Robert-67
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techno64;2648007 à dit:Concernant le baro/vario, au delà de la précision, la difficulté pour avoir des données exploitables est fortement liée au bruit à la sortie du capteur... donc filtrage et lissage sur 1 ou 3s afin d'avoir quelque chose de représentatif, ce qui implique forcement implique un retard entre l'info audio (bip bip) et ce qu'il se passe au niveau de l'altitude.
Le problème est le même en navigation (à voile) pour les engins de course : forme et rendement de voilure et de carène, polaire de l'ensemble, variables en fonction de l'angle d'incidence, etc ... Une équipe Autralienne a résolu la question par une méthode statistique astucieuse : on enregistre tous les paramètre en continu pendant de très longues durée (des jours et des jours). Ensuite on filtre (avec un logiciel) cette énorme masse de donnée pour en éliminer tous les points aberrants ou contradictoires. Le résultat est une polaire bien représentative de la réalité. (http://www.plaisance-pratique.com/Mesurer-la-polaire-de-son-voilier)
En clair, on compense la dispersion des mesures par une analyse statistique d'un grand nombre de mesure. Les matheux et statisticiens connaissent bien ce principe.
En utilisant la même procédure que les Australiens à la voile : Pour un planeur, grâce au GPS et à un tube de Pitot, plus un vario barométrique, on peut statistiquement éliminer les mouvement verticaux et horizontaux de la masse d'air.
Mais il reste un problème spécifique au planeur : la durée d'un segment de vol stationnaire (vitesse constante, cap constant, assiette constante) est en général faible malgré les précautions de pilotage. Et c'est là qu'intervient la lenteur du temps de réponse des instruments de mesure embarqué, il faut des instruments bien plus rapides !
Un exemple de polaire (pour un voilier), qui est l'enveloppe extérieure de l'ensemble des mesures filtrées :