Howard Hughes H 1B selon Laurent Buyssine

Salut David,
Je ne saurais pas répondre exactement à ta question mais sur cette vidéo on voit effectivement que l'extrados est irréprochable.

HOWARD HUGHES H-1 RACER - YouTube

Si tu veux mon avis je dirais que l'aile devait être recouverte avec une seule plaque de métal car sur la vidéo les reflets de la lumière bien rasante sont de même nature que ceux du fuselage.

Il est beaux ce zing, tu vas nous éblouir avec la finition.

-Thibaud
 
merci pour cette video, je penses toujours aux photos mais jamais au vidéos :p

Avec ces deux photos, j'ai l'impression que l'aile est complètement neutre, c'est à dire sans rivets ou lignes de structures apparents.

Je vais donc m'en inspirer pour la maquette.






C'est vrai que la finition métal est éclatante : je vais avoir du mal à la réaliser sans aérographe... :*) On verra bien.
 
J'ai pu avancer sur l'aile cette semaine (un peu) mais aussi ce samedi (beaucoup) :p

D'abord il faut commencer par poncer les planchettes au niveau de chaque nervure d'emplanture.





J'utilise une cale Permagrit de 30 cm de long : c'est très pratique, recouvert de 2 grains différents et surtout inusables : un must. :*)

Il en existe un modèle d'une longueur de 50 cm très utile pour les grandes surfaces comme les bords d'attaque.

Laurent Buyssine proposait de coller les nervures d'emplanture bord à bord avec un coffrage reposant sur plusieurs nervures des deux demi-ailes. C'est très rapide, efficace pour un avion de 2,4 kg mais insuffisant pour ma maquette qui devrait atteindre les 4 kilos.

J'ai du donc faire des encoches de 5 mm dans les 3 premières nervures pour faire glisser la clé.

Très facile avec une lame de scie à métaux mais la découpe n'est pas très propre : il faut la finir avec une petite lame :)



Les encoches font 5 mm car j'ai prévu une clé de 5 mm, of course :-D

Depuis des années, j'utilise du CTP bon marché trouvé chez Bricotruc



La qualité est largement suffisante pour notre loisir d'autant que sa longueur atteint 50 cm : elle est collée à l'epoxy sur les longerons en samba.

Par contre, j'ai fait une grosse boulette : lors du montage à blanc, les 2 nervures n'était pas jointives à l'extrados :(



Après réflexion et vérification, il s'avère que je n'avais pas découpé ma clé au bon dièdre. Honte à moi.

En fait, Laurent Buyssine avait prévu de caler la nervure d'emplanture de 6 à 7 °, ce que j'avais respecté. Mais comme mon train est un 85 °, j'ai découpé une clé d'aile en prévoyant 5 ° de dièdre par demi-aile...

Par paresse, j'ai décidé de ne pas redécouper une nouvelle clé et il a donc été nécessaire combler l'espace avec des chutes de balsa poncées en biais. Presque 8 mm où l'épaisseur du profil est la plus grande.



Après séchage, je n'ai pas résisté à un montage à blanc : il est super chouette ce racer !!!



A ce moment, je réalise que le dièdre n'étant pas celui prévu initialement, il est fort à parier que les jambes du train ne devraient donc pas être perpendiculaires au sol lorsqu'elles seront sorties :cheer:

Je vérifierai plus tard... La journée se termine sur une erreur grossière...
 
J'ai un essai : a priori, le train est bien perpendiculaire au sol mais pas facile à vérifier tant que l'avion n'est pas monté. Il faudra peut-être une petite cale.

Donc retour sur l'aile : les raccords entre les planches de coffrage en balsa 15/10 ont été comblés avec un enduit de finition Polyfilla, appliqué avec une carte en plastique. Le temps de séchage est rapide, à peine 1 heure.





Cet enduit est très léger et se ponce sans aucune difficulté.

J'utilise une petite cale souple et le tour est joué en 5 min : il suffit ensuite de bien dépoussiérer avec une éponge légèrement humide; plusieurs passages étant nécessaires.



Il ne reste pratiquement plus de matière et les les irrégularités sont toutes corrigées.

La construction se poursuit avec le collage des bords d'attaque en balsa 50/10, que je choisis un peu dur.



Pour assurer une bonne pression, j'utilise des épingles insérées en biais dans le balsa : effet garanti :)



Lorsque la colle est sèche, intervention du rabot pour une finition grossière.





Pour un ponçage précis, le coffrage du bord d'attaque est protégé avec du scotch de masquage : quand la cale à poncer effleure le tissu, il suffit de le retirer et de finir tout doucement. Avec cette méthode, le coffrage n'est pas fragilisé. :-D

Il me reste à poncer l'arrondi, que je ferai la semaine prochaine.

A bientôt

David
 
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