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Encore un lourd tribu payé en montagne

Decyberheist

Membre actif
Mercredi 15 septembre, 9h50, un Écureuil de la société Chamonix-Mont-Blanc Hélicoptères s’est écrasé au hameau de Barberine à Vallorcine, près de la frontière suisse. Les quatre occupants ont été tués. À bord de l’appareil, il y avait un pilote chevronné, Jacques Fouque, son mécanicien lui-même apprenti pilote, Sébastien Brun, l’ingénieur responsable de l’usine hydroélectrique, Régis Desmus et un spécialiste de la sécurité des remontées mécaniques de la société IG3M, Jean-Marc Mermillod. L’appareil a percuté un câble du téléphérique qui mène au barrage d’Emosson. Dans la vallée de Chamonix, l’émotion est considérable.

L’accident de l’Ecureuil B3 de CMBH (Chamonix Mont-Blanc Hélicoptères), hier, est malheureusement l’une des configurations les plus craintes par les pilotes.

Qu’ils soient aux commandes d’un avion, d’un hélicoptère ou même d’un parapente, tous craignent la proximité des câbles électriques ou de remontées mécaniques. Il suffit d’un instant d’inattention, d’une saute de vent, d’un courant ascendant ou rabattant, ou d’un contre-jour pour s’approcher dangereusement, ou pire, toucher cet obstacle à peine visible dans le ciel. D’autant qu’en montagne, s’ils sont connus de chaque pilote, ils ne sont pas signalés par des boules de couleurs, comme les câbles électriques en plaine.
Des conditions délicates

Hier matin, avant le terrible crash au-dessus du village de Barberine, Jacques Fouque (le pilote) et Sébastien Brun (le mécanicien) transportaient le chef des pistes des Grands-Montets vers le sommet pour une inspection, en compagnie de l’un des correspondants locaux de presse du Dauphiné Libéré.

Dans la cabine, comme souvent, on discute via l’interphone de bord. Jacques Fouque parla de sa prochaine rotation avec ses passagers, juste avant de les déposer. « Il était un peu tendu pour le vol sur Barberine, témoigne notre correspondant. Il disait qu’il devait faire une visite technique du câble du petit téléphérique, mais qu’avec ce soleil rasant, ce n’était pas simple, que c’était aveuglant ».

L’équipage déposa ses passagers aux Grands-Montets et la machine plongea dans la vallée pour récupérer les techniciens de l’usine hydroélectrique d’Emosson. L’enquête de la brigade des transports aériens dira si le soleil rasant est la cause de l’accident...




Toutes mes condoléances aux familles et en particulier à Pascal Brun, un pilote hors pair qui m'a fait découvrir le massif du mont blanc d'un point de vue particulier. Un père ne devrait jamais enterré son enfant, Sébastien aura consommer sa passion pour l'hélico jusqu'au bout.
Egalement à la femme et la fille de Jean-Marc dont le départ laisse un grand vide dans le monde des remontées mécaniques.
Jacques, figure emblématique de la vallée de Chamonix et guide respecté de tous, tu as fait découvrir l'hélico de la plus belle manière a bcp de monde, tu as rejoins la montagne, trop tôt !
 
Les accidents en montagne ne sont malheureusement pas rares, ce qui est le plus terrible c'est que visiblement le pilote avait pleinement conscience des éventuels dangers.
 
en débattre est une chose, mais attendons le rapport du BEA et tirons en les conclusions utiles à la sécurités des vols
 


Ce n' était pas celui-là quand même!

De toute façon, c' est une bien triste nouvelle!

Toutes mes condoléances aux familles des victimes!
 
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