Planeur en plaine: Voler haut et loin ?

Enfin un sujet que j'aime !

Je vole souvent aux limites du domaine de vol de mon club. Voici mon retour d'expérience:

- Avant de se lancer avoir la connaissance parfaite de sa radio, des programmations de sa radio.

-
En vol garder les yeux sur le modèle. Quelques secondes et c'est la perte. Sans parler du danger que représente l'avion pour les gens au sol en cas de perte de contrôle

- Si on utilise de la télémétrie, privilégier des annonces audio pour les paramètres de vol.

- Si on a la télémétrie, avoir une alerte audio en cas de perte de qualité de signal (RSSI Low)

- Si on a la télémétrie, avoir une alerte audio pour le niveau de la batterie. Si on est loin on peut avoir besoin du moteur pour se sortir d'une ascendance, ou mm parcourir de la distance horizontale

- Un mixage spoiler (volet vers le haut), pour se sortir des ascendances. Ca tranquillise de pouvoir tuer la portance pour redescendre si on est aspiré à 200+

- Un mixage thermique pour gratter. On abaisse de quelques mm les volets/les ailerons pour augmenter la portance de l'aile.

- Électronique révisé et testé est gage de tranquillité

- Être dans son vol. Et c'est là que ça peut-être flippant. On ne lit plus vraiment son modèle. 150m d'altitude à 300m de distance horizontale donne 335m de distance.

Sur un planeur comme le Héron qui fait 2.40m, on n'a qu'une vague idée de ce que fait l'avion. J'avance sur le cycle action/analyse:
- Action : ordre donné à l'avion
- Analyse : l'avion a viré/monté vers tel direction

Si j'ai un doute, je ramène plus près. Après une session de vol de 35-45 minutes je suis HS ^^.
 
tminfo paskumy;2557510 à dit:
Je vois pas trop le rapport avec le débat... Tes modèles achétés dans une boutique francaise ont été fabriqué dans le meme pays et ont fait le meme nombre de KM, juste les quelques euros c'est quelqu'un d'autre qui les a grattés. :-D
Le rapport tient dans le fait que je l'avais commandé et acheté chez mon commercant habituel
que cela faisait vivre, pas forcement 10 fois mieux que moi il y a 30 ans, payé 1200 francs et
qu'à la même époque ma paye était de 4300 francs. Ca m'a incité à plutôt compter sur mes
observations et l'expérience des copains de club pour trouver des pompes qui me laissent
loisir de choisir mon atterrissage et le préserver que l'indifférence à planter une chinoiserie
quelconque qui met souvent plus de temps a venir de l'usine qu'à finir à la déchetterie.
PS: pour info Multiplex fabriquait encore, 1987, en Allemagne d'excellents kits de planeurs qu'il
fallait construire dans ce cas là: une raison supplémentaire pour y prêter attention.
En comparaison, mes deux mousses chinoises avions m'ont donné des envies de "meurtre" bien
plus fortes et précoces. Certes à prix bien moinde mais ce n'est plus le même domaine.
 
Ok donc dans la mesure ou j'ai aussi un vulcain, fabriqué en france , je ne devrait pas avoir appréhensions a voler haut et loin? C'est pourtant l'inverse, car tu as plus appréhension de planter un modele rare et *cher* qu'un modèle économique de grande diffusion, et qui survivra peut-être a un ratage (EPO), donc tu tente moins et tu reste dans ta zone de confort. Et c'est excatement ce qui se passe.

Quand au phoenix, certe il est venu de loin, mais depuis mes debut, il a certainement plus d'une centaine d'heures au compteur, ce qui n'est pas si mal pour une chinoiserie vouée a finir a la déchetterie.

FIN HS SVP.


Sinon, une autre raison a ma preference a voler dans un volume de vol restreint, vient aussi du fait que j'ai debuté dans le but de faire du vol de pente, donc mes séances de planeur en plaine n'ont durées que le temps d'apprendre a le diriger et a le poser convenablement avant d'aller a la pente: Jamais a chercher la pompe. Et qu'une fois a la pente, comme il est possible de garder le planeur tres proche de soit, je n'ai pas forcement développé l'aptitude de voler un peu loin, et me sent mal a l'aise dans cette situation.
 
Pour revenir à la question principale du sujet à savoir vaincre l'appréhension de la hauteur donc de l'éloignement du modèle, il n'y a pas 36 solutions

Faut en bouffer et encore en bouffer quelque soit la taille du modèle
 
loupxs;2557717 à dit:
Pour revenir à la question principale du sujet à savoir vaincre l'appréhension de la hauteur donc de l'éloignement du modèle, il n'y a pas 36 solutions

Faut en bouffer et encore en bouffer quelque soit la taille du modèle

A 100% d'accord !

Ainsi que pour savoir où sont les pompes , régler un planeur de façon à ce qu'il soit performant et facile , analyser l'aérologie locale et du moment , savoir exploiter une pompe (petite et nerveuse ......ou grosse et douce) , voler dans la tabasse , etc , etc , etc .....

Il n'y a pas de secrets , il faut bouffer des heures et des heures .
 
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