Nouveauté Baiojet 01 de SAB-composite, un Funjet ... mais en fibres !

Pour ceux que ça pourrait aider, voici un résumé que j'avais fait sur le montage de la bestiole :

A l’ouverture de la boite, le kit respire la qualité, j’ai été agréablement surpris par la précision de la finition. SAB maitrise la construction en fibre ! Seul petit bémol, l’avion n’est pas immobilisé dans le carton, et les différents éléments que j’ai commandés en plus, moteurs et servos, flottent dans la boite. Quelques rayures sont à déplorer, mais rien de grave.
La fibre semble quant à elle très souple, il va falloir négocier les retours sur la planète proprement. Mais le comportement du baiojet sur les vidéos qui fleurissent sur le net me rassurent à ce sujet, l’avion semble très sain à basse vitesse.
Voici un descriptif rapide des étapes de construction, et des différents choix que j’ai adopté pour ce faire. Il ne s’agit pas forcément des décisions optimales, mais ce qui me parait être un bon compromis selon mes capacités de constructions…

1 Mise en place des servos d'ailerons et guignol
La trappe des servos doit être découpée, puis les servos mis en place, pas de difficulté particulière. Il convient évidemment de choisir des servos coupleux, précis et surtout fins afin de pouvoir rentrer sans problèmes dans l’aile. Sur les conseils de SAB compositi, je me suis tourné vers des hyperions DS095-FMD. Au sujet de la fixation de ces derniers dans leur logement, plusieurs solutions sont possibles. Personnellement, j’ai choisi de les fixer à la resistatout. Ce montage est définitif, mais il assure une fixation solide qui rassure le paranoïaque que je suis !

La position des guignols doit ensuite être déterminée en fonction de l’alignement des servos. La base des guignols étant collée sur le fond de l’extrados, il faut creuser la fibre et la couche interne précautionneusement. Pour le collage, j’ai utilisé de l’epoxy chauffée afin de la rendre liquide, puis j’ai copieusement rempli la rigole, soufflé dessus pour la diffuser, re rempli, etc…

La tringlerie est quant à elle assurée par une tige filetée, une chape métal coté servo et une chape à rotule pour les guignols. Un bon point donc, ça fleure bon la solidité et la précision. Un seul reproche, les vis prévues nagent un poil dans leur rotule. Il conviendra donc de les remplacer ou de serrer à bloc les écrous pour que rien ne bouge.
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2 Mise en place du plan canard
Ce dernier est facultatif, mais il apporte une touche de fun au baiojet, et surtout un gain de maniabilité. Bref, il serait dommage de s’en priver…
Dans un premier temps, il est nécessaire de percer le fuselage pour mettre en place deux guides en laiton. Pas de mystères, il faut travailler propre pour que le tout soit dans l’alignement. SAB a pensé à inclure une barre d’acier pour guider la construction et vérifier que les deux guides sont bien en vis-à-vis pendant le collage. Les deux plans canards ne sont pas directement solidaires, mais pourvu chacun d’un axe qui est immobilisé par le système central. Bonne nouvelle donc, puisque l’incidence de ces derniers pourra tranquillement être retouchée par la suite et que le tout reste démontable.
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3 Collage de la platine du servo actionnant les canards
Le baiojet est fourni avec deux platines. Le choix est laissé libre de fixer le servo à l’avant ou à l’arrière du système de fixation des canards. Après un rapide montage à blanc de tout les éléments (contro, moteur… etc), il apparait que la batterie que j’ai choisi est un peu légère (3000 mAh en 4S), et qu’elle devra être placée la plus avant possible. Il faut dire que le contro choisi, un castle creation de 100 A, a été choisi pour un upgrade futur en 5 voir 6S et pèse son poids !
Conclusion, pas le choix, il me faut donc monter la platine servo avant … Au sujet des platines, il me semble d’ailleurs qu’elles sont un peu souples. Un renfort en bois ne sera pas du luxe.
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4 Fixation du couple moteur
La notice préconise un angle de 2° de piqueur, à modifier selon motorisation. J’ai choisi de partir sur cette base pour affiner par la suite en ajoutant des rondelles sur le couple moteur. Ce couple prend l’apparence d’un anneau très fin sur lequel repose le support moteur. J’avoue avoir longtemps réfléchi sur la manière de mettre en place ce dernier. On est en effet loin de la facilité de montage du funjet, où un simple coup de tournevis permet de régler précisément l’angle.
Ici, le fuselage est nu, et ne comprend aucune rainure qui pourrait guider le collage. Pas d’indication supplémentaire de la notice non plus.
Voici deux méthodes possibles qui permettent de mettre en place ce couple moteur, la mienne et celle décrite dans le forum Modelrc :

i) Model RC : Dans un premier temps, le couple, le support et le moteur vont être assemblés et vissés. L’ensemble est ensuite placé à blanc dans le fuselage. L’idée est la suivante : on prolonge l'axe moteur par un tube en alu, ce qui permet de visualiser facilement l’inclinaison de ce dernier. Il ne reste plus qu’à ajuster l'angle à l’œil puis à assurer une fixation provisoire à la cyano du couple. Le collage sec, il faut démonter le support moteur puis à renforcer le collage du couple par un collage époxy classique.

ii) Méthode perso :
N’ayant pas un œil expérimenté, j’ai préféré choisir une autre alternative. Brièvement, elle consiste à positionner à blanc le couple moteur, en prenant soin de le mettre à l’angle voulu. Pour ce faire, un peu de trigonométrie, un réglet et beaucoup de patience (et trois ou quatre pauses clope pour les nerfs). Il s’agit de prendre 3 points de mesure sur le fuselage et de mesurer l’enfoncement du couple (voir schéma). En ajustant petit à petit, on parvient à obtenir quelque chose de propre, enfin je crois !

Détail qui à son importance, le fuseau est très fin à l’arrière, le rendement de l’hélice est donc optimum. Le révère de la médaille, c’est que les écrous de fixation du support moteur viennent pratiquement au contact du fuselage. Par conséquent, il est impossible de mettre en place un généreux congé d’époxy sur le couple moteur à cet endroit pourtant critique. Pour renforcer le fuselage, j’ai opté pour 6 bandes de kevlar de quelques centimètres que j’ai collé en buté du couple moteur. Chacun étant placé de part et d’autre des emplacements des écrous.
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Les renforts Kevlar pour rigidifier l'arrière du fuselage et répartir les contraintes


5 Fixation de la platine principale et du crochet de catapultage
Rien de particulier de ce coté, si ce n’est que la platine est positionnée très basse dans le fuselage. Si cette position assure un CG bas, et donc une stabilité accrue du baiojet, elle peut s’avérer problématique pour maintenir un espace suffisant pour la fixation du crochet de catapultage (non fourni dans le kit).
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Fixation du crochet et renfort

J’ai donc choisi de la surélever de 2 ou 3 mm en ajoutant des plaques de contreplaqué plus larges. Ces dernières assureront un renfort non négligeable du fuselage. Par ailleurs, le fond du fuselage a été renforcé par une bande de kevlar. Le renfort est relativement léger mais et ne rajoute pas une masse trop importante.
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La platine principale, rehaussée par des plaques de contreplaqué

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La platine du contro, située à l'arrière du fuselage et accessible par une trappe


6 Fixation des dérives
A l’examen de ces dernières, il apparait leur partie basse sous l’aile est le point de contact du baiojet au sol. Pour parler plus clairement, le fuselage ne touche pas le sol à l’arrière. Conséquence directe, le baiojet va se poser sur ces dérives ! La notice préconise de fixer ces dernières à l’époxy. Pour être franc, étant donner le contexte, ça me parait un peu léger, mais j’ai choisi cette solution dans un premier temps, pour voir à l’usure ce qui ce passe. En cas de choc, ou de retour sur la planète trop brusque, j’espère que l’époxy fera office de fusible… Si le collage n’est pas suffisant, je rajouterais des équerres constituées de bandes de Kevlar par la suite.

Détail génant : une aile semble légèrement plus épaisse que l’autre sur mon modèle. J’ignore s’il s’agit d’un défaut du moule, ou si la fibre c’est décollée du longeron arrière. Il sera peut être nécessaire dans mon cas de percer la fibre pour diffuser de la cyano et renforcer le collage à cet endroit…

7 Système de fixation de la verrière
Le système est constitué de deux barres d’acier collées dans la bulle et de deux couples fixés dans le fuseau. C’est simple et efficace.
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Conclusion :
L’assemblage prendra un peu de temps, il ne s’agit pas d’un RTF, mais pas non plus d’un kit à monter, heureusement. Reste que les contraintes auxquelles sera soumis le baiojet imposent de travailler proprement. La finition est très bien faite, les gens de chez SAB bossent proprement, rien à dire, tout s’emboite parfaitement.

Configuration retenue (qui permet un lancé main facile) :
Moteur Het 2W25
Contro Castle creation 100A
Servo hyperions DS095-FMD X2 (ailerons), Hyperion DS09amd (plan canard).
Lipo 4S 3000 mAh 40C zippy (pour l'instant!)
 
Bonjour à tous. Jeviens de faire l acquisition d une Baiojet toute neuve. Mon projet est de la monter en EDF comme déja réalisé avec la Funjet. Quelqu un a t il deja monte une turbine electrique sur une Baiojet ?
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Je trouve un peu dommage de monter une turbine EDF sur un baiojet, optimisé pour être en pusher. Sans compter que les performances ne sont plus du tout les mêmes...
Si tu veux vraiment mettre une turbine, il va falloir prévoir quelque chose de costaud (il pèse au minimum dans les 1,4kg), et ce sera bungy obligatoire pour les lancés.
 
Hello Bathcrew, je comprends bien ton commentaire et je pense que cela peut choquer, moi en premier d ailleurs, d'aller découper la si belle fibre de la funjet et de casser sa ligne pour y installer une turbine electrique !! Cela peut meme peut etre ressembler a un sacrilege pour les puristes du pusher j en suis sur !!! :)
Mais de mon coté, je ne suis pas fan du pusher car je trouve que cela fait trop de bruit et la ou je vole le bruit est considéré comme problematique par le voisinage. Je n aime pas non plus le probleme de couple lors des lancés main. Sans compter les risque de perdres quelques doigts au passage !!!
Par contre j adore le look des ailes de ce type et leur comportement lors des decrochages a plat par exemple. Et j aime aussi le woosh des turbines, et aussi bricoler les ailes pour les y adapter.
C est ce que j ai fait sur la funjet que tu peux voir en photo et je t assure que le resultat est vraiment convaincant. Il faut bien sur obtenir bcp de puissance mais on peut egaler ou depasser les performances du pusher. Sur la funjet en tout cas. Celle que tu peux voir en photo est equiper d une turbine wemotec de 69mm avec un moteur 1w30 het et tourne en 4s. Plus aucun probleme de lance main car la poussee est de plus de 2kg pour un poids de 1.2kg. Aucun probleme de couple non plus, un bruit bien plus agreable que le pusher et plus de 260km/h !!
Je pense que la baiojet peut est une bonne plateforme pour tester ce concept.
 
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