HAL
pilote du samedi ...
Après avoir crashé mon Flamingo Junior au printemps je recherchait un nouveau planeur. Cahier des charges : motorisé pour utilisation en plaine, destiné à la gratte, plus performant que le Flamingo Junior. Sachant que je préfère construire mes modèles à partir d'un fagot de bois plutôt qu'assembler un RTF.
J'avais repéré le Cygnus 3300 de Silence Model, j'ai demandé conseil sur le forum, on m'a parlé du Stellar de Ecirtech et j'ai finalement retenu ce dernier. Commande passée en septembre et boite reçue quelques jours après. Sachant que l'objectif était de faire la construction durant l'hiver.
Au fait, c'est quoi le Stellar : un F5J de 3m12 d'envergure, équipé d'un profil AG35, qui devrait peser dans les 1kg300 (20 g/dm² environ) et est équipé d'ailerons et de volets.
L'hiver étant venu, l'entretien de mes autres avions étant terminé j'ai mis le Stellar sur le chantier. Je ne vais pas décrire la construction en détails, mais uniquement mettre en avant les quelques points auxquels il faut prêter attention. Sachant qu'un article a été publié par Modèle Magazine sur ce planeur en février 2021.
Nota (Ce paragraphe et le suivant ont été ajoutés au moment de la rédaction du post sur les premiers essais en vol) : Dans la suite je vais décrire en détail la construction, émettre des remarques, parfois des critiques, parce qu'on a tous ses petites préférences, ses trucs et ses tours de main. Mais il ne faut pas s'y tromper : on a ici affaire à un super kit de construction, hyper complet (seul la colle, le système d'articulation des gouvernes et l'entoilage seront à acheter en plus, et bien entendu l'équipement propulsion et radio), avec du bois de bonne qualité et une qualité de découpe époustouflante, et une notice de construction très complète.
Mais ... par moments j'ai eu l'impression que le concepteur a privilégié la beauté du design en sacrifiant parfois la simplicité de construction. La découpe laser permet de réaliser des pièces tellement fines qu'il en use et parfois abuse, mais le constructeur de son coté galère un peu pour découper toutes ces pièces et les manipuler (je parle surtout des pièces en bois dur). Parfois les ajustements sont si parfaits que cela en rend le montage délicat et qu'il faut finalement reprendre les pièces pour rajouter du jeu parce que sinon "ça rentre pas". Et puis il faudra également parfois avoir les doigts très légers tant les pièces sont fragiles, j'ai parfois eu l'impression d'être en train de monter une maquette Guillows. Mais je le répète, c'est hyper bien conçu, il faut simplement être soigneux, méticuleux, et éviter les excitants ...
Donc arrivée du tas de bois dans une boite en carton sans fioritures. La boite contient un fagot de baguettes, tubes de commandes etc .., un sachet de pièces d'accastillage qui me parait très complet et un paquet de planches en balsa et bois dur dont la qualité m'a semblé très bonne. Parmi elles quelques planches brutes, et 22 (oui vingt deux ...) planches avec des pièces découpées laser. La découpe est très bonne, c'est un superbe boulot, bravo Mr Ecirtech. Et ça doit représenter pas loin de 1000 pièces, un sacré puzzle en 3D. Je remarque que la référence est assez souvent sur la pièce elle-même, parfois sur une partie de la pièce qui va être enlevée comme les ajourages dans les couples et d'autre fois à coté de la pièce. Au fur et à mesure de la construction, quand on manipule les planches, des pièces vont tomber et elles peuvent être difficiles à identifier si la référence n'est pas portée sur la pièce même. Idem pour des pièces qu'on aura détaché de la planche et qui se ressemblent. Cf la photo ci-dessous :
Les pièces D2, D4, D6 et D8 sont différentes, on ne le dirait pas comme ça ... et une fois qu'elles sont sur le chantier pas facile de les identifier. Bref, quand le numéro n'est pas sur la pièce je conseille de l'inscrire dessus au crayon. Excepté pour les pièces composant les empennages, parce que sinon on va voir les refrerences à travers l'entoilage ( les deux côtés de ces pièces sont visibles une fois l'assemblage réalisé)
J'avais oublié, il y a aussi un plan sur lequel on trouve le dessin des différentes parties du planeur. Il fait presque 2 mètres de long, donc on coupe suivant les pointillés pour avoir une dizaine de petits plans, correspondant à chacun des sous ensembles du modèle.
Et pour finir la notice, que l'on trouve sur le site Ecirtech. Près de 80 pages décrivant les étapes de la construction, avec images et commentaires (en Français). Du beau boulot, je suis admiratif devant le travail qui a été nécessaire pour réaliser ce kit. Cette notice est complétée par une série de photos de la construction, elles aussi sur le site Ecirtech. Compte tenu de sa taille, je n'imprime pas la notice, je la télécharge sur ma tablette.
Allez, au boulot. Première étape le fuselage. Les flancs sont en deux parties, la partie avant en bois dur et la partie arrière en balsa. La liaison se fait en collant les deux partie bord à bord, une jolie découpe en forme de sinusoïde au niveau de la jonction permettant de maximiser la zone de collage. Le plan du fuselage représente le contour de chacun des deux flancs (d'ailleurs ce plan du fuselage ne sert que pour l'assemblage des deux flancs, car il ne représente pas les différentes pièces composant le fuselage. Bref après cette première étape on peu le ranger, tout le reste de la construction du fuselage va se faire "en l'air"). On met de la colle blanche sur la zone de jonction, on assemble, les deux flancs sont fixés sur le plan au moyen d'épingles, et on laisse sécher. Ca va laisser le temps de potasser les étapes suivantes sur la notice.
Hal
J'avais repéré le Cygnus 3300 de Silence Model, j'ai demandé conseil sur le forum, on m'a parlé du Stellar de Ecirtech et j'ai finalement retenu ce dernier. Commande passée en septembre et boite reçue quelques jours après. Sachant que l'objectif était de faire la construction durant l'hiver.
Au fait, c'est quoi le Stellar : un F5J de 3m12 d'envergure, équipé d'un profil AG35, qui devrait peser dans les 1kg300 (20 g/dm² environ) et est équipé d'ailerons et de volets.
L'hiver étant venu, l'entretien de mes autres avions étant terminé j'ai mis le Stellar sur le chantier. Je ne vais pas décrire la construction en détails, mais uniquement mettre en avant les quelques points auxquels il faut prêter attention. Sachant qu'un article a été publié par Modèle Magazine sur ce planeur en février 2021.
Nota (Ce paragraphe et le suivant ont été ajoutés au moment de la rédaction du post sur les premiers essais en vol) : Dans la suite je vais décrire en détail la construction, émettre des remarques, parfois des critiques, parce qu'on a tous ses petites préférences, ses trucs et ses tours de main. Mais il ne faut pas s'y tromper : on a ici affaire à un super kit de construction, hyper complet (seul la colle, le système d'articulation des gouvernes et l'entoilage seront à acheter en plus, et bien entendu l'équipement propulsion et radio), avec du bois de bonne qualité et une qualité de découpe époustouflante, et une notice de construction très complète.
Mais ... par moments j'ai eu l'impression que le concepteur a privilégié la beauté du design en sacrifiant parfois la simplicité de construction. La découpe laser permet de réaliser des pièces tellement fines qu'il en use et parfois abuse, mais le constructeur de son coté galère un peu pour découper toutes ces pièces et les manipuler (je parle surtout des pièces en bois dur). Parfois les ajustements sont si parfaits que cela en rend le montage délicat et qu'il faut finalement reprendre les pièces pour rajouter du jeu parce que sinon "ça rentre pas". Et puis il faudra également parfois avoir les doigts très légers tant les pièces sont fragiles, j'ai parfois eu l'impression d'être en train de monter une maquette Guillows. Mais je le répète, c'est hyper bien conçu, il faut simplement être soigneux, méticuleux, et éviter les excitants ...
Donc arrivée du tas de bois dans une boite en carton sans fioritures. La boite contient un fagot de baguettes, tubes de commandes etc .., un sachet de pièces d'accastillage qui me parait très complet et un paquet de planches en balsa et bois dur dont la qualité m'a semblé très bonne. Parmi elles quelques planches brutes, et 22 (oui vingt deux ...) planches avec des pièces découpées laser. La découpe est très bonne, c'est un superbe boulot, bravo Mr Ecirtech. Et ça doit représenter pas loin de 1000 pièces, un sacré puzzle en 3D. Je remarque que la référence est assez souvent sur la pièce elle-même, parfois sur une partie de la pièce qui va être enlevée comme les ajourages dans les couples et d'autre fois à coté de la pièce. Au fur et à mesure de la construction, quand on manipule les planches, des pièces vont tomber et elles peuvent être difficiles à identifier si la référence n'est pas portée sur la pièce même. Idem pour des pièces qu'on aura détaché de la planche et qui se ressemblent. Cf la photo ci-dessous :
Les pièces D2, D4, D6 et D8 sont différentes, on ne le dirait pas comme ça ... et une fois qu'elles sont sur le chantier pas facile de les identifier. Bref, quand le numéro n'est pas sur la pièce je conseille de l'inscrire dessus au crayon. Excepté pour les pièces composant les empennages, parce que sinon on va voir les refrerences à travers l'entoilage ( les deux côtés de ces pièces sont visibles une fois l'assemblage réalisé)
J'avais oublié, il y a aussi un plan sur lequel on trouve le dessin des différentes parties du planeur. Il fait presque 2 mètres de long, donc on coupe suivant les pointillés pour avoir une dizaine de petits plans, correspondant à chacun des sous ensembles du modèle.
Et pour finir la notice, que l'on trouve sur le site Ecirtech. Près de 80 pages décrivant les étapes de la construction, avec images et commentaires (en Français). Du beau boulot, je suis admiratif devant le travail qui a été nécessaire pour réaliser ce kit. Cette notice est complétée par une série de photos de la construction, elles aussi sur le site Ecirtech. Compte tenu de sa taille, je n'imprime pas la notice, je la télécharge sur ma tablette.
Allez, au boulot. Première étape le fuselage. Les flancs sont en deux parties, la partie avant en bois dur et la partie arrière en balsa. La liaison se fait en collant les deux partie bord à bord, une jolie découpe en forme de sinusoïde au niveau de la jonction permettant de maximiser la zone de collage. Le plan du fuselage représente le contour de chacun des deux flancs (d'ailleurs ce plan du fuselage ne sert que pour l'assemblage des deux flancs, car il ne représente pas les différentes pièces composant le fuselage. Bref après cette première étape on peu le ranger, tout le reste de la construction du fuselage va se faire "en l'air"). On met de la colle blanche sur la zone de jonction, on assemble, les deux flancs sont fixés sur le plan au moyen d'épingles, et on laisse sécher. Ca va laisser le temps de potasser les étapes suivantes sur la notice.
Hal