Bonjour. Paru sur FLY ce mois ci:
Communiqué de presse
FFAM octobre 2007
Pilotage en immersion
des précisions
Une nouvelle façon de pratiquer l'aéromodélisme vient de faire son apparition, il s'agit du pilotage en immersion qui consiste à piloter un modèle réduit par l'intermédiaire d'une caméra vidéo embarquée dans celui-ci et retransmis-sion/visualisation des images obtenues dans des lunettes vidéo portées par le pilote. Rappelons que l'arrêté du 21 mars 2007 publié au Journal Officiel de la République du 3 avril 2007 précise que sont considérés comme aéromodèles les aéronefs non habités n'est-à-dire sans aucune per¬sonne à bord) qui évoluent en vue directe de leurs opérateurs. Dans le cas du vol en immersion, nous sommes entre deux mondes : le monde du vol à vue (Vaéromo¬délisme) et le monde du vol hors vue (cas des drones civils ou mili¬taires).
L'assureur de la FFAM a été ques¬tionné sur ce point : il considère qu'il ne peut accorder la garantie d'assurance de responsabilité civile ou individuelle accident du fait, précisément, de l'absence de pilo¬tage de l'aéromodèle en vue direc¬te de son opérateur.
Au-delà de cette notion spécifique d'assurance, il y a un autre aspect lié à la navigation aérienne généra¬le qui précise qu'un aéromodèle n'est pas prioritaire par rapport aux avions grandeurs et qu'il doit en permanence appliquer la règle "voir et éviter". Or, le vol en immer¬sion ne permet pas de respecter cette règle essentielle. Mëme si cette nouvelle façon de piloter est séduisante de par son aspect nova¬teur et réaliste, il convient donc de ne pas l'utiliser sur le territoire national... Qu'on se le dise !
Communiqué de presse
FFAM octobre 2007
Pilotage en immersion
des précisions
Une nouvelle façon de pratiquer l'aéromodélisme vient de faire son apparition, il s'agit du pilotage en immersion qui consiste à piloter un modèle réduit par l'intermédiaire d'une caméra vidéo embarquée dans celui-ci et retransmis-sion/visualisation des images obtenues dans des lunettes vidéo portées par le pilote. Rappelons que l'arrêté du 21 mars 2007 publié au Journal Officiel de la République du 3 avril 2007 précise que sont considérés comme aéromodèles les aéronefs non habités n'est-à-dire sans aucune per¬sonne à bord) qui évoluent en vue directe de leurs opérateurs. Dans le cas du vol en immersion, nous sommes entre deux mondes : le monde du vol à vue (Vaéromo¬délisme) et le monde du vol hors vue (cas des drones civils ou mili¬taires).
L'assureur de la FFAM a été ques¬tionné sur ce point : il considère qu'il ne peut accorder la garantie d'assurance de responsabilité civile ou individuelle accident du fait, précisément, de l'absence de pilo¬tage de l'aéromodèle en vue direc¬te de son opérateur.
Au-delà de cette notion spécifique d'assurance, il y a un autre aspect lié à la navigation aérienne généra¬le qui précise qu'un aéromodèle n'est pas prioritaire par rapport aux avions grandeurs et qu'il doit en permanence appliquer la règle "voir et éviter". Or, le vol en immer¬sion ne permet pas de respecter cette règle essentielle. Mëme si cette nouvelle façon de piloter est séduisante de par son aspect nova¬teur et réaliste, il convient donc de ne pas l'utiliser sur le territoire national... Qu'on se le dise !
