J'aurai au moins essayé :)

le monomanche est le systeme le plus instinctif qui soit. ça se tient comme un stylo et comme la plupart des gens au début n'utilisent pas vraiment la dérive (pas bien mais un easy glider marche très bien sans la dérive , mieux avec mais ça vient après .

le systeme derive profondeur sur le même manche c'est pareil les anglais et us volent comme ça (et nous aussi majorirairement à cherbourg C Paysant leroux aussi et ça l'empeche pas d'etre multiple champion du monde F3A.

en fait ça fait comme un vrai manche à balai grandeur. le truc de séparer profondeur et ailerons ça date du début de la RC quand il n'y avait que 2 voies et le moteur non commandé , une fois l'habitude prise ...c'est resté.

encore une fois tu fais comme tu veux/peux en fonction des possibilités mais le pupitre est une très bonne solution quand on a des pb de force dans les mains . j'y suis passé et ne reviendrais pas en arrière
 
Rien d'impossible avec la passion. J'ai connu un grand Monsieur, resté paralysé sur tout un côté après une attaque cérébrale. Pratiquant assidu et compétiteur, il a du tout réapprendre. Sa radio à été modifiée en monomanche. Un potentiometre en bout de manche pour le moteur et des mixages programmés pour permettre un mixage priorité dérive au décollage, puis basculer en priorité ailerons pour le vol.Des inters ont été placés judicieusement pour compléter. Et ce Monsieur à été champion de France maquette avec son Piper. Lors de ma première rencontre, je me souviens qu'un maquettiste renommé l'avait "négligé" en le voyant arriver sur son terrain (ou je l'avais rejoint pour terminer un reportage). Plus du tout la même attitude quand quelques mois plus tard, il était sacré champion, devant lui ... Bien sûr, pas question de faire du modèle 3D pur et dur, mais la pratique de l'aeromodelisme restait parfaitement possible.
Bon c'est vrai que j'ai passé mes 26 dernières années professionnelles, passionnantes, à développer des méthodes et outillages pour permettre à des personnes handicapées, parfois très handicapées, d'accéder au monde du travail. Patience et passion peuvent faire des miracles, même si parfois des limites restent.
On s'accroche et on cherche les solutions.

Jacques

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