AERO Luciole MC30

Bonsoir. Voici quelques autres photos de la construction de ma Luciole:

J'ai réalisé le dossier du siège avec son système de réglage de l'inclinaison.


Pour cintrer le tube en alu, j'ai rencontré quelques difficultés. J'ai essayé une première fois avec une cintreuse à main de chez Brico "stock" avec et sans recuire l'alu, résultat le tube se coude systématiquement.
En fin de compte je suis revenu à ma vielle méthode:
-Prendre un tube plus que nécessaire.
-Boucher l'extrémité basse du tube alu avec un long bouchon en bois dur et tronconique.
-Fixer sérieusement le tube alu par son bouchon dans un étau.
-Remplir le tube alu de baguettes d'étain bien plus longues que le tube.
-Chauffer à la flamme d'un chalumeau de bas du tube alu et dés que l'on voit la baguette d'étain, remonter petit à petit le long du tube.
-Laisser refroidir.
-Cintrer autour d'une forme au rayon souhaité.
-Chauffer à nouveau le tube alu pour évacuer l'étain.


Et cela donne ceci:
dossei10.jpg


Voici le système de réglage de l'inclinaison du siège:

dossie10.jpg


Et enfin voici l'habitacle qui est chaque jour un peu plus garni.
habita11.jpg


Grâce au cours d'éducation manuelle et technique de Mlle Capelle, en 6°, je sais faire fonctionner une machine à coudre, ce n'est pas compliqué:
dossie11.jpg


Derrière le dossier, j'ai mis comme sur le réel, une bande de velcro, qui permet le montage et le démontage.
dossie12.jpg


Sinon j'ai également réalisé, les 2 points d'attache latérales du harnais
fixati11.jpg


J'ai aussi fait les 2 raidisseurs de la commande de direction, c'est un système avec 4 tiges de carbones (2 par coté) qui fléchissent quand la dérive est actionnée. Pour l'instant, j'ai utilisé des tiges de 1mm glissées dans des gaines thermo-rétractables pour représenter le bon diamètre, mais c'est trop dur, j'ai peur que le servo force trop. Je vais les changer par des 0.5 ou 0.3mm:
fixati12.jpg



On va changer de sujet et passer maintenant au train d'aterris
Enfin j'ai commencé les points de fixations du train d'atterrissage
Voici une des 2 pattes externes:
patte_10.jpg


Et la, un des renforts internes
fixati13.jpg


J'ai commencé par réaliser la lame de train (méche de carbone unidirectionnel et résine époxy) dans un moule composé de cornières cintrées en aluminium:
lame_d12.jpg


Pour les freins de roues, les plans de Mr Colomban ne définissent pas les freins qui sont sur l'avion que je reproduis, alors je peux pleinement vous dire quel métal et quelle section j'ai employé (je ne suis pas soumis à une confidentialité sur ce qui n'est pas décrit dans les plans)


Alors quand il n'y a pas de plan il faut en faire un à l'aide des photos du réel:
frein_13.jpg


Faute d'avoir pu trouver des tubes de section carré de 14mm (extérieur) et de 1mm de parois, j'ai fabriqué ces tubes afin de recevoir les extrémités de la lame en carbone. J'ai utilisé de l'acier 25CD4 plié et brasé à l'argent sur une arête. Ensuite j'ai brasé une plaque (toujours dans le même métal) mis en forme afin de recevoir la reproduction des freins. Ici c'est la pièce pour la roue gauche
suppor12.jpg


Ces pièces montées sur le train d'atterrissage:
photo165.jpg


Une vue plus proche:
photo166.jpg


Les freins que je reproduis proviennent de Pocket-Bike.
Alors pour les réaliser, tout est bon (mais il faut que ce soit léger). Voici une photo qui vous montre quelques pièces
piaces11.jpg

On trouve pèle-mêle, un bout de cuivre de plomberie, 2 tubes de laiton de 6mm, un morceau de plat de 4mm d'alu (le levier), les entretoises tournées dans de l'alu.
La pièce qui ressemble à un petit récipient est faite à partir d'un capot de lecteur de disquette de PC HS. Elle est composée avec le même métal d'un fond plat découpé à la forme voulue, avec une bande périphérique brasé à l'étain. Du coup, la pièce est creuse, donc plus légère.
Si vous regardez bien vous verrez une pièce cylindrique moletée. Je l'ai faite à partir d'une vis de fixation d'une prise Sub-D (15 broches) en métal. Je l'ai recoupée, percée à 2.5mm axialement, taraudée à 3mm, et alésée partiellement sur sa longueur.


Allez suffit le bla-bla, voici ce que cela donne:
frein_10.jpg


Pour les curieux, et parce que cela me fait plaisir voici, une photo plus zoomée:
frein_11.jpg


Ne vous inquiétez pas, l'axe de roue est pour l'instant trop long je vais bientot ajuster sa longueur et le fixer au support.
Cet axe est tourné (avec un épaulement pour la butée des roulements) dans une vis métallique, percé axialement, taraudé à M8 à un bout. J'ai remplacé les roulements des roues Nano (de chez Topmod..) pour qu'ils puissent recevoir cet axe de 8mm.


Voila, il reste à finir l'autre roue, mais une grande partie des pièces sont faites, il me faut les assembler.


Tenez pour comparaison, voici une photo du vrai:
frein_12.jpg


Bon, je vous laisse, et vous souhaite de bons vols et un bon dimanche.
A bientôt pour la suite.
 
Après avoir travaillé sur la reproduction des freins de roues, et la fabrication de la lame de train d'atterrissage, voici la fixation du train au fuselage:


Usinage des chapes de tiran:
Avec mon vieux combiné tour/fraiseuse EMCO de 1972 (presque mon âge), j'ai commencé de fraiser les chapes que vous verrez plus bas.
fraise10.jpg


Première étape de fraisage: (aprés perçage)
Usiner la fente:
fraisa11.jpg


Deuxième étape:
Découpe du barreau:
fraisa12.jpg


Matière brute et produits finis:
Voici un barreau avant usinage, 1 chape basse (avec une fente fine) pour la fixation sur le support de frein, et 2 chapes (avec une fente large) pour la fixation côté fuselage.
3_chap10.jpg


Chape finie:
Voici, de prés ce que cela donne, aprés un peu de travail
1_chap10.jpg


Fixation côté roues:
Enfin, j'ai pu monter les chapes du côté des supports de frein, après avoir taraudé les chapes à M3. J'ai utilisé, de la corde à piano de 3mm pour faire les tirans, eux aussi filetés à 3mm (après les avoir chauffés en bout).
chape_10.jpg


Fixation côté fuselage:
Ici les chapes ont une fente plus large que celles côté roues, car j'y ai inséré une rotule (reprise au tour), afin d'autoriser un certain jeux des tirans en cas de déformation du train.
chape_11.jpg


Fixation de la lame sur le fuselage: (vue de l'avant)
La lame de train est retenu contre le fuselage grâce à des rondelles de caoutchouc mis en pression par les écrous.
fixati10.jpg


Fixation de la lame sur le fuselage: (vue de l'arrière)
Le maintien en latéral du train, par rapport au fuselage, est assuré car les vis et les petits cylindres visibles en bas de la photo.
fixati11.jpg


C'est tout pour aujourd'hui...
 
Pour des rivets de toutes matières et formes vois chez F.A.T.U.S, c'est une tréfilerie professionnelle dans le nord au dessus de Paris du coté de Caudry, ils vendent de tout, mais en boites de 10000 pièces, donc assez économique par rapport à la pièce unique, je penses que de nos jours ils doivent avoir un site internet.

Ou encore pour toute visseries ; BRICOVIS, la aussi en quantité variable, la on va trouver de tout, même ce que l'on avait pas imaginé.

Je prends toujours ma quincaillerie en gros, car on s'y retrouve dans le temps, rien n'est plus désagréable de manquer d'une vis, qui terminera un ouvrage.

Beau travail que celui de cet ULM luciole, je repart vers les premières pages, merci de ta participation.
 
BENOIT ALBINET;2567904 à dit:
Sur la Luciole grandeur (si je me souviens bien, car ces pièces dates un peu maintenant), ce sont des rivets POP de 2,4mm de diamètre (dimension de la queue de rivet et non de la tête).
Donc à l'échelle 1/2, comme je l'ai indiqué plus haut, il n'existe pas dans le commerce de rivet POP de 1,2mm. Par conséquent, j'ai acheté des rivets bombés "à frapper" chez l'Octant. Tout les rivets sont passés ensuite au tour, afin de faire un plat au bout de la tête bombée, puis d'y faire un petit trou.
Sur les premières pièces réalisées, j'ai essayé, après collage des rivets, de les frapper afin d'avoir une meilleure tenue mécanique. Mais cela déformait trop l'apparence de ceux ci, et je n'obtenais pas une bonne répétabilité. Par conséquent, je me suis contenté (après mise en forme) de les coller à la Redux 420 (résine epoxy bi-composant aéro hyper puissante, mais onéreuse). Et d'autre part, toutes les pièces sont elles mêmes collées au préalable avec cette colle.
Bon je ne suis pas très clair....à mon avis.

Alors ça, c'est dommages, car si tu avait connus Fatus plus tôt, tu aurait fait des économies de temps et d'argent, car pour mes engins de TP notamment des grues à tours j'ai passés près de 1000 rivets de 2x5, 2x8, en tètes rondes et tétés fraisées, bien sur bouterolles et contre bouterolles pour faire comme dans la réalité.

Si je me souvient bien une boite de 10000 rivets de 2x5 TR m'avait coutée 35 € livrée, et en regard du prix unitaire, c'est dérisoire.

Les gars parlent gentiment d'un travail de fou ? Je suis comme toi, mécanicien sur engins TP électro hydrauliques au 1/14, tout ce que je vois de ton travail c'est ce que je fait aussi.

Ha quand Mamadou aime, Mamadou ne compte pas, surtout les rivets lol, aller je continue ma visite d'inspection de ton oeuvre.
 
Autre méthode pour cintrer des tubes laiton, alu, voire aciers fins. On les remplis de sable fin, tubes bouchés aux deux extrémités bien sur, on tappe les tubes pour bien tasser le sable, il faut qu'il reflue sur le haut du tube puis on bouche, et tout comme pour toi prévoir de la longueur en plus de chaque coté, puis cintrages sur formes concaves, sur noix, et contre noix, à fabriquer au tour et à la fraiseuse.

Autre solution, toujours par bouchonnages, on mélange du blanc de paris avec de l'eau 'le blanc de >paris sert à masquer notamment les vitrines des magasins lors des inventaires, une fois sec ça s'essuie tout simplement, en métallerie on s'en sert pour faire nos épures sur marbres acier.

On remplis les tubes avec ce liquide pâteux, et on laisse sécher, puis cintrages sur formes, les rendus sont nickel chrome, et pour le blanc de Paris, on trempe les tubes dans l'eau, le blanc se dissous, y a plus qu'à le chasser en soufflant dans les tubes, quand au sable il coule de lui même.

Il est tout aussi évident qu'on peut les travailler à chaud sur formes, l'alu c'est fragile température à ne pas dépasser si non ça fond comme le plomb, le laiton idem, se recuit bien, comme l'acier d'ailleurs, le recuit est la manière d'attendrir les métaux en vue de leur travail aux outils divers, le fait de les travailler les écrouis, l'écrouissage les rends durs et cassants.
 
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