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QPDD les questions

Salut Laurent.
Je profite que tu passes par là pour poser deux questions:

1/ Y a t il moyen sur le site FFAM, pour un responsable de club, de retrouver facilement la liste de ses membres possédant brevets et QPDD ? Nous n'y arrivons pour l'instant qu'en regardant fiche par fiche pour chaque membre ce qui nest pas très pratique.

2/ Pour organiser une session Brevets et QPDD, les juges doivent ils être obligatoirement de notre CRAM comme cela nous a été dit ? Quand on est en limite de la zone géographique du CRAM cela compliquerait. Et puis un juge est un juge.

Est il envisagé de pouvoir valider les QPDD par des participations effectives à des interclubs. Les meetings semblent bien se raréfier et pour ceux qui restent, de plus en plus "réservés" aux pilotes ayant des machines exceptionnelles, au budget "conséquent"... Il est vrai aussi que pour pas mal de gars, participer à un meeting, c'est s'y inscrire, pas forcément de voler ... ???
Difficile de forger une crédibilité sans faille au principe pourtant intéressant de la QPDD.
D'ailleurs, je suis toujours autant surpris de voir des inscrits en meeting ne pas voler car "ils ne connaissent pas le terrain, qu'il y a un petit pet de vent, etc ... Je maintiens ma position qu'on devrait commencer par passer sa QPDD sur un terrain autant que possible "inconnu", puisque le but est d'aller faire des vols en public à l'extérieur. Pour le meeting de son club, les responsables savent si le gars est apte ou dangereux. L'intérêt est pour les clubs qui ne connaissent pas le pilote.

Jacques
 
Bonjour :)

Je suis tombé par hasard sur ce sujet et j'en ai lu avec attention toutes les pages.
Modéliste depuis 1975 avec une période d'inactivité de quelques années liée à mes obligations professionnelles, j'ai vu, en "pratiquant lambda" comme je me définis, évoluer notre hobby et ses règles.

Au vu et lu des pages qui précèdent me viennent plusieurs réflexions:

- Tout d'abord le français est un incorrigible râleur, prompt à critiquer mais résistant à toute réforme. La FFAM a su, en quelques décennies, structurer notre activité afin de lui donner un cadre à la fois légal et sécuritaire, ce qui apparaît encore plus nécessaire aujourd'hui avec l'explosion du phénomène "drones". Nos modèles étant de plus en plus gros et de plus en plus performants, il semble indispensable de s'assurer que leur pilote est à même de les faire évoluer en toute sécurité. Rien que cela justifie pleinement à mes yeux l'existence des brevets et QPDD.

- J'ai passé le Brevet A et la QPDD avion il y a deux ans (à 68 ans) sans autre motivation que de me prouver à moi-même que j'étais capable de le faire et sans savoir si j'aurais l'occasion de participer à des manifestations publiques. Dans mon cas, c'est peut-être dû à mon goût du challenge, sans doute lié à une formation universitaire assez "longue"... Et si ma QPDD devient obsolète, eh bien je la repasserai sans rechigner, je trouve cela normal surtout à mon âge.

- La remarque de Colaisseau est pleine de bon sens : il a raison de penser que les QPDD devraient se dérouler sur un terrain autre que celui fréquenté d'habitude car les repères visuels changent et il est plus aisé d'apprécier l'adaptabilité du pilote à de nouvelles conditions. Et ça correspond de plus à ce qui se passe lorsque l'on participe à une manifestation publique dans un autre club. N'est-ce pas ce que l'on fait en planeur grandeur où, lors de l'épreuve des 50 km sur campagne, on doit se poser sur un autre terrain (quasiment toujours inconnu du pilote avant cela)? Bien sûr, ça complique un peu l'organisation des épreuves mais ce n'est pas insurmontable (la preuve, dans mon cas ça a marché, brevet et QPDD ont été passés sur un autre terrain que celui de mon club et je ne prétends pas être un cadore du pilotage).

- Une autre réflexion me vient et le sujet a déjà été évoqué plus haut. Il s'agit de la grande différence de niveau existant entre les programmes des brevets A et B. Je serais favorable à l'instauration d'un brevet triple, A, B et C, le brevet B se situant entre la relative facilité d'exécution du programme A et la réelle complexité du programme promotion qui nécessite une rigueur que seuls des pilotes désirant accéder à la compétition sont capables de réaliser. J'en parle en connassance de cause, ayant décidé de tenter le B et "ramant" comme un malade pour rester dans le volume de vol...

- Finalement, la philosophie de ces brevets et QPDD a été selon moi détournée. Au lieu d'en faire un moyen de se tester, de s'évaluer et de se convaincre soi-même de son aptitude à faire évoluer un modèle en toute sécurité, les licenciés considèrent que c'est une mesure répressive destinée à les empêcher de faire ce qu'ils ont envie de faire.
Libre à chacun de penser ce qu'il veut mais pour moi, la cause est entendue, je tenterai encore de passer brevets et QPDD si cela est nécessaire.

Cordialement et modélistiquement vôtre :bee:
 
Je suis assez d'accord avec ce que tu dis, notamment pour le fossé entre le A et le B. Toutefois, il faut savoir que le Brevet B impose de faire des figures "reconnaissables", mais pas parfaite comme dans un programme promotion, et surtout le cadre de vol n'a pas trop d'importance, celle de gauche se fait à gauche, celle au centre environ au centre et celle de droite à droite, mais sans un cadre parfait. Bien sur on ne doit rester devant soit, comme pour la QPDD.
En tous cas félicitation pour tes brevets, et pourquoi pas tenter le B, nous avons un membres qui pilote depuis 5 ans, qui fête ses 84 ans cette année qui travaille le B après avoir passé le A et la QPDD, en dehors de son terrain habituel et franchement, il a bien géré, mais s'est entrainé comme un fou.
Je me suis régalé de le voir voler, d'autant plus que certaines mauvaises langues (pas chez nous) lui avaient déconseillés de le passer, le jugeant trop vieux.
Moi ça me rassure, si on me promet qu'a son age, je serait en forme comme lui et volerait aussi bien, et bien je signe de suite.
 
Salut,

En ce qui concerne le passage de la qpdd sur un autre terrain, je suis à la fois d'accord et contre.

Je m'explique : il est vrai qu'évaluer la capacité qu'a le pilote à comprendre et à s'adapter à un nouveau terrain est importante. Mais je ne suis pas d'accord avec le fait de l'imposer, sachant la galère que j'ai eu pour trouver un créneau où passer mes qualifs, j'ai attendu 3 ans une occasion de les passer et je l'aurais eu mauvaise si je ne pouvais pas juste parce que c'est le club auquel je suis inscrit.
En plus si on continue là dessus, ça veut dire aussi que tu doit interdire de passer la qpdd dans un club où tu va souvent (interclubs, invitations, concours...) même si tu n'y est pas inscrit?

Je vois deux solutions :

* rajouter une question au candidat avant le vol : "comment évalues-tu le terrain? où penses tu qu'il y a un risque, comment vas tu le surmonter?"

* être moins "gentil" avec le candidat si il est sur son terrain. <= j'ai vu cette année, un gars avoir sa qpdd au deuxième essai, sur son terrain, avec un avion HK de 2 kg qu'il ne maîtrisait clairement pas, galérer contre un léger vent de même pas 20km/h, décollage et atterrissages dangereux, heureusement le modèle est solide...Quand j'ai vu le même mec à un meeting quelques semaines plus tard avec le même modèle, j'ai été me planquer!
 
Des règles, des règles et encore des règles...
Que de vient notre espace de liberté et de bon sens ?
Pourquoi est-ce à d'autres... auto-désignés "juges"... de décider ce que nous sommes en droit de faire et de pas faire ?
 
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