccords, mais pas de plis.
Je laisse tremper les morceaux dans l'eau 4 ou 5 minutes, égouttage rapide, et je mets ensuite un peu de colle blanche (j'ai utilisé de la Sader à prise rapide) du côté le moins brillant du papier (à repérer avant trempage ...). Quantité de colle difficile à évaluer, des filets fins dans le sens de la longueur espacés d'environ 2 cm, puis étalés au doigt. Avec l'eau qui retstait sur le kraft, on doit avoir une dilution d'environ 50% colle 50% eau. L'aspect est blanchatre, et ça coule très lentement quand on met le morceau vertical. On applique ça sur le fuselage, en lissant doucement pour faire sortir l'excédent de colle (ne pas trop insister). Mes laies se recouvrent d'environ 3 à 5 mm. Pour les parties très arrondies (nez), il y aura quelques plis, il faut essayer de les ecraser le plus possible, ce ne sera pas génant ça part bien au ponçage.
Une fois sec (c'est rapide, 2 à 3 heures), j'ai appliqué au pinceau sur l'ensemble du fuselage un mélange de colle blanche et eau, moitié moitié. Nouveau séchage, et premier ponçage (grain 250) en insistant sur les recouvrements et les plis. Le papier va "pelucher" un peu aux endroits les plus attaqués, mais c'est pas grave. Dépoussiérage, nouvelle couche du mélange eau/colle, séchage, ponçage au 600, dépoussiérage. L'aspect doit être relativement correct, mais les raccords peuvent être encore un peu visibles (on es sent encore si on passe le doigt dessus). Pour les masquer, ainsi que les zones ou il y avait quelques plis et les petits défauts, j'ai utilisé l'enduit de finition TouPret dilué avec un peu d'eau (à peine 25% d'eau, on doit avoir la consistance d'un petit pot de bébé), appliqué au pinceau. On peut y aller allégrement, ça se ponce super bien une fois sec (doucement et au 600 toujours, pour le pas faire pelucher le kraft).
Le fuselage doit maintenant être parfaitement lisse. Un coup d'apprêt en bombe, un dernier petit ponçage léger au 600 pour mettre en évidence les dernières petites imperfections, et c'est prêt pour la peinture.
Voilà !
Que les pros ne se gênent pas pour commenter ou compléter cette méthode
Je sais qu'il existe déjà des posts sur le sujet, mais on y trouve plein de morceaux de méthodes différentes, et j'ai eu du mal à m'y retrouver. Ceci sans critiquer leur qualité, c'est juste qu'ils ne correspondaient pas exactement à ce que je cherchais !
Donc voici une courte description de ma façon de procéder pour maroufler un fuselage (d'Airbus A320, donc rond, et entièrement coffré), si ça peut être utile à des débutants comme moi.
En vrac :
Le ponçage du fuselage doit être minutieux avant marouflage. Les petits espaces entre les pièces du coffrage ne sont pas très visibles, les plus larges peuvent être remplies d'enduit (J'ai utilisé de l'enduit de finition de marque TouPret).
Les morceaux de kraft (60g/m² dans mon cas) doivent être les plus grands possibles, pour minimiser les raccords et donc faciliter la finition. J'ai utilisé deux morceaux pour la partie centrale du fuselage, un pour le dessus et un pour le dessous (toujours les lignes du papier dans le sens de la longueur). Pour les parties plus difficiles (nez et queue), j'ai utilisé des laies trapézoïdales d'environ 4 ou 5 cm de large dans leur partie la plus large (côté milieu du fuselage, donc) et environ 1cm de l'autre côté, sur une vingtaine de cm de long. Ça fait pas mal de raccords, mais pas de plis.
Je laisse tremper les morceaux dans l'eau 4 ou 5 minutes, égouttage rapide, et je mets ensuite un peu de colle blanche (j'ai utilisé de la Sader à prise rapide) du côté le moins brillant du papier (à repérer avant trempage ...). Quantité de colle difficile à évaluer, des filets fins dans le sens de la longueur espacés d'environ 2 cm, puis étalés au doigt. Avec l'eau qui retstait sur le kraft, on doit avoir une dilution d'environ 50% colle 50% eau. L'aspect est blanchatre, et ça coule très lentement quand on met le morceau vertical. On applique ça sur le fuselage, en lissant doucement pour faire sortir l'excédent de colle (ne pas trop insister). Mes laies se recouvrent d'environ 3 à 5 mm. Pour les parties très arrondies (nez), il y aura quelques plis, il faut essayer de les ecraser le plus possible, ce ne sera pas génant ça part bien au ponçage.
Une fois sec (c'est rapide, 2 à 3 heures), j'ai appliqué au pinceau sur l'ensemble du fuselage un mélange de colle blanche et eau, moitié moitié. Nouveau séchage, et premier ponçage (grain 250) en insistant sur les recouvrements et les plis. Le papier va "pelucher" un peu aux endroits les plus attaqués, mais c'est pas grave. Dépoussiérage, nouvelle couche du mélange eau/colle, séchage, ponçage au 600, dépoussiérage. L'aspect doit être relativement correct, mais les raccords peuvent être encore un peu visibles (on es sent encore si on passe le doigt dessus). Pour les masquer, ainsi que les zones ou il y avait quelques plis et les petits défauts, j'ai utilisé l'enduit de finition TouPret dilué avec un peu d'eau (à peine 25% d'eau, on doit avoir la consistance d'un petit pot de bébé), appliqué au pinceau. On peut y aller allégrement, ça se ponce super bien une fois sec (doucement et au 600 toujours, pour le pas faire pelucher le kraft).
Le fuselage doit maintenant être parfaitement lisse. Un coup d'apprêt en bombe, un dernier petit ponçage léger au 600 pour mettre en évidence les dernières petites imperfections, et c'est prêt pour la peinture.
Voilà !
Que les pros ne se gênent pas pour commenter ou compléter cette méthode
