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L’aérographie « pas à pas»
Ce travail se veut simple il y aura donc des points que je n’approfondirai pas ou que j’omettrai, mais je reste à disposition pour donner (ou recevoir) des conseils.
-Matériel :
- L’aérographe » il peut être simple action, double.
Le fonctionnement : la peinture est pulvérisée par l’effet de dépression que produit l’air à la sortie de la tête.
Les différences :
Le « simple action », pulvérise la peinture par succions par simple pression sur une gâchette qui ouvre le débit de l’air. Il est utilisable pour des moyennes surface et des travaux peu précis, il peut être comparé à une bombe de peinture, mais par compensation d’astuce et de technique on peut faire de belles choses.
Le « double action », permet le dosage indépendamment du débit de l’air et de la peinture. C’est l’outil de la retouche et des travaux précis et sans limite, sauf celle des mains et de la tête qui le commande (un peu comme les VGM). Diamètre de la buse entre 0.2 à 0.4 avec des pièces de rechange facile à trouver (évitez les 1er prix) quelques godets, joins si nécessaire, buse et aiguille (c’est fragile, fin et ça se tord très vite !) je recommande les « Paache » ils ont des kits bien complet et ils sont courant.
Il y a une catégorie hybride que je nommerais les « mixé ». C’est un aérographe « simple action » où le débit de peinture peut être dosé mais pas le débit d’air. C’est le pistolet de peintre plus prévu pour de travaux de grande surface.
Comme tout outil il faut un entretien régulier, nettoyage (attention les aiguilles et buses sont fragiles), graissage du mécanisme, pour ce dernier point je préconise de la vaseline aussi utiliser pour les joints si l’aérographe en est équipé comme mon « dévilbs » (qui est un vrais bijoux !)
La prise en main d’un aérographe est un point non négligeable c’est ce qui différencie aussi un aérographe de marque, de qualité et de prix supérieur à un modèle à bas prix, le deuxième point c’est les pièces de rechange le choix des jeux de buses et aiguilles qui permet des travaux de finesse ou de préparation.
Il y a aussi dans les aérographes deux types d’alimentation par gravité ou par sussions ce qui influe sur la prise en mains et d’autre petites contraintes.
La dimension des buses, la règle est simple plus c’est petit plus c’est pour des travaux minutieux. Ce choix se fera en fonction des travaux pour des retouches et dessins je conseil du 0,2 mm (ce qui demande une peinture à pigments fins !) pour des travaux moins précis et pour les grandes surfaces je prends du 0,5 mm, la consommation s’en ressent et il est donc utile de pouvoir changer la taille du godet.
Mon conseil : le kit « Paashe VLS » c’est une marque, les pièces se trouvent sans souci tout comme les accessoires. De plus le kit VLS est a mon avis un bon compromis pour qui veut persister dans le domaine, livre avec deux jeux d’aiguilles et de buse de taille différente et de godet interchangeable. De plus il est solide une référence ! SAV garantie !!
-Le compresseur : évitez les bouteilles sous pression, ça revient cher à la longue et le débit est inconstant. Il y a 2 types de compresseurs de même que les bouteilles, évitez les petits compresseur à membrane, du moins s’ils ne sont pas équipés de cuve car on doit, pour ne pas les détériorer, respecter une règle importante de temps de fonctionnement et de repos (c’est quasiment plus chiant qu’une bouteille). De même évitez le gros compresseur de chantier, quand il se met en route ça vibre, fait du bruit et surtout ça effraye, c’est toujours quand on ne s’y attend pas qu’il démarre.
En résumé l’idéal est un petit compresseur silencieux qui ne vibre pas beaucoup avec une cuve un manomètre et un filtre.
La pression d’utilisation est de 0,6 à 2,5 bar il est donc important de pouvoir régler la pression et qu’elle soit constante.
Prévoyez aussi les petits accessoires tuyau, raccords, etc…
La peinture : je ne m’étendrai pas sur ce sujet il dépendra de plusieurs critères, j’ai après plusieurs essais trouvé celle qui me convient le plus c’est la « schmincke » elle a des avantages, dont une pigmentation très fine, elle se travaille bien.
On ne peint pas à la bombe ! L’effet couvrant s’obtient par couches successives sans trop charger.
Souvent les peintures à haut pouvoir couvrant ont un gros défaut elles bouchent très vite les buses et si ça « crachote » au mauvais moment ça peu ruiner tout le travail !
Il faudra donc diluer, mais là encore la matière du support à peindre obligera ou d’utiliser un diluant spécifique ou de ne pas trop diluer si celui ci n’est pas absorbant au risque d’avoir un effet « goutte d’eau ». La finesse de pigmentation ne joue pas sur la dilution mais sur le diamètre des jeux de buse a employer, plus c’est fin plus le diamètre pourra être réduit et plus on pourra travailler en finesse.
Si l’on utilise de l’acrylique en tube type « gouache » il faudra la diluer mais ce n’est pas en la diluant que sa pigmentation sera plus fine elle couvrira moins bien et se pulvérisera mieux.
Sur des matières plastiques, synthétiques, ou métalliques, je ne dilue pas la peinture vu qu’elles n’ont pas de pouvoir absorbant sur du papier je monte jusqu’à un pour dix, c'est-à-dire une goutte de peinture pour dix de solvant, pour des raison de coût et de santé je conseil de l’eau dans le cas de l’acrylique, il existe des diluants spécifiques à tous types et marques de peinture.
Je ne m’étalerai pas sur ce sujet car il y a « x » marques et types à vous de faire votre choix le mien est fait et je ne le regrette pas car il y a des possibilités d’adjoindres des paillettes nacre ou métallisées, une palette de couleurs fluo et autres. Il y a de quoi faire mais ça a sont coût, de préférence optez pour une peinture solvable à l’eau ce qui simplifie le nettoyage et garantie une grande compatibilité avec les supports. Attention les vernis eux doivent être compatibles avec le support et votre peinture !!
Les Divers :
Scotch papier légèrement adhésif (type peintre), cutter & scalpel, crayon, marqueur indélébile, 3 tailles de pinceaux, coton tige, petit godet, coton, feuille de papier, papier « bristol », papier journal, essuie tout, un support pour l’aérographe, une pipette et une petite boîte de carton*.
(*La boîte en carton servira de vidoir pour l’aérographe, pour cela faites un trou de 2 à 3 cm de diamètre dans le couvercle et mettez quelques morceaux d’essuie tout fripé ou du coton dedans).
-Etude projet :
On ne se lance pas dans une déco sans avoir étudié le projet je me fais un brouillon avec vue de dessus / dessous, coté gauche et droit.
Ces vues me permettront d’implanter mon décor et de faire un montage, c’est mon brouillon.
Les idées décos sont simples à trouver grâce à « Internet » et ses fonctions recherches.
Par exemple un « Toon’s » comme « Vil Coyote » on y trouve tout pas besoin de savoir dessiner où même de calquer on se l’imprime à la bonne taille directement sur du papier « bristol », une copie par couleur (en général) pour faire les caches rigides et réutilisables
Préparation du matériel :
Evitez les ateliers poussiéreux et encombrés. Un plan de travail dégagé et propre est de rigueur. Les outils doivent être à porté de main.
1- Le plan de découpe pour les caches et de peinture
2- Les outils principaux : l’aérographe, la peinture, le cutter, pinceau, le scotch, les caches, le rouleau d’essuie tout, le carton, le compresseur (cuve pleine pour commencer), un peu d’eau dans une pipette.
3- Mettez le brouillon et le motif bien à vue.
4- Le support à peindre prêt, propre et dégraissé, lavez vous les mains avant.
5- Régler la pression selon les travaux, faible afin d’éviter que les caches se lèvent 1,2 a 2 bar mais elle peut être inférieur ou supérieur selon les travaux a vous de voir selon vos besoins et votre matériel.
L’échauffement :
Préalablement il est conseillé de s’entraîner et de s’échauffer.
Il faut connaître son aérographe.
1- Faite connaissance avec votre matériel en faisant des points proche de la feuille et en s’éloignant, peignez à différentes distances et regardez l’effet. Cela permet aussi de savoir a quel distance on doit peindre et l’effet obtenu, car cette distance est variable selon les travaux
2- Peignez des lignes parallèles, elles doivent être droites et constantes, il ne doit pas y avoir de points ou de lignes plus gros (signe d’un arrêt ou mauvais dosage). Cest le bras qui se déplace et non le poigné, ce n’est pas un pistolet de carrossier ! ce ci est une règle de base en aérographie, et une erreur très fréquente.
3- Puis écrivez un mot par exemple « aérographe » là aussi il ne doit pas y avoir de points et de traits plus gros. Cela vous permet de voir quel est la vitesse et le débit qu’il faut
4- prenez une feuille de papier bristol, votre aérographe et faites un trait avec un dégradé.
5- Faites un cache avec un rond et un oblong de belle taille et faite un dégradé.
Ce n’est pas du gaspillage de s’entraîner un peu car il vaut mieux rater un brouillon qu’un modèle.
La technique :
Il est quasiment impossible de ne pas utiliser de caches ou masque en aérographie. Il existe 2 types : les autocollants souples et souvent non réutilisables et les rigides avec l’avantage d’être réutilisable plusieurs fois. Les masques sont des outils qui permettent de camoufler une partie qui ne doit pas être peinte (ou la protéger si elle l’est déjà). Il faut un peu de réflexion avant de faire un masque, selon la forme du support, des parties à peindre et la complexité du dessin on choisira l’une ou l’autre méthode. Voulant rester dans un sujet simple pour commencer je parlerai des caches rigides et réutilisables. Leur utilisation est simple et par montage on peu faire de très belles choses.
Gardez les bien car vous verrez c’est du boulot de faire les découpes.
Leur maintien se fera avec la main libre et propre il n’y a rien de pire que des traces de doigts ! Ou avec des morceaux de scotch mais attention le scotch peu arracher un peu de peinture lorsqu’on l’enlève ou laisser un peu de colle sur le support veiller a ce qu’il ne soit pas trop adhérant.
Les caches se découpent avec un scalpel bien aiguisé si possible sur un plan de découpe ui protège sa pointe. Un plan en « formica » type plan de travail de cuisine est trop dur et l’abîmerai très vite un panneau en bois naturel gène la découpe précise a cause des fibres et les panneaux agglomérés sont souvent trop granuleux.
1-Le damier :
La plupart du temps les damiers demandent un travail long et fastidieux car le travail préliminaire de masquage se fait en collant des morceaux autocollants carré afin de camoufler les parties non peintes. Il y a plus simple c’est d’utiliser un cache en « dé de 5 ».
Certes il ne faut pas bomber mais travailler délicatement et surtout ne pas vouloir couvrir en un passage (c’est ce qui différencie un tague d’un dessin fait à l’aérographe).
Perso ce sont les petites retouches qui donnent le petit « + » à un travail, un damier c’est fade on va donc lui donner un petit effet d’ombrage
2- La fissure, l’éclaire et marbrure :
« Rien de plus simple » je répèterai ça souvent et vous verrez c’est vrai !
On déchire une feuille bristol en 2 plus ou moins linéairement selon convenance.
En passant le long du bord de la déchirure on obtient cet effet.
Comme pour le sujet d’avant et suivant c’est le petit travail de retouche supplémentaire qui donne le petit « + », je repasse avec plusieurs couleurs ce qui, accentue l’effet et j’utilise un feutre pointe fine pour accentuer le bord. Cette technique permet aussi de faire des marbrures à ce moment la on repasse avec l’aérographe le long du bord en vaporisant.
Une première composition de ces deux premières techniques et le résultat :
[IMG=http://img684.imageshack.us/img684/1430/delta4.jpg][/IMG]
3- L’étoile et son auréole :
Le fond étant peint.
On le laissera sécher et durant ce temps vous allez préparer le cache qui consiste à couper dans du bristol une croix de 1mm de large.
On pointe le centre du cache et on s’éloigne en tirant la gâchette, puis on pivote le cache de 45° et on recommence, on obtient une étoile a huit branches comme suivant.
Pour finir on pointe le centre de l’étoile et on s’éloigne, ce qui rend cet effet de flou central.
L’auréole s’obtient en posant un cache rond sur l’étoile, on pointe le centre et idem on s’éloigne, plus on s’éloigne plus la projection est diffusée.
Le petit « + » se fera en faisant crachoter l’aérographe puis en vaporisant une petite voie lactée.
Voila c’est fini.
En ce qui concerne l’effet « crachoté » qui donne des petites étoiles lointaines, il s’obtient en tirant la gâchette sans actionner le débit d’air, une fois relâché on actionne l’air et l’aérographe crachote. (ça vous arrivera peut être aussi un jours sans que soit voulu quand la peinture bouche la buse ou qu’il y a agglutination de peinture autour de la sortie, ce sera moins rigollot !)
4- La tôle riveté :
On commencera par préparer un cache avec une feuille bristol, grâce à une perforatrice on fait des trous le long du bord. Le travail consiste à peindre des petites demi lunes sur chaque trou.
Il faut donc être assez près pour une projection précise et tourner en oblong autour de chaque rivet
Là encore ce sont les retouches qui rendront la finesse au travail, en utilisant plusieurs couleurs. La tôle à souvent un effet bleuté je passe donc avec du bleu et du noir.
5- L’éclat de tôle :
On découpe un cache selon les formes voulues.
N’oubliez pas les effets d’ombre c’est le petit « + » il se voit bien sur le résultat final.
Le résultat d’une deuxième composition avec les sujets 4 - 5 – 6.
6- Le signe tribal :
Pour ceux qui ne savent pas dessiner le net fournit plein d’images qu’il suffit d’imprimer sur une feuille bristol qu’il suffira de découper, mais attention pas n’importe comment.
Pensez qu’un cache intérieur doit avoir une liaison avec l’extérieur.
Là encore même si le sujet est simple on peu lui changer l’effet en faisant un dégradé ou utiliser plusieurs couleurs pour le même sujet. Ce sont ces travaux de détail qui le rendront unique à tous les coups. Ces motifs sont assez simples a réaliser et font de l’effet.
7-Le chiffre :
Idem que le signe tribal on utilisera un cache simple à faire pour le « 1, 2, 3, 5,7 » et le 0, 4, 6, 8, et 9 ? C’est simple à comprendre si on utilise des caches rigides réutilisables en bristol. Il faut toujours que le centre soit relier à l’extérieur dans le cas d’une utilisation de caches type autocollant on ne se pose pas la question mais dans le nôtre il faudra jouer d’astuce soit en utilisant 2 caches, soit en jouant sur le graphisme.
8- « the Vill Coyote »:
On peut utiliser la méthode des caches pour des sujets demandant plusieurs couleurs comme les sujet précédents.
En premier on dessine (ou imprime) le motif et on étudie le dessin nombre de couleurs, souvent égale au nombre de caches.
Ici il se compose de deux caches.
Comme je dis toujours l’aérographie c’est pas un vulgaire tague qu’un clampin a fait sur le mur du coin (il y a des tagues très poussée et qui sont à noter comme Å“uvre d’art !).
Il ne suffira donc pas de prendre ces deux caches de les bomber et voila, non ! Il y a des détails à rajouter et on repassera toujours à main levée sur certains points pour les effets d’ombres.
Pour ceux qui ne maîtrise pas trop leur aérographe ou ne savent pas bien dessiner, il suffit de se faire des caches qui serviront de repères. En pulvérisant finement le contour à peindre et de repasser pardessus à main levée.
Les effets d’ombre ne sont pas net, la bouche, le petit reflet de lumière dans ses yeux autant de détails qu’il faudra faire a main levée.
9-Le poulet fou :
Idem que l’ami « coyote » il y a plusieurs caches, je ne m’étendrai donc pas sur ce sujet. Mais vous aurez remarqué un détail sur lequel j’avais bien insisté dans les sujets précédents ?!?!
Et oui son sourire doit rester blanc, ainsi que ses yeux. Le cache du bec ne peut être relié au cache de sa dentition, ni celui de la tête à celui des yeux. On les masquera au scotch papier comme celui des peintres ou en utilisant un cache et en vaporisant de la couleur blanche couvrante sur ces parties, il restera les petits détails comme les petits reflets de lumière sur ses dents, ses paupières, le bec et les yeux à faire à main levé.
10- La tête de lion :
Le meilleur pour la fin, ça demande de la minutie pour la découpe des deux caches.
L’étude des caches est très importante pour ce sujet et il faut un peu maîtriser l’aérographe
Le premier cache me sert a faire le contour en noir le second permet de couvrir et peindre le visage. Je peu x donc très bien réutiliser le premier cache pour un autre motif.
Le cache du visage aussi peut être réutilisé hors du sujet type « flaming ».
Il faut bien étudier les caches et faire attention a ne pas couper dans un lien et d’avoir bien toutes les parties reliées.
Après avoir vaporisé la couleur noir, je peinds la couleur jaune ce qui couvre un peu les trais noir du visage, mais c’est voulu car ces trais sont trop net du au cache et me serviront comme repère en repassant à main levé ce qui adoucira les contours et ré accentuera les parties noires.
Après ce travail la tête est presque finie je fait mes petite retouches de blanc pour l’iris des yeux et le petit « + » ici se fera en reprenant le cache n°1 de contour en le décalant et en repassant sur les extrémités.
C’est une tête qui fait de l’effet et le ton est donné !
Ce sera agressif !
Attention quand même de ne pas l’être de trop ce serait dommage de détruire un beau modèle ! D’autant plus qu’on vous pardonnera de ne pas voler comme un as mais de le mètre au tas ça non !
C’est la fin J’espère que j’ai assez bien expliqué les bases en vous donnent envie et quelques idées.
Avec ces 10 petits exemples on peu déjà composer de belles déco après c’est votre imagination et la maîtrise qui viendra au fur et à mesure qui vous permettrons de progresser.
Et pour finir quelques petite composition, mais bon soyez original et ne copier pas bêtement mais on peu s’en inspirer mais ce serai dommage d’avoir personnalisé un modèle et de retrouver 10x le même à une couleur prêt lors d’une rencontre.
Je reste à vôtre disposition pour des conseils ou des remarques, mais je ne vais quand même pas vous pré mâcher tout votre boulot, si on personnalise son modèle ça doit resté un travail personnel, non ?!?!
le premier « trol » que j’ai peint avec les rivets, et il en faut pour assembler ce bestiau !
D’autres kits tout frais !
Et pour finir un « Knuffel Bad chiken ! » et un bis plan perso inspiré de la pub coca avec l’ours et ses oursons et deux têtes de loup fait a main levé a l’arrache pour remplir les bouts d’ailes.
ça Jet ! Kit F15 GWS d’origine blanc en déco « tiger » !
Quelques déco que vous aurez peut etre ici :
http://www.asset-models.com/fr/html/pc_home.php
@ bienôt
Eric PERZ (joebarrtem@yahoo,fr)
-tous droits réservés publication sans autorisation interdites !
Ce travail se veut simple il y aura donc des points que je n’approfondirai pas ou que j’omettrai, mais je reste à disposition pour donner (ou recevoir) des conseils.
-Matériel :
- L’aérographe » il peut être simple action, double.
Le fonctionnement : la peinture est pulvérisée par l’effet de dépression que produit l’air à la sortie de la tête.
Les différences :
Le « simple action », pulvérise la peinture par succions par simple pression sur une gâchette qui ouvre le débit de l’air. Il est utilisable pour des moyennes surface et des travaux peu précis, il peut être comparé à une bombe de peinture, mais par compensation d’astuce et de technique on peut faire de belles choses.
Le « double action », permet le dosage indépendamment du débit de l’air et de la peinture. C’est l’outil de la retouche et des travaux précis et sans limite, sauf celle des mains et de la tête qui le commande (un peu comme les VGM). Diamètre de la buse entre 0.2 à 0.4 avec des pièces de rechange facile à trouver (évitez les 1er prix) quelques godets, joins si nécessaire, buse et aiguille (c’est fragile, fin et ça se tord très vite !) je recommande les « Paache » ils ont des kits bien complet et ils sont courant.
Il y a une catégorie hybride que je nommerais les « mixé ». C’est un aérographe « simple action » où le débit de peinture peut être dosé mais pas le débit d’air. C’est le pistolet de peintre plus prévu pour de travaux de grande surface.
Comme tout outil il faut un entretien régulier, nettoyage (attention les aiguilles et buses sont fragiles), graissage du mécanisme, pour ce dernier point je préconise de la vaseline aussi utiliser pour les joints si l’aérographe en est équipé comme mon « dévilbs » (qui est un vrais bijoux !)
La prise en main d’un aérographe est un point non négligeable c’est ce qui différencie aussi un aérographe de marque, de qualité et de prix supérieur à un modèle à bas prix, le deuxième point c’est les pièces de rechange le choix des jeux de buses et aiguilles qui permet des travaux de finesse ou de préparation.
Il y a aussi dans les aérographes deux types d’alimentation par gravité ou par sussions ce qui influe sur la prise en mains et d’autre petites contraintes.
La dimension des buses, la règle est simple plus c’est petit plus c’est pour des travaux minutieux. Ce choix se fera en fonction des travaux pour des retouches et dessins je conseil du 0,2 mm (ce qui demande une peinture à pigments fins !) pour des travaux moins précis et pour les grandes surfaces je prends du 0,5 mm, la consommation s’en ressent et il est donc utile de pouvoir changer la taille du godet.
Mon conseil : le kit « Paashe VLS » c’est une marque, les pièces se trouvent sans souci tout comme les accessoires. De plus le kit VLS est a mon avis un bon compromis pour qui veut persister dans le domaine, livre avec deux jeux d’aiguilles et de buse de taille différente et de godet interchangeable. De plus il est solide une référence ! SAV garantie !!
-Le compresseur : évitez les bouteilles sous pression, ça revient cher à la longue et le débit est inconstant. Il y a 2 types de compresseurs de même que les bouteilles, évitez les petits compresseur à membrane, du moins s’ils ne sont pas équipés de cuve car on doit, pour ne pas les détériorer, respecter une règle importante de temps de fonctionnement et de repos (c’est quasiment plus chiant qu’une bouteille). De même évitez le gros compresseur de chantier, quand il se met en route ça vibre, fait du bruit et surtout ça effraye, c’est toujours quand on ne s’y attend pas qu’il démarre.
En résumé l’idéal est un petit compresseur silencieux qui ne vibre pas beaucoup avec une cuve un manomètre et un filtre.
La pression d’utilisation est de 0,6 à 2,5 bar il est donc important de pouvoir régler la pression et qu’elle soit constante.
Prévoyez aussi les petits accessoires tuyau, raccords, etc…
La peinture : je ne m’étendrai pas sur ce sujet il dépendra de plusieurs critères, j’ai après plusieurs essais trouvé celle qui me convient le plus c’est la « schmincke » elle a des avantages, dont une pigmentation très fine, elle se travaille bien.
On ne peint pas à la bombe ! L’effet couvrant s’obtient par couches successives sans trop charger.
Souvent les peintures à haut pouvoir couvrant ont un gros défaut elles bouchent très vite les buses et si ça « crachote » au mauvais moment ça peu ruiner tout le travail !
Il faudra donc diluer, mais là encore la matière du support à peindre obligera ou d’utiliser un diluant spécifique ou de ne pas trop diluer si celui ci n’est pas absorbant au risque d’avoir un effet « goutte d’eau ». La finesse de pigmentation ne joue pas sur la dilution mais sur le diamètre des jeux de buse a employer, plus c’est fin plus le diamètre pourra être réduit et plus on pourra travailler en finesse.
Si l’on utilise de l’acrylique en tube type « gouache » il faudra la diluer mais ce n’est pas en la diluant que sa pigmentation sera plus fine elle couvrira moins bien et se pulvérisera mieux.
Sur des matières plastiques, synthétiques, ou métalliques, je ne dilue pas la peinture vu qu’elles n’ont pas de pouvoir absorbant sur du papier je monte jusqu’à un pour dix, c'est-à-dire une goutte de peinture pour dix de solvant, pour des raison de coût et de santé je conseil de l’eau dans le cas de l’acrylique, il existe des diluants spécifiques à tous types et marques de peinture.
Je ne m’étalerai pas sur ce sujet car il y a « x » marques et types à vous de faire votre choix le mien est fait et je ne le regrette pas car il y a des possibilités d’adjoindres des paillettes nacre ou métallisées, une palette de couleurs fluo et autres. Il y a de quoi faire mais ça a sont coût, de préférence optez pour une peinture solvable à l’eau ce qui simplifie le nettoyage et garantie une grande compatibilité avec les supports. Attention les vernis eux doivent être compatibles avec le support et votre peinture !!
Les Divers :
Scotch papier légèrement adhésif (type peintre), cutter & scalpel, crayon, marqueur indélébile, 3 tailles de pinceaux, coton tige, petit godet, coton, feuille de papier, papier « bristol », papier journal, essuie tout, un support pour l’aérographe, une pipette et une petite boîte de carton*.
(*La boîte en carton servira de vidoir pour l’aérographe, pour cela faites un trou de 2 à 3 cm de diamètre dans le couvercle et mettez quelques morceaux d’essuie tout fripé ou du coton dedans).
-Etude projet :
On ne se lance pas dans une déco sans avoir étudié le projet je me fais un brouillon avec vue de dessus / dessous, coté gauche et droit.
Ces vues me permettront d’implanter mon décor et de faire un montage, c’est mon brouillon.
Les idées décos sont simples à trouver grâce à « Internet » et ses fonctions recherches.
Par exemple un « Toon’s » comme « Vil Coyote » on y trouve tout pas besoin de savoir dessiner où même de calquer on se l’imprime à la bonne taille directement sur du papier « bristol », une copie par couleur (en général) pour faire les caches rigides et réutilisables
Préparation du matériel :
Evitez les ateliers poussiéreux et encombrés. Un plan de travail dégagé et propre est de rigueur. Les outils doivent être à porté de main.
1- Le plan de découpe pour les caches et de peinture
2- Les outils principaux : l’aérographe, la peinture, le cutter, pinceau, le scotch, les caches, le rouleau d’essuie tout, le carton, le compresseur (cuve pleine pour commencer), un peu d’eau dans une pipette.
3- Mettez le brouillon et le motif bien à vue.
4- Le support à peindre prêt, propre et dégraissé, lavez vous les mains avant.
5- Régler la pression selon les travaux, faible afin d’éviter que les caches se lèvent 1,2 a 2 bar mais elle peut être inférieur ou supérieur selon les travaux a vous de voir selon vos besoins et votre matériel.
L’échauffement :
Préalablement il est conseillé de s’entraîner et de s’échauffer.
Il faut connaître son aérographe.
1- Faite connaissance avec votre matériel en faisant des points proche de la feuille et en s’éloignant, peignez à différentes distances et regardez l’effet. Cela permet aussi de savoir a quel distance on doit peindre et l’effet obtenu, car cette distance est variable selon les travaux
2- Peignez des lignes parallèles, elles doivent être droites et constantes, il ne doit pas y avoir de points ou de lignes plus gros (signe d’un arrêt ou mauvais dosage). Cest le bras qui se déplace et non le poigné, ce n’est pas un pistolet de carrossier ! ce ci est une règle de base en aérographie, et une erreur très fréquente.
3- Puis écrivez un mot par exemple « aérographe » là aussi il ne doit pas y avoir de points et de traits plus gros. Cela vous permet de voir quel est la vitesse et le débit qu’il faut
4- prenez une feuille de papier bristol, votre aérographe et faites un trait avec un dégradé.
5- Faites un cache avec un rond et un oblong de belle taille et faite un dégradé.
Ce n’est pas du gaspillage de s’entraîner un peu car il vaut mieux rater un brouillon qu’un modèle.
La technique :
Il est quasiment impossible de ne pas utiliser de caches ou masque en aérographie. Il existe 2 types : les autocollants souples et souvent non réutilisables et les rigides avec l’avantage d’être réutilisable plusieurs fois. Les masques sont des outils qui permettent de camoufler une partie qui ne doit pas être peinte (ou la protéger si elle l’est déjà). Il faut un peu de réflexion avant de faire un masque, selon la forme du support, des parties à peindre et la complexité du dessin on choisira l’une ou l’autre méthode. Voulant rester dans un sujet simple pour commencer je parlerai des caches rigides et réutilisables. Leur utilisation est simple et par montage on peu faire de très belles choses.
Gardez les bien car vous verrez c’est du boulot de faire les découpes.
Leur maintien se fera avec la main libre et propre il n’y a rien de pire que des traces de doigts ! Ou avec des morceaux de scotch mais attention le scotch peu arracher un peu de peinture lorsqu’on l’enlève ou laisser un peu de colle sur le support veiller a ce qu’il ne soit pas trop adhérant.
Les caches se découpent avec un scalpel bien aiguisé si possible sur un plan de découpe ui protège sa pointe. Un plan en « formica » type plan de travail de cuisine est trop dur et l’abîmerai très vite un panneau en bois naturel gène la découpe précise a cause des fibres et les panneaux agglomérés sont souvent trop granuleux.
1-Le damier :
La plupart du temps les damiers demandent un travail long et fastidieux car le travail préliminaire de masquage se fait en collant des morceaux autocollants carré afin de camoufler les parties non peintes. Il y a plus simple c’est d’utiliser un cache en « dé de 5 ».
Certes il ne faut pas bomber mais travailler délicatement et surtout ne pas vouloir couvrir en un passage (c’est ce qui différencie un tague d’un dessin fait à l’aérographe).
Perso ce sont les petites retouches qui donnent le petit « + » à un travail, un damier c’est fade on va donc lui donner un petit effet d’ombrage
2- La fissure, l’éclaire et marbrure :
« Rien de plus simple » je répèterai ça souvent et vous verrez c’est vrai !
On déchire une feuille bristol en 2 plus ou moins linéairement selon convenance.
En passant le long du bord de la déchirure on obtient cet effet.
Comme pour le sujet d’avant et suivant c’est le petit travail de retouche supplémentaire qui donne le petit « + », je repasse avec plusieurs couleurs ce qui, accentue l’effet et j’utilise un feutre pointe fine pour accentuer le bord. Cette technique permet aussi de faire des marbrures à ce moment la on repasse avec l’aérographe le long du bord en vaporisant.
Une première composition de ces deux premières techniques et le résultat :
[IMG=http://img684.imageshack.us/img684/1430/delta4.jpg][/IMG]
3- L’étoile et son auréole :
Le fond étant peint.
On le laissera sécher et durant ce temps vous allez préparer le cache qui consiste à couper dans du bristol une croix de 1mm de large.
On pointe le centre du cache et on s’éloigne en tirant la gâchette, puis on pivote le cache de 45° et on recommence, on obtient une étoile a huit branches comme suivant.
Pour finir on pointe le centre de l’étoile et on s’éloigne, ce qui rend cet effet de flou central.
L’auréole s’obtient en posant un cache rond sur l’étoile, on pointe le centre et idem on s’éloigne, plus on s’éloigne plus la projection est diffusée.
Le petit « + » se fera en faisant crachoter l’aérographe puis en vaporisant une petite voie lactée.
Voila c’est fini.
En ce qui concerne l’effet « crachoté » qui donne des petites étoiles lointaines, il s’obtient en tirant la gâchette sans actionner le débit d’air, une fois relâché on actionne l’air et l’aérographe crachote. (ça vous arrivera peut être aussi un jours sans que soit voulu quand la peinture bouche la buse ou qu’il y a agglutination de peinture autour de la sortie, ce sera moins rigollot !)
4- La tôle riveté :
On commencera par préparer un cache avec une feuille bristol, grâce à une perforatrice on fait des trous le long du bord. Le travail consiste à peindre des petites demi lunes sur chaque trou.
Il faut donc être assez près pour une projection précise et tourner en oblong autour de chaque rivet
Là encore ce sont les retouches qui rendront la finesse au travail, en utilisant plusieurs couleurs. La tôle à souvent un effet bleuté je passe donc avec du bleu et du noir.
5- L’éclat de tôle :
On découpe un cache selon les formes voulues.
N’oubliez pas les effets d’ombre c’est le petit « + » il se voit bien sur le résultat final.
Le résultat d’une deuxième composition avec les sujets 4 - 5 – 6.
6- Le signe tribal :
Pour ceux qui ne savent pas dessiner le net fournit plein d’images qu’il suffit d’imprimer sur une feuille bristol qu’il suffira de découper, mais attention pas n’importe comment.
Pensez qu’un cache intérieur doit avoir une liaison avec l’extérieur.
Là encore même si le sujet est simple on peu lui changer l’effet en faisant un dégradé ou utiliser plusieurs couleurs pour le même sujet. Ce sont ces travaux de détail qui le rendront unique à tous les coups. Ces motifs sont assez simples a réaliser et font de l’effet.
7-Le chiffre :
Idem que le signe tribal on utilisera un cache simple à faire pour le « 1, 2, 3, 5,7 » et le 0, 4, 6, 8, et 9 ? C’est simple à comprendre si on utilise des caches rigides réutilisables en bristol. Il faut toujours que le centre soit relier à l’extérieur dans le cas d’une utilisation de caches type autocollant on ne se pose pas la question mais dans le nôtre il faudra jouer d’astuce soit en utilisant 2 caches, soit en jouant sur le graphisme.
8- « the Vill Coyote »:
On peut utiliser la méthode des caches pour des sujets demandant plusieurs couleurs comme les sujet précédents.
En premier on dessine (ou imprime) le motif et on étudie le dessin nombre de couleurs, souvent égale au nombre de caches.
Ici il se compose de deux caches.
Comme je dis toujours l’aérographie c’est pas un vulgaire tague qu’un clampin a fait sur le mur du coin (il y a des tagues très poussée et qui sont à noter comme Å“uvre d’art !).
Il ne suffira donc pas de prendre ces deux caches de les bomber et voila, non ! Il y a des détails à rajouter et on repassera toujours à main levée sur certains points pour les effets d’ombres.
Pour ceux qui ne maîtrise pas trop leur aérographe ou ne savent pas bien dessiner, il suffit de se faire des caches qui serviront de repères. En pulvérisant finement le contour à peindre et de repasser pardessus à main levée.
Les effets d’ombre ne sont pas net, la bouche, le petit reflet de lumière dans ses yeux autant de détails qu’il faudra faire a main levée.
9-Le poulet fou :
Idem que l’ami « coyote » il y a plusieurs caches, je ne m’étendrai donc pas sur ce sujet. Mais vous aurez remarqué un détail sur lequel j’avais bien insisté dans les sujets précédents ?!?!
Et oui son sourire doit rester blanc, ainsi que ses yeux. Le cache du bec ne peut être relié au cache de sa dentition, ni celui de la tête à celui des yeux. On les masquera au scotch papier comme celui des peintres ou en utilisant un cache et en vaporisant de la couleur blanche couvrante sur ces parties, il restera les petits détails comme les petits reflets de lumière sur ses dents, ses paupières, le bec et les yeux à faire à main levé.
10- La tête de lion :
Le meilleur pour la fin, ça demande de la minutie pour la découpe des deux caches.
L’étude des caches est très importante pour ce sujet et il faut un peu maîtriser l’aérographe
Le premier cache me sert a faire le contour en noir le second permet de couvrir et peindre le visage. Je peu x donc très bien réutiliser le premier cache pour un autre motif.
Le cache du visage aussi peut être réutilisé hors du sujet type « flaming ».
Il faut bien étudier les caches et faire attention a ne pas couper dans un lien et d’avoir bien toutes les parties reliées.
Après avoir vaporisé la couleur noir, je peinds la couleur jaune ce qui couvre un peu les trais noir du visage, mais c’est voulu car ces trais sont trop net du au cache et me serviront comme repère en repassant à main levé ce qui adoucira les contours et ré accentuera les parties noires.
Après ce travail la tête est presque finie je fait mes petite retouches de blanc pour l’iris des yeux et le petit « + » ici se fera en reprenant le cache n°1 de contour en le décalant et en repassant sur les extrémités.
C’est une tête qui fait de l’effet et le ton est donné !
Ce sera agressif !
Attention quand même de ne pas l’être de trop ce serait dommage de détruire un beau modèle ! D’autant plus qu’on vous pardonnera de ne pas voler comme un as mais de le mètre au tas ça non !
C’est la fin J’espère que j’ai assez bien expliqué les bases en vous donnent envie et quelques idées.
Avec ces 10 petits exemples on peu déjà composer de belles déco après c’est votre imagination et la maîtrise qui viendra au fur et à mesure qui vous permettrons de progresser.
Et pour finir quelques petite composition, mais bon soyez original et ne copier pas bêtement mais on peu s’en inspirer mais ce serai dommage d’avoir personnalisé un modèle et de retrouver 10x le même à une couleur prêt lors d’une rencontre.
Je reste à vôtre disposition pour des conseils ou des remarques, mais je ne vais quand même pas vous pré mâcher tout votre boulot, si on personnalise son modèle ça doit resté un travail personnel, non ?!?!
le premier « trol » que j’ai peint avec les rivets, et il en faut pour assembler ce bestiau !
D’autres kits tout frais !
Et pour finir un « Knuffel Bad chiken ! » et un bis plan perso inspiré de la pub coca avec l’ours et ses oursons et deux têtes de loup fait a main levé a l’arrache pour remplir les bouts d’ailes.
ça Jet ! Kit F15 GWS d’origine blanc en déco « tiger » !
Quelques déco que vous aurez peut etre ici :
http://www.asset-models.com/fr/html/pc_home.php
@ bienôt
Eric PERZ (joebarrtem@yahoo,fr)
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