Dérive, a utliser obligatoirement ?

BernardG;1614199 à dit:
L'Aile haute qui décroche la première, c'est bien ce que j'ai indiqué, mais je ne suis pas trop d'accord avec le fuselage se comportant comme une aile, à moins qu'on ne parle d'aile déjà décrochée. Le fuselage est en fait utilisé comme aéro-frein, et il y a de sérieuses turbulences dans son sillage. Ce que dis me semble valable en vol tranche, mais je doute que cela soit vrai en glissade.

Bernard

Pour stabiliser un dérapage avec une inclinaison de 15 ° ( par exemple ), il faut que le fuselage génère une portance latérale de l’ordre de 26 % de la portance fabriquée par les ailes.

Il est d’ailleurs possible sur certaines machines, de stabiliser une inclinaison de 90° sur trajectoire horizontale, dans ce cas le fuselage génère la totalité de la portance requise.

Le fuselage se comporte donc comme une aile..
Le faible allongement des surfaces latérales du fuselage fait que cette portance s’obtient avec un angle élevé de dérapage et au prix d’une trainée importante.

On peut également remarquer que dans cette configuration ( inclinaison 15° ), la portance générée par la voilure est égale à 96 % de ce quelle serait à la même vitesse à dérapage et à vitesse nuls.

La fabrication de cette portance latérale de fuselage nécessite une accélération de l’écoulement qui contourne le coté sous le vent ( extrados ).
L’aile sous le vent bénéficie par conséquent d’un accroissement de portance même si quelques décollements l’affectent au niveau de l’emplanture.

Le décrochage qui peut survenir dans cette configuration est lié au braquage des ailerons qui doivent annuler le moment de roulis induit par le dérapage.
 
robur;1614478 à dit:
Pour stabiliser un dérapage avec une inclinaison de 15 ° ( par exemple ), il faut que le fuselage génère une portance latérale de l’ordre de 26 % de la portance fabriquée par les ailes.

Il est d’ailleurs possible sur certaines machines, de stabiliser une inclinaison de 90° sur trajectoire horizontale, dans ce cas le fuselage génère la totalité de la portance requise.

Le fuselage se comporte donc comme une aile..
Le faible allongement des surfaces latérales du fuselage fait que cette portance s’obtient avec un angle élevé de dérapage et au prix d’une trainée importante.

On peut également remarquer que dans cette configuration ( inclinaison 15° ), la portance générée par la voilure est égale à 96 % de ce quelle serait à la même vitesse à dérapage et à vitesse nuls.

La fabrication de cette portance latérale de fuselage nécessite une accélération de l’écoulement qui contourne le coté sous le vent ( extrados ).
L’aile sous le vent bénéficie par conséquent d’un accroissement de portance même si quelques décollements l’affectent au niveau de l’emplanture.

Le décrochage qui peut survenir dans cette configuration est lié au braquage des ailerons qui doivent annuler le moment de roulis induit par le dérapage.

Je ne sais pas trop d'où viennent ces chiffres, mais je ne crois pas trop (pas du tout) au fait que le fuselage "compense" la portance des ailes dont la surface projetée (du fait de l'inclinaison) à diminuée. Sinon on ne perdrait pas d'altitude. Autrement dit, la glissade "stabilisée" n'existe pas, car si on ne perd pas d'altitude, on perd de la vitesse, et patatra... Et la glissade serait aérodynamiquement plus efficace qu'un beau virage 3 axes "bille au milieu", ce qui semble difficile à justifier.

Par ailleurs, j'ai bien du mal à comprendre la phrase "On peut également remarquer que dans cette configuration ( inclinaison 15° ), la portance générée par la voilure est égale à 96 % de ce quelle serait à la même vitesse à dérapage et à vitesse nuls. ". Dérapage nul, je comprend, mais vitesse nulle? Je ne connais pas beaucoup de voilures qui développent plus que 0% de portance à vitesse nulle.... Inclinées où pas!

Bernard
 
BernardG;1614621 à dit:
Je ne sais pas trop d'où viennent ces chiffres, mais je ne crois pas trop (pas du tout) au fait que le fuselage "compense" la portance des ailes dont la surface projetée (du fait de l'inclinaison) à diminuée.

Il suffit de faire un petit croquis d’un avion incliné vu de face et de placer les forces
Portance normale au plan des ailes; portance fuselage perpendiculaire à la précédente et poids ( mg ) vertical.
La somme de ces trois vecteurs doit évidemment être nulle pour qu’il y ait équilibre.

BernardG;1614621 à dit:
Sinon on ne perdrait pas d'altitude. Autrement dit, la glissade "stabilisée" n'existe pas, car si on ne perd pas d'altitude, on perd de la vitesse, et patatra

Bien sur que si, sauf en phase transitoire le dérapage est stabilisé
, la somme des forces et des moments est nulle.
Comme il y a en général un moteur on peut parfaitement glisser en palier , en descente et même si cela ne sert à rien , en montée !

BernardG;1614621 à dit:
... Et la glissade serait aérodynamiquement plus efficace qu'un beau virage 3 axes "bille au milieu", ce qui semble difficile à justifier.

A inclinaison égale, un virage "glissé" donnera un rayon de virage toujours plus grand que celui d’un virage sans dérapage , en raison de la portance fuselage justement.

BernardG;1614621 à dit:
.Par ailleurs, j'ai bien du mal à comprendre la phrase "On peut également remarquer que dans cette configuration ( inclinaison 15° ), la portance générée par la voilure est égale à 96 % de ce quelle serait à la même vitesse à dérapage et à vitesse nuls. ". Dérapage nul, je comprend, mais vitesse nulle? Je ne connais pas beaucoup de voilures qui développent plus que 0% de portance à vitesse nulle.... Inclinées où pas!


Vous avez raison il s’agit d’une erreur de "copier-coller" , j'aurais du écrire :" la portance générée par la voilure est égale à 96 % de ce quelle serait à la même vitesse à dérapage et inclinaison nuls. “
On peut monter qu’il existe une inclinaison pour laquelle la portance voilure passe par un minimum .
 
robur;1614661 à dit:
Il suffit de faire un petit croquis d’un avion incliné vu de face et de placer les forces
Portance normale au plan des ailes; portance fuselage perpendiculaire à la précédente et poids ( mg ) vertical.
La somme de ces trois vecteurs doit évidemment être nulle pour qu’il y ait équilibre.



Bien sur que si, sauf en phase transitoire le dérapage est stabilisé
, la somme des forces et des moments est nulle.
Comme il y a en général un moteur on peut parfaitement glisser en palier , en descente et même si cela ne sert à rien , en montée !



A inclinaison égale, un virage "glissé" donnera un rayon de virage toujours plus grand que celui d’un virage sans dérapage , en raison de la portance fuselage justement.




Vous avez raison il s’agit d’une erreur de "copier-coller" , j'aurais du écrire :" la portance générée par la voilure est égale à 96 % de ce quelle serait à la même vitesse à dérapage et inclinaison nuls. “
On peut monter qu’il existe une inclinaison pour laquelle la portance voilure passe par un minimum .

C'est vraiment beau la théorie! Et en même temps ça frise complètement le ridicule.
T'as déjà fait une glissade, dans un réel où avec un modèle?

Je n'ai jamais lu, nulle part, dans aucun manuel de vol, qu'en glissade le fuselage venait augmenter la portance, mais je ne suis sans doute pas au courant (d'air, bien sur!).

Bernard

PS- Glisser en montée, oui, ça peut arriver, suite à une erreur de pilotage, qui ne va pas durer longtemps... Glisser en palier, hum, au prix du carburant, pas une trop bonne idée non plus. En théorie, théorie et pratique, c'est la même chose. En pratique.....

Re-PS- Il y a ici une explication plutôt complète et bien faite de ce qu'est une glissade: http://www.airinstruction.com/cours/index.php?id=286&idtype=0
 
robur;1614661 à dit:
Vous avez raison il s’agit d’une erreur de "copier-coller" , j'aurais du écrire :" la portance générée par la voilure est égale à 96 % de ce quelle serait à la même vitesse à dérapage et inclinaison nuls. “

Si tu fais du copié-collé, pourquoi tu ne cites pas tes sources ? Très curieux de voir d'où vient cette théorie.

Bernard
 
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