Débuter TRES rapidement

Pour faire de l'écolage en double, il faut : (1) trouver un club avec un terrain pas trop loin de chez soi (en proche couronne parisienne, c'est très rare) (2) que ce club pratique l'écolage avec le matériel adéquat (3) que le moniteur soit dispo en même temps que l'élève (4) que la météo le permette, donc : rares sont les séances d'écolage en toute logique. Le simu est dispo jours et nuits, c'est là son point fort, bien entendu qu'il ne remplace pas la réalité, mais avec une belle approche tout de même. Sur Realflight, j'ai choisi un gros biplan "Pitts S 2B" bien lourd qui "allonge" bien à l'atterrissage, et je trouve les images superbes et réalistes. Je viens juste d'être autonome en vol seul après 2 séances en double (merci à Christel du club de Wissous) et vraiment : merci le "simu", je ne regrette pas mes heures de répétition, seule façon pour que le cerveau "imprime" les actions/réactions.
 
Tu as appliqué la meilleure solution: Le simu, plus le club, et un easycub, et tu as complété par la motivation. Comme tu le dis, le club t'a offert un moniteur et prêté l'avion. Et puis pour ton premier modèle, tu seras rassuré d'avoir l'appui d'un moniteur. On a toujours plus la trouille sur le terrain car cette fois les casses ne sont plus fictives ... Les avions du simu sont souvent parfaits maintenant alors que je vois pas mal de "débutants" arriver fièrement avec leur construction, mais l'on découvre une aile un peu (ou pas mal) tordue, des dissymétries, des petites erreurs à corriger avant de voler.
Bien sûr, le club n'est pas toujours juste à coté, les membres ne sont pas au garde à vous en attendant le nouveau 24/24, mais ça reste la meilleure option avec un peu de patience et de communication pour se synchroniser.

Tu es bien parti et je te souhaite que ça continue longtemps.

Après cela dépend aussi de l'âge du débutant car j'en connais qui démarrent à 70 ans, donc d'une génération assez allergique à l'écran cathodique, et dans ce cas, sans le club est indispensable.

Jacques
 
J'ai fait aussi simu et doubles commandes. Le moniteur, (ou le pilote expérimenté) offre l'avantage de corriger les erreurs que tout débutant ne manque pas de commettre. Et puis, rien ne remplace l'ambiance d'un club...
 
Bonjour,

A tout cela s'ajoute un autre critère quasi incontournable, c'est l'adaptabilité des plus jeunes à appréhender des situations nouvelles...
Ils n'ont pas tous les blocages que l'on a, passé un certain âge (pour ne pas dire un âge certain).
J'en veux pour preuve la différence de progression entre mon petit-fils de 13 ans et un ami de bientôt 65 ans que j'école en parallèle (avec une double commande Graupner).

Après 3 après-midi de vol, mon petit-fils volait sans problème, pratiquement sans inversion des commandes, et posait son modèle dans l'axe de la piste et devant lui. Son pilotage est sérieux, concentré et il ne semble pas ressentir le moindre stress.
Dans le même temps, mon ami plus âgé n'est toujours pas capable de tenir une altitude constante et je suis sans cesse obligé de reprendre le modèle pour éviter le pire...

Après bien sûr, il y a des élèves plus ou moins doués :)orange:) mais le fait est là et je ne suis pas le seul à le dire.

patrick02:angel:
 
Les derniers articles de pédagogues et médecins semblent infirmer ce que tu dis. Il est certain que les jeunes ont généralement des pré requis dûs à la manipulation de consoles de jeu qui les aident. De plus, ils se fichent pas mal de casser un appareil un peu cher alors que les anciens non, ce qui occasionne un stress important négatif pour l'apprentissage. Cela dit, si la motivation est la même, il semblerait que l'apprentissage se fasse indépendamment de l'âge de l'apprenant.
On pourrait donc apprendre rapidement quasiment à tout âge pour peu que la motivation soit importante. C'est réconfortant pour nous, les vieux... Mais, avec l'habitude des jeux vidéos, les ados prennent vite une longueur d'avance dans la manipulation de nos radiocommandes grâce à l'habitude qu'ils ont des manettes de jeu.

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