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Planeur en plaine: Voler haut et loin ?

traumkumy

Membre actif
Hello,

Dans mon club il ya pas mal de gratteurs de bulles, quand je les observe je constate que leur modele est parfois a peine visible dans le ciel, mais que ca ne semble pas les affoler.... Perso, des que je vois plus les couleurs de mes modeles, je commence deja a psykoter ! :-D

Alors comment vaincre cette peur ? Le comportement (reglage?)du modele joue-t-il un role?

Car perso je n'ai aucun modele de "vol a voile" mais plutot des modeles plutot nerveux qui, a chaque fois que je m'interroge sur leur position (par un simple contre jour par exemple), me mettent en situation délicate...

Bref vos conseils pour voler loin? A part aller voir un ophtalmo? (c'est déja fait ;) )
 
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:-D :-D :-D :-D
 
traumkumy;2556555 à dit:
Hello,

Dans mon club il ya pas mal de gratteurs de bulles, quand je les observe je constate que leur modele est parfois a peine visible dans le ciel, mais que ca ne semble pas les affoler.... Perso, des que je vois plus les couleurs de mes modeles, je commence deja a psykoter ! :-D

Alors comment vaincre cette peur ? Le comportement (reglage?)du modele joue-t-il un role?

Car perso je n'ai aucun modele de "vol a voile" mais plutot des modeles plutot nerveux qui, a chaque fois que je m'interroge sur leur position (par un simple contre jour par exemple), me mettent en situation délicate...

Bref vos conseils pour voler loin? A part aller voir un ophtalmo? (c'est déja fait ;) )

Bonjour,

Afin de faire évoluer une machine à une altitude importante (> 150m si c'est autorisé dans votre club), il faut :

- une machine adaptée du style (3,5 m d'envergure pour une altitude de 350 m, 4 m d'envergure pour une altitude de 400m, et ainsi de suite)
- des couleurs de machines adaptées et contrastées
- un fond de ciel permettant d'avoir du contraste (dépend donc de la météo)
- un bon état physique (pas de fatigue et une vue adaptée et éventuellement corrigée)
- une radiocommande et une machine en bon état
- un système vario/altimètre peut aider à accrocher une ascendance

Ces quelques éléments, et j'en oublie certainement, ne pourront que favoriser ce pilotage de plaine. Bien entendu, cela dépend de chacun, de sa patience et de sa qualité de pilotage. Il n'y a pas de règle pour l'altitude max que chaque pilote peut se permettre.
Lors d'un stage de pilotage, j'ai eu l'occasion de monter une machine de 4 mètres d'envergure à 500 m, mais c'était trop haut pour ma vue, par contre à 400 mètres, je suis à l'aise.

Il vous faut donc une machine adaptée, et essayer progressivement la prise d'altitude.
 
Pas d'autre solution que de piloter "à vue"... Donc cela dépend de la vue du pilote.
Nous en parlions cette semaine sur notre terrain et étions deux à trouver à peu près la même limite. Un autre copain est arrivé et monte le double de nous sans difficulté... Et oui, nous ne sommes pas tous à égalité et les meilleures lunettes ne peuvent tout changer. Certains ont du mal à atteindre 10/10 avec les meilleures lunettes et d'autres dépassent allègrement ces 10/10 sans la moindre correction.
Alors on s'adapte en volant moins haut ou en choisissant un modèle plus grand. Le choix de couleurs peut aider à apercevoir le point dans le ciel, mais pas forcément à juger de l'attitude du modèle.
Et puis, se laisser monter dans une pompe, tout le monde y arrive, une fois centrée, et le plaisir n'est il pas de trouver la pompe entre 50 et 100m et d'arriver à monter. 200m suffisent avant de transiter puis repartir à la recherche d'une nouvelle pompe. La hauteur maximum légale est majoritairement de 150m, autant choisir de ne pas trop la dépasser.

Et puis il faut garder l'espoir. Avec l'âge, la vue peut s'améliorer. Je l'ai appris car je suis dans ce cas. 65 ans de lunettes ou lentilles et l'ophtalmo me le confirme, en même temps, que je le constate: Bientôt je devrai me passer de correction pour voir de loin. J'en suis à regretter mes verres solaires qui sont des verres progressifs ! ( De près, c'est une autre histoire. )

Pour certains ce sera le choix des gyros et stabilisateurs. Mais ce n'est donc plus vraiment du pilotage et quel intérêt de ne plus voir son planeur ???

Jacques
 
Merci pour vos réponses,

Au dela des constantes physiologique sur lesquels nous ne somme pas égaux (La vue :) ), il y a aussi je pense, une notion de relaxation (bien que je ne pense pas que les moustachus de mon club soient adaptes de la solution proposée par bud.fr ;) )

Une des pistes de relaxation devrait être notamment d'accepter de ne pas connaitre exactement la position du planeur, car d'en dessous, a part la direction (orientation du nez), difficile de savoir s'il monte/descend ou penche légèrement d'un coté.

Et pour se détendre a ce sujet, je pense qu'un modèle qui vole haut/loin doit être conçu (ou réglé?) de façon a n'avoir a intervenir qu'un minium sur son vol (setter la direction et basta plus ou moins) et surtout une tendance naturelle (ou réglée) a voler de façon plus ou moins auto-stable, c'est a dire que si tu ne touche plus les manches: Il ne va pas se mettre en vrac tout seul ni partir dans un gros piqué.

C'est plutôt sur ces aspects que porte ma question:
-Comment doit se comporter le planeur quand on ne touche plus a rien en terme de perte d'altitude? et surtout comment atteindre ce comportement?

Aujourd'hui j'ai l'impression de n'avoir le choix qu'entre:
1/Le planeur descend, puis remonte avec le gain de vitesse, puis décroche légèrement et redescend...etc.
2/Le planeur descend continuellement en accentuant (puis ou moins) sa pente
 
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