L'article est très enthousiaste, trop peut-être. La problématique selon lui se résume à "Le développement massif de la voiture électrique fait face à deux freins majeurs. Le premier est incontestablement l'autonomie, tandis que le second est le temps de charge". Il en oublie un troisième non moins incontournable qui est la capacité de production et surtout celle des réseaux de distribution qui sont totalement incapables de répondre en pointe (production) et en intensité (réseau) aux intensités qui seraient appelées si tout le monde disposait de voitures équipées de telles batteries.
Et ce n'est pas, de très loin, avec nos réseaux actuels et des éoliennes qu'on pourra y parvenir. Donc, les voir disponibles en 2024-2025, en admettant que ce soit vrai, ne concernera au mieux qu'une poignée de happy few. Enfin, l'emploi du conditionnel sur le poids des batteries et une conclusion d'un TRL pas abouti versus une lancée imminente des chaînes de production fait penser qu'on déroule un plan de com en vue d'un appel au financement externe (entrée en bourse ?).
Après, c'est comme tout progrès, il y aura nécessairement des retombées sur les applications satellites comme le modélisme, un jour.