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L'autogire se vache! il repartira à cheval...

karamix

Membre actif
Un autogire se vache sur les massifs vosgiens, sans dommages pour l'équipage.
Situé en pleine réserve naturelle, il sera surement transporté par un cheval.

Région Lorraine | L’autogire piégé par la tourbière - L'Est Républicain

Plainfaing. Il a de la pratique,Yves Fessler. Le pilote de « Au gré du vent », à Saulcy*sur*Meurthe ne compte plus ses heures de vol. D’abord en montgolfière puis plus récemment à bord de son autogire. Aux côtés d’un client, Yves Fessler a décollé dans la matinée de l’aérodrome de Remomeix, près de Saint*Dié en direction des crêtes. Arrivé dans le secteur du lac Blanc, l’autogire a pris un ascendant thermique, un courant qui permit à l’engin de prendre de l’altitude, avant de subir le phénomène inverse, un rabattant.
Yves Fessler a joué la carte de la sécurité, même si l’autogire est un aéronef sûr puisqu’il est autoporté. En cas de panne, il peut continuer de voler tel un planeur.
Peu avant 11 heures, Yves Fessler a constaté qu’il perdait progressivement de la vitesse De 107 km/h, il est passé assez vite à 45 km/h. Il aurait pu repartir vers Orbey. Mais ce secteur est caractérisé par la présence de lignes à haute tension. Il a donc joué la carte de la prudence se posant au plein coeur de la réserve du
Tanet* Gazon du Faing, à 1.300 mètres d’altitude, sur la commune de Plainfaing.
Pour le pilote et son passager l’essentiel était là. Mais le Salixien a vite compris qu’il ne pourrait pas décoller de cette zone de protection où tout accès est strictement interdit. Il a donc dû prendre son mal en patience et attendre. En début d’après*midi, les gendarmes du peloton de montagne de Xonrupt*Longemer et leurs collègues de Munster se sont rendus sur les lieux. Ils ont été rejoints par les militaires du BGTA, la brigade de gendarmerie de Strasbourg spécialisée dans les transports aériens. Sur place, tous ont fait le même constat. L’engin qui décolle
comme un avion et vole comme un hélicoptère ne pouvait pas repartir en l’état.
Plus embêtant, l’aéronef s’est posé en pleine réserve naturelle du Tanet Gazon du
Faing, un secteur protégé.
Dans l’impossibilité de pénétrer avec le moindre véhicule et au vu du coût exorbitant qu’aurait pris une opération d’hélitreuillage, c’est probablement un cheval de trait qui permettra à l’autogire de retrouver un sol plus propice à son décollage. Et vu la configuration des lieux, il est possible que de longues
heures soient nécessaires.
 
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