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Planeur en plaine: Voler haut et loin ?

traumkumy;2556687 à dit:
C'est plutôt sur ces aspects que porte ma question:
-Comment doit se comporter le planeur quand on ne touche plus a rien en terme de perte d'altitude? et surtout comment atteindre ce comportement?

Aujourd'hui j'ai l'impression de n'avoir le choix qu'entre:
1/Le planeur descend, puis remonte avec le gain de vitesse, puis décroche légèrement et redescend...etc.
2/Le planeur descend continuellement en accentuant (puis ou moins) sa pente

Je pense que la réponse est assez simple: Il faut revoir les réglages de ton planeur. N'importe quel modèle se doit d'être réglé pour, en air neutre, filer tout droit, avec la pente de descente qui ne dépend que de sa finesse. Il faut revoir tes calages d'incidences, ton centrage, tes trims. Cela a été décrit des milliers de fois. Recherches les écrits de Franck Aguerre, entre autres, et applique ces fondamentaux.

- Contrôle le Vé longitudinal
- Montagne russes ? Tente de trimmer légèrement à piquer, puis une fois qu'il file droit, fait un essai de piqué ou de vol dos pour évaluer si ton centrage est correct. ( Oublies pas de remonter avant...:mushroom: ou fait le au deuxième vol ).
Ensuite pas de raison de trouver ton dernier cas.

Et puis ne pas choisir le centrage maxi arrière pour avoir un minimum de stabilité naturelle. Il y a une certaine incompatibilité entre un réglage pour une voltige débridée et violente et la recherche de thermiques au loin. Si déjà tu dois "te battre" avec le planeur quand tu le vois bien, pas la peine de s'éloigner. J'aurais tendance à penser que les autres planeurs sont mieux réglés que le tien...
Au boulot ...

Jacques
 
colaisseau;2556699 à dit:
Je pense que la réponse est assez simple: Il faut revoir les réglages de ton planeur. N'importe quel modèle se doit d'être réglé pour, en air neutre, filer tout droit, avec la pente de descente qui ne dépend que de sa finesse. Il faut revoir tes calages d'incidences, ton centrage, tes trims. Cela a été décrit des milliers de fois. Recherches les écrits de Franck Aguerre, entre autres, et applique ces fondamentaux.

- Contrôle le Vé longitudinal
- Montagne russes ? Tente de trimmer légèrement à piquer, puis une fois qu'il file droit, fait un essai de piqué ou de vol dos pour évaluer si ton centrage est correct. ( Oublies pas de remonter avant...:mushroom: ou fait le au deuxième vol ).
Ensuite pas de raison de trouver ton dernier cas.

Et puis ne pas choisir le centrage maxi arrière pour avoir un minimum de stabilité naturelle. Il y a une certaine incompatibilité entre un réglage pour une voltige débridée et violente et la recherche de thermiques au loin. Si déjà tu dois "te battre" avec le planeur quand tu le vois bien, pas la peine de s'éloigner. J'aurais tendance à penser que les autres planeurs sont mieux réglés que le tien...
Au boulot ...

Jacques

Bonjour,

Tout à fait, une machine réglée est un pré-requis indispensable de manière à avoir un vol sain.
J'approuve totalement ce qui est dit.
 
Salut ,

Voila un sujet qui me plait .

Pour ne pas se faire peur et contrôler totalement la situation en volant haut il est nécessaire d'avoir plusieurs éléments concordants

1 - Une grande habitude du pilotage planeur .
2 - Une grande habitude des réactions de son planeur
3 - Une météo adéquate

1 - Il ne faut pas se laisser embarquer (par exemple) par une méga-pompe et se demander comment en sortir alors qu'on est limite visi avec un pilote non habitué au pilotage planeur sur une trapanelle qui explosera à la première prise de badin . Il faut penser à agir avant que ça risque de devenir problématique .
Il faut savoir par exemple que son planeur disparaitra du visuel dans certaines configurations de vol , et donc savoir où il réapparaitra . Ca semble complètement loufoque mais ça se fait facilement après quelques (très) grosses heures de "vol à voile RC" .
Il faut savoir que si on perd le visu ne serait-ce que 2/3 secs , on a très peu de chances de le retrouver . Antagoniste avec la phrase précédente , mais dans un cas on prépare la situation et dans l'autre on la subit , et ça change tout .

2 - Evidément avec un nouveau planeur pas réglé qui ne vole pas comme on aime , on prend des précautions .
Les réglages sont aussi très importants , principalement pour accrocher la petite pompe qui deviendra grande et aussi pour connaitre son comportement et prévoir ses réactions , avec un pilotage en limite visi qui ne peut être aussi fin qu' à 100 mts/sol .
Et quoi qu'on en dise le planeur est aussi très important , le pilote ne fait pas tout . On a tout en main pour faire REGULIEREMENT des belles perfos avec un bon planeur , tandis qu'avec une trapanelle les belles performances sont bien plus rares . Le pilote ne fait pas QUE tout !
Attention à bien différencier les planeurs de gratte et de vol à voile . Ce sont 2 choses totalement différentes .

3 - D'une manière générale , quand on pratique de manière un peu sérieuse le planeur RC en plaine , on accroche relativement régulièrement et les plafonds ne sont pas rares .
Il y a des techniques de base pour savoir où sont les pompes , techniques qui se renforcent et s' affinent au fil de l'expérience . Le but du jeu étant évidement de déposer (au moteur) le planeur dans la pompe qu'on a repéré dans les quelques dizaines de secondes avant le décollage .
En F3/5j , le vol est souvent "écrit" avant le décollage .
Quand à voler haut , il y des jours où la visi permet + ou - 20,25% par rapport aux altitudes usuelles .
Il y des jours qui ne sont pas porteurs où l'air est poisseux et on a l'impression que le planeur est complètement déréglé .......ne rien faire et ne pas bricoler les réglages si ils étaient bons la veille , ça ira mieux demain .
Il y des jours où les ascendances sont larges , puissantes et douces . Ca facilite les choses , mais attention ( pour les non-aguerris en planeur "visi long range") à ne pas se laisser embarque au-dessus de ses pompes et se faire une grosse frayeur avec une limite visi qu'on ne contrôle pas où le retour peut être difficile .
Il y a des jours où la météo est dure , hachée même si il y a des pompes et ça devient un véritable sport de combat . On monte (un poil) moins haut , car on peut moins prévoir les "trous" de visi .
Enfin bref , au niveau météo il n'y a pas une journée de vol identique , il s'adapter .

Et puis , il faut voler , voler , voler , etc , etc ......en se creusant un peu la tête pour les réglages et la gestion météo , ça aide vraiment à faire de belles perfs .

avec l'accumulation des heures , on sait
- Trouver les pompes (et non tomber dessus par hasard)
- Régler un planeur (important pour la transition et exploiter l'aérologie)
- Gérer le pilotage en limite visi , sans se faire des crises d'angoisse .

PS ; Bien que j'enregistre tous mes vols , je n'ai donné aucun chiffre sur les altitudes , mais il est "relativement" aisé de faire des vols de plus d'une heure (évidément sur une seule montée moteur ) en période estivale (de mai à octobre) et les 40 minutes sont atteignables "régulièrement" le reste de l'année .

Pour le sport et m'obliger à me cracher dans les mains , je vole avec un alti F5j qui interdit la remise en route moteur , ça aide à progresser car on a pas le droit à l'erreur et on doit prendre les bonnes options météo .
Pareil pour le vario , je vole mieux sans ......chacun son truc .
Et puis le bip dans les oreilles , ça m' insupporte !

Et il y a quelque chose de radical pour progresse à tous les niveaux (aérologie , pilotage , réglages ) , c'est la compet .
Le F5j en particulier est tout à fait accessible .
Un planeur standard (EX ; Krasivo) permet d'y faire ses premières armes , et même si on ne souhaite pas suivre l'investissement des meilleurs , ça ne peut qu'être bénéfique .

Ca date de 2011 , et maintenant j'ai plus de temps libre et je vole de plus en plus avec des planeurs de plus en plus perfos , ça aide faire encore mieux ......:untroubled:.
http://www.dailymotion.com/video/xj4p91_thermik-xl-p1-2_sport

PS 2 ; J'ai 3/10 à un oeil et 10/10 à l'autre , rien d'exceptionnel . Et je ne peux piloter qu'un indoor en dépron sans mes lunettes .

PS 3 ; Pour les réglages , je n'arrive à lacher les manches qu'en air absolument stable et de telles conditions sont loin d'être courantes .
En gros , il faut constamment piloter le planeur mais en essayant de faire des réglages pour qu'il soit facile et doux tout en étant performant . Ce qui demande pas mal de travail , mais c'est vraiment payant .

PS 4 ; Les vols de longue durée en "vol à voile RC" demande au contraire de beaucoup de relaxation , beaucoup de concentration et c'est quand même assez fatiguant .
 
Pour l' auto-stabilité du planeur manches lachés , ça marche !

Oui , on arrive à faire des descentes complètes manches lachés , .
Le planeur étant auto-stable mais que quand la météo est parfaitement stable , sans rien , absolument rien . Ni en vertical , ni en horizontal .....ce qui est très , très rare .

Donc , c'est 99,999% du temps pilotage obligatoire .

Et puis prendre des pompes dans une météo stable , ça ne marche pas puisque les ascendances sont par nature dues , ou à l'origine de l'instabilité météo .

Enfin bref , la stabilité ou instabilité météo et planeur sont interdépendantes l'une de l'autre . C'est un peu comme l'histoire de la poule et de l'oeuf , ou de l'oeuf et de la poule .
 
Merci pour vos reponses et vos conseils, et merci pour le pavé tahiti ;).

Je vais remettre, afiner mes reglages de centrage et remettre en route, le vieux phoenix 2000 pour voir jusqu'ou je peux le faire monter. :)
 
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