Les débuts.. tout dépend de son expérience antérieure.. pilotage grandeur ou pas (problème de l'inversion) de l'âge (à 18 ou 20 ans ou moins tout s'intègre vite..plus âgé plus lent). Deux écueils majeurs: rien n'est uniformisé dans les équipements, prises, dans les RC - dont la logique de programmation n'est pas au rendez-vous, chaque constructeur a son standard. Et rares sont les clubs à initier à "l'électronique: RC, servos, contrôleurs, accus, et (problématiques des lipos - une vraie catastrophe dont il faudra bien se débarrasser un jour, coût, risque, faiblesse de la durée de vie) moteurs, équilibre entre ces équipements. L'autre absent est la vitesse de ce que l'on pilote au début : à mes yeux rien n'existe, qui soit lent, voir très lent en vol, et c'est la difficulté majeure. L'exemple du paramoteur rc est flagrant : se déplaçant très lentement, étant imposant en taille, donc facile à visualiser dans l'espace, sobre en pilotage (à peine 2 axes, il rassure et permet de progresser très vite) hélas il n'existe pas de modèles (planeur ou avion) qui offre une plage de vitesse qui autorisent l'erreur et la conceptualisation- Le premier concepteur qui réalisera un modèle très lent, (profils épais, + volets hypersustentateurs, plus becs de bord d'attaque automatiques - genre Rallye ou fentes de bord d'attaque, genre Turbulent ou dispositif tel que le Fieseler 156 « Storch ..volets + bord d'attaque, + profils ) remportera une belle palme.
Ou alors, le mode étant ce qu'elle est, les nouveaux arrivants, toujours plus pressés, se déplaceront vers le pilotage assisté, de plus en plus pratiqué (cartes de vol etc..) pour voler seuls sans être dans un club. C'est une tendance lourde.
Le simulateur, je n'y crois pas du tout, mais c'est selon, tout dépend de son rapport au virtuel (le simulateur l'hiver, quand on sait "voler" oui...formidable), mais pas n'importe lequel.
