Caudron C580 imprimé 3D

[colfrenchie]

Bonjour, je travaille depuis quelques mois déjà sur une semi maquette de Caudron C580 d'1m 40 en impression 3D. Je me propose de vous faire suivre mes aventures sur ce post !

J'avais déjà conçu et construit une semi-maquette de Caudron C690 pour le vol circulaire avec laquelle j'avais participé aux concours du Bourget à la fin des années 70, et même aux championnats de France à Brienne-Le-Chateau, j'avais fait ensuite fait un peu de radio commande, mais les études puis la vie de famille avaient comme souvent pris le pas !

L'occasion d'acquérir une imprimante 3D, l'envie de retâter à la conception 3D, le téléchargement de Fusion 360, les divers tâtonnements pour découvrir le soft, forcément l'envie de redessiner un Caudron était tout à fait naturelle ! Donc ni une ni deux, je retrouve dans ma bibliothèque les numéros du Fanatique de l'aviation qui m'avaient servi il y a 40 ans pour dessiner mon Caudron, je scanne les plans, je les importe dans Fusion 360 et c'est parti !

 

[Igloochien]

Ah, ça va m'intéresser tes aventures. Bon courage.

 

[ArsenalVG]

Bravo, beau challenge !

Avion magnifique, le coté conception puis fabrication me plait bien.

Courage, le chemin est long et semé d'embuches.


A+
Daniel

 

[coolapic]

ah oui ça c'est bien intéressant ! Je m'abonne... allez zou au boulot ;-)

 

[colfrenchie]

Merci pour vos encouragements, je vais continuer par une petite séquence nostalgie, avec les scans des compte rendus des deux concours du Bourget que j'ai fait avec mon premier Caudron C690. En fait il a été construit/reconstruit deux trois fois entre chaque concours, la première fois il était motorisé par un Cox 0.8 qui ne lui a jamais permis de décoller, ensuite pour les championnats de France j'avais vu les choses en grand avec commande de gaz, entoilage à la soie enduite et poncée, j'avais cassé ma tirelire pour un Enya 1.5 cm3, monté un système de volets fonctionnels avec un petit moteur électrique, mais malheureusement un avion trop lourd, une durite d'essence craquelée qui a empêché le moteur de prendre tous ses tours et on n'a jamais pu décoller non plus. Mais quelle formidable expérience de côtoyer l'élite de la maquette française, des avions à couper le souffle, chaque rivet présent, les juges avec le pied à coulisse en train de vérifier chaque détail, des Å“uvres d'art ayant nécessité des années de travail acharné !
Bon finalement notre troisième concours au Bourget sera le bon, l'avion a été allégé en retirant le mécanisme de volet, l'entoilage à la soie remplacé par un solar métallisé du plus bel effet, l'avion vole enfin pour la première (et dernière !) fois (et oui, on n'avait pas de piste de vol circulaire donc le vol d'essai c'est le jour du concours !), il vole même très bien, et on se classe très honorablement derrière tous les cadors de la discipline, les Faix, Dannau ou Bourdouleix, avec des avions incroyables.