Dans ma situation je ferai dans tous les cas les trois (simu, écolage et vol solo), mais je ne sais pas encore dans quelle proportion...
Ce qui m'importe pour l'instant, c'est de me donner le maximum de moyens d'arriver à un niveau de maîtrise suffisant pour être autonome.
Sans parler de compétition (je ne veux surtout pas en faire dans ce domaine), je suis quand même assez puriste et donc échanger (en parlant avec des moustachus ou en écolage) me paraît fondamental, non pas dans le but de faire les figures parfaites, mais pour m'améliorer à chaque fois, et ensuite pouvoir transmettre ça à mes enfants, s'ils en ont envie.
Dons les trois sont un tout indissociable et je comprends complètement d'autres approches d'apprentissage, pourvu que ça correspond à ce qu'on cherche et qu'on arrive aux objectifs qu'on peut se fixer.
Ma première expérience en club (et la seule d'ailleurs) a été ratée parce que j'ai naïvement imaginé et cru fermement que le club pouvait tout m'amener en terme d'apprentissage. Du coup, je n'ai pas considéré le simulateur comme indispensable, et c'est ce qui m'a perdu. Aujourd'hui, je veux aller au bout de ma démarche (et donc apprendre à piloter pour me faire plaisir et pouvoir en faire profiter), et pour ça je me donne les moyens : le simulateur est certes laborieux à pratiquer, surtout au début ; il faut se forcer, des fois, comprendre pourquoi ça ne fonctionne pas, etc. Mais maintenant, je sais que c'est à la fois indispensable et tellement formateur quand on comprend que c'est le seul moyen pour pratiquer des heures sans dépenser des fortunes ni accumuler les frustrations.
Et c'est là que je me souviens, étant petit, rêver de faire voler des avions radiocommandés. La seule différence est qu'à ce jeune âge que j'avais alors, les simulateurs n'existaient pas et les matériaux crahproof non plus. Donc ça décuple mon admiration envers tous ces pilotes qui ont passé bien plus d'heure à monter, mettre au point, réparer... qu'à voler.