• Bonsoir, je me rends juste compte que les notifications des nouveaux messages étaient limitées aux membres actifs dans les 30 derniers jours. Donc, j'ai supprimé cette option. En espérant que vous aurez bien les notifications attendues. Merci pour votre patience. Yves

Abaque charge alaire

Bien sûr, c'est vrai.

Mais si tu fais un Spit au 1/10 avec le même "cubic wing loading" (je sais pas traduire cette chose...) que le vrai, ça va être un sacré fer à repasser. Dans les 3 kg l'avion d'1m10 d'envergure.

Bon, si tu te bases sur la charge alaire ça te fait le Spit à 30 kg...

Gardes le même "YWL" (7,8) et ça te fait un Spit à 1kg400 pour 1m10 d'envergure.

Tiens d'ailleurs je me suis planté dans ma propre formule, c'est 5/3 l'exposant, pas 5/2.

M'enfin, je chipote je chipote. :)
 
Bonjour,

ramboman;2380388 à dit:
La charge alaire (ou ailaire) est un coefficient qui est dépendant de la taille de l'avion, puisqu'on divise une masse (de dimension 3) par une surface (de dimension 2). Ce coefficient n'est utilisable que pour des avions de taille similaire... comparer une maquette au "grandeur" n'a donc aucun sens.
Du point de vue physique, oui, bien sûr. Mais comme on construit un modèle réduit plutôt en balsa qu'en aluminimum, ça reste à discuter.

Par contre, du point de vue aérodynamique, c'est strictement la même chose, la relation de base du vol en palier (poids = portance) permettant d'écrire : m.S = 1/2.rho.Cz.V²/g

m/S étant la charge alaire (masse divisée par surface), cette formule montre que cette dernière ne dépend que :
- du Cz max de l'aile, c'est à dire son coefficient de portance maxi : mettons en toute première approximation qu'elle vaut 0.8 en modèle réduit et le double en grandeur, dans le détail elle dépend du profil, du Reynolds et de l'allongement)
- de la vitesse de décrochage

Cette formule peut se simplifier grandement, en prennant des valeurs génériques (rho = 1.2 kg/m3 et g = 9.81 m/s²) elle devient :
Charge alaire (en g/dm²) = 0,06.Cz.V², avec V = vitesse décrochage, Cz = Czmax aile.

Application pratique : V = 30 km/h, Cz = 0.8 => charge alaire = 43 g/dm²

On peut aussi inverser la formule, et calculant la vitesse de décrochage en fonction de la charge alaire.

Donc, pourquoi chercher des recettes de cuisines ou des abaques alors qu'on sait calculer cela tout simplement et en fonction de paramètre physiques connus ou faciles à déterminer ?

ramboman;2380388 à dit:
E-calc utilise le "cwl" (cubic wing load) qui est un coefficient sans dimension...
C'est quoi ?

Franck
 
ben plus prozaiquement je dirais qu'une fois que le biniou est terminé , il fait le poids qu'il fait et qu'on va le faire voler quand meme !!!! c'est pendant la construction qu'il fallait se creuser le cigare et avoir la main légere pour pas obtenir un pavé !!!!!!!!!! pour les warbirds , je parle de ce que je connais : plus ils sont lourds et plus ils sont réalistes mais plus on regrette au moment de l'aterro !!!!!!!!!! en 20 ans de modelisme j'ai vu la charge allaire des modeles en général croitre de façon significative ...........ou c'est une impréssion ? ...........
 
Le cwl c'est plutôt genre une idée de la densité de l'avion. Dans l'idée que les petits avions sont des grands réduits comme dans les petits hommes.

Je préfère utiliser mon machin qui ne dit rien d'autre que t'es dans la tendance ou pas... c'est pour se poser des questions, avant la construction, au moment ou ça dessine les plans et tout. Si le chiffre est haut, c'est que je suis "hors normes", ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose après tout.

"Difficulté de pilotage", c'est très vague finalement. Qu'est ce que ça veut dire exactement ?

Mes avions sont plus ou moins tous super faciles à piloter, une fois que c'est en l'air (et réglés bien sûr)... par contre y en a des chiants à lancer, des chiants à poser aussi.
 
Haut