La photographie et nos modèles

JeanPaul

Banned
J'ouvre ce sujet, car tous autant que l'on est, on se sert ds appareils photos numériques, micro caméra et systèmes FPV, donc on reste entièrement dans l’électronique de haut niveau.

Comme nous tous, avons commencés par faire des photos argentiques sur pellicules à faire développer, puis est arrivé le numérique, qui est de descendance directe de l'informatique.

Certains pratiquent la FPV, ou vol en immersion, d'autres font des prises de vues sur divers appareils normaux et miniaturisés, tel est mon cas.

J'ai commencé par un premier appareil photo numérique qui au bout de deux ans est tombé en panne, et vu les prix modiques, je me suis racheté un power shot de Canon le A 420 de 4.0 méga pixels qui m'a permis de faire des macro photos, puis lui aussi est tombé en panne au bout de 4 ans. Puis un appareil conventionnel Fuji, qui lui aussi à donnés des signes de fatigue.

nous sommes au siécle de la consommation, tout s'achète et tout se jette très rapidement, faut parais il faire marcher le commerce.

Me remettant à l’aéromodélisme, j'ai voulu connaitre les multirotors et acheté un DJI F 450 qui m'a permis de commencer des photos numériques avec mes appareils défectueux qui fonctionnaient de temps en temps, mais voulant progresser, je me suis tourné vers les micro caméra dites de sport.

J'ai commencé par des clips Sonic, acquises auprès de ma banque suivant un taf de points, mais la définition d'images ne me plaisait pas, je me suis tourné alors vers des appareils issues de la technologie GO PRO, en faits des marques parallèles.

La première fur une SPORT CAM, mal fichue dans le sens ou il n'y avait aucun système de visée, objectif fixe de F 3.1, f = 9.3, sur micro carte SD, prise sub D, sélecteur trois positions : photos, auto, caméra, un bouton de mise en route, un bouton de déclenchement cinéma ou photos HD 720P/ 1.3 mégapixels, en faits compliquée à mettre en oeuvre, et pas moyens de vérifier l'angle de prises de vues. Je l'aie mise de coté, et j'ai acheté une SJCAM4000+ qui me donne entière satisfaction, mais dont j'ai rayée malencontreusement la lentille frontale.

Studio sport ou j'ai acheté tous ce matériel, bien que très compétant s'est trouvé incapable de me fournir une lentille de rechange.

Je me suis adressé alors chez Bang Good qui à l'avantage d'avoir sur catalogue, une multitude de matériels entre autres caméras miniatures, matériel de FPV, radiocommandes, et en potassant longuement sur leur site pages après pages, j'aie posée la question pour cette lentille frontale, dont les caractéristiques se trouvaient sur le manuel multilingues de la marque.

Il s'agit d'une lentille montée de 170° HD WIDE ANGLE, trouvée rapidement sur le catalogue pour 4,20 € livrée sans frais pour la France.

Pour cela, j'ai ôtée la face frontale clippée, dévissées les 8 micro vis de la plaque intermédiaire, et à l'aide d'un pince universelle décollée les filets du fut de lentille sur son support.

Le remplacement se fera au retour de la lentille, puis des ajustages de netteté en vissant plus ou moins celle ci sur son support, puis un pont de patex néoprène assurera le réglage.
 
Mon parcours photographico-modeliste ressemble assez au tien. En revanche, je suis frustré de ne pouvoir photographier les modèles que j'essaie de faire voler. J'ai donc des photos des appareils des copains du clubs mais pas des miens ! Un comble...
 
Comment cela ? Explique moi ton problème ?

Si c'est pour les filmer en vols, il existe différends moyens du maintient de la caméra, par bandeau sur la tète, sur harnais lié au corps, sur supports de type vélo de ce faits, soit on filme avec la tète, soit on accompagne l'émetteur vers le modèle, ou c'est encore notre corps qui se tourne vers le modèle.

Reste la grosse difficulté du suivis permanent du modèle, vu que l'écran de visées n'est pas ou il faut, on va alors essayer de voler plus ou moins loin de l'objectif, pour conserver le cadrage sur le modèle.

Une autre façon de prendre ses modèles, mais c'est plus compliqué et il faut etre deux, le pilote avion et un pilote drone en FPV, le pilote drone grâce à sa caméra FPV va pouvoir suivre l'avion ou tout du moins le cadrer large dans son champ de vision, gros avantages c'est que ciel et terre sont à égalité dans ce cadrage, d'ou des vues saisissantes du modèle.

Encore un bricolage à faire soit même, et j'y penses à l'instant : Un harnais de poitrine assez serré, celui ci comporte des fixations de l'appareil, petites plateformes et vis de serrage au 1/4 de pouce, il faut alors soit se bricoler une perche en alu ou bois, ou encore télescopiques puisque fournies en plus avec nos caméras, reprise sur les fixations du harnais, et placer la caméra en bout, si possible en face de notre propre vue.

La petitesse de la caméra ne gênera en rien notre vue globale axée sur le pilotage du modèle, tandis que l'écran de visée de la caméra étant en face de nos yeux, il nous sera aisé de suivre les évolutions du modèle. Le système étant placé plus haut que nos bras si tenue émetteur aux pouces, et même au harnais qui se place sous le premier.

On se retrouve dans la position du cameraman avec son système steddycam simplifié.

Et puis ce système peut être perfectionné, avec les systèmes Gimball qui stabilisent la visée des caméra vidéo en bouts de perches

En faits on se retrouve du temps des frères Lumière à faire des bricolos pour de meilleures prises de vues, d'ailleurs dans ma vie de cinéaste amateur en super 8, celle ci a été émaillée de bricolages pour prises de vues (compendium, ou ré enrouleurs de films pour fondu enchaînés) ou de laboratoire (titreuse défilante, banc de montages d’animations, colonne de supports de caméra réglables, projecteurs lumière) sur inspiration de ce qui se faisait à l'époque, mon métier de métallier m'y a beaucoup aidé.


Puis je reviens aux fins de vie de nos appareils numérique.

Pour garder leurs mémoires, ces appareils usent d'un micro module électronique branché en permanence sur des piles boutons, ce sont ces piles boutons qui arrivant à échéances coupe toute alimentation et rendent obsolètes nos superbes appareils photos, (tout comme nos radios modernes) (dont certaines ont des accu de préservation rechargés en permanence par les accu de bord).

Il faut donc ouvrir les boîtiers et vérifier si présence d'une pile de maintient, trouver ses références, et l'inter changer.
 
Tu arrives à piloter un avion et à le prendre en photo avec un reflex muni d'un petit télé en même temps, toi ?
 
Non, j'ai bien précisé des caméras vidéos miniatures.

Il faut choisir, soit faire quand même des prises de vues éloignées, soit pas de photos du tout, avec un reflex et ses manipulations c'est quasi impossible d'autant plus qu'on pilote.

Il faut revoir totalement nos façons de photographier ou de filmer: En bandeau de tète et à conditions de suivre de la tète c'est faisable en vidéos. En photos, il faut alors recourir aux déclencheurs, soit mécaniques soit électriques soit électronique, mais non tenus en mains, mais dans la bouche ?

Certains vont rigoler, riez toujours messieurs moi j'innove . Oui contacteur en bouche, ou tous moyens de faire un contact comme un petit bouton poussoir.

J'ai bien précisé Guy 11 qu'il va nous falloir bricoler.

Et j'ai fait du bricolage il y à 30 ans quand je filmais en super 8 à partir de ma caméra Canon 318 M embarquée dans mon gros porteur, avec déclenchement par servo appuyant sur le déclencheur caméra, d'ailleurs ce système s’intercalait entre le support de fixation dans l'avion, et la camera.

Partant de ce principe, en restant au sol, tu munis ton appareil photos d'un récepteur calé sur ta radio, avec autant de servos commandant Zoom et déclencheur, appareil tenu en harnais devant tes yeux.

C'est sur, que si l'on reste dans les grands poncifs et qu'on ne bricole pas, on ne fera pas de prises de vues.

Regarde Yves Morelle qui bricole constamment et qui sort chaque jour du nouveau ? Certes les mains dans les poches on regarde, tandis que les bricolos agissent.

SKU1671111(17).jpg
 
Haut