Danger et sécurisation hélice

[HAL]

Celle racontée par manager je l'ai vécue ... et un certain nombre d'autres cas ou par chance il n'y a jamais eu de dégâts ni matériel ni physique. A chaque fois il y avait des sécurités efficaces mais simplement elles n'étaient pas activées ou j'ai fait une bêtise.

Gilles je ne dis pas que ce système n'est pas efficace, simplement il n'apporte pas une sécurité absolue et je n'aime pas le fait d'enlever la sécurité en étant à proximité de l'hélice. Tu peux accrocher le manche dez gaz après avoir coupé la sécurité si tu as gardé la radio à la main. Quelqu'un peut accrocher cette manette si tu as laissé la radio en zone pilote. Dans les deux cas il va falloir quelques secondes pour couper les gaz et on ne sait pas ce que l'avion va faire pendant ce temps. Et n'oublions pas que l'helice peut aussi blesser aux jambes.

C'est pour ça que pour moi la vraie sécurité est sur la radio. On met le modèle au sol, on se met derrière, radio dans les mains, et on enlève la sécurité. Pas de risque pour soi même et si jamais le manche des gaz est poussé par inadvertance et on peut reagir très vite dans ce cas parce qu'on tient la radio en position de pilotage.

Hal

 

[Acetronics2]

Bonjour,

UNE constante à respecter dans tout ceci ...

- la check list AVANT
- le débriefing APRES

Un modèle réduit n'est pas un jouet ... ne jamais l'oublier.

Quelque que soit le niveau de ruse/efficacité de vos protections, elles ne font que DERESPONSABILISER le pilote ou l'intervenant sur la machine ... et concourent à diminuer sa vigilance, ce qui constitue l'erreur fondamentale.

la prudence est un état d'esprit ... pas le total d'une addition chez " Hem côôôôt tech "

ou autres.

Que l'on me comprenne bien : je ne suis pas du tout contre le fait d'utiliser des sécurités ... bien au contraire !!! j'en installe autant que possible dans mes montages !
Il faut juste apprendre à ne jamais leur faire confiance ...

J'ai pu constater ça en atelier il y a déjà quelques années : il y avait bien une soit disant sécurité sur la presse " col de cygne", certes ... mais elle a démarré à l'instant où j'ai enclenché son disjoncteur ...
Heureusement j'étais seul et derrière la machine ...
ça a été réglé dans la 1/2 heure suivante ... avec interdiction d'approcher la machine avant fin des travaux ...

Maintenant, l'intervention de notre ami Gilles sent sérieusement le vécu ...

Alain

 

[schwalbe 1]

le peu d'électrique que j'ai fait l'a été avec des puissances élevées , j'ai toujours plus ou moins appliqué les même procédures qu'en thermique : jamais devant l'avion quand il est prêt au vol , accus branché au moment de voler et débranché aussitôt après le vol , pas d'attitude désinvolte et grande méfiance vis à vis de la motorisation ; malgré ça j'ai eu 1 ou 2 départs intempestifs par la traditionnelle sangle qui accroche le manche de gaz quand on ramasse la radio …. et là je plussois : la plus grande sécurité c'est d'avoir un utilisateur conscient des dangers et responsable et pas celui qui compte sur divers systèmes pour lui donner une illusion de sécurité … il y a toujours une faille

 

[ramboman]

Identifions le risque :
1. on branche ou débranche la batterie... occupe 2 mains
avec un shunt aussi...
avec un switch emcotec... une main... l'autre sur la radio !
et même sans main si on actibe le switch avec la radio...
2. action maladroite sur le manche... on a laissé trainer la radio...
verrouillage mécanique et/ou logique...
3. allumage de la mauvaise radio !?
La plupart des controleurs ne s'activent qu'avec un signal correct, thr à 0 !

Tous mes avions sont équipés du switch emcotec...
L'aimant se trouve sur le flanc du fuselage en arrière de l'aile, à droite...

Mais si je fais une chute après avoir tout activé... c'est parti

A moins d'utiliser la solution "nautique"... la câble au poignet qui coupe le moteur si on tombe à l'eau !

 

[colaisseau]

L'aimant qui coupe tout sera forcément inefficace un jour. Il faut donc autoriser de tout alimenter pour, par exemple tester le sens des débattements. Je pense indispensable de pouvoir couper le moteur seul et pour cela le cavalier sur le côté de l'avion est déjà pas mal. J'ai utilisé cette solution dès mon premier électrique vers 1980, avec mes packs Nicd de 16 éléments. Et puis ensuite, j'ai rajouté la goupille dans le manche.
Mais mon erreur, j'en suis le seul responsable: Ne pas faire confiance à un autre utilisateur.
Pourtant, il y a une semaine, ce même gars m'a demandé un coup de main pour son moteur, sur ce salaud d'avion qui m'avait mordu, qui refusait de monter en régime. Il a fallu que j'insiste et porte moi même l'avion sur le banc de démarrage pour bien le maintenir avant de brancher la batterie, bien à l'abri derrière. Et oui, les bonnes habitudes sont dures à prendre, meme Si c'est la personne qui m'avait emmené aux urgences ... Je m'en fout, j'insiste !!!

Jacques

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