Jeff75;2619061 à dit:
Donc la vitesse GPS sera de 50km/h et la vitesse de la Pito sera de 67 ou 33km/h suivant le sens du vent (face ou arrière).
Donc dans mon exemple je ne volé qu'à 34km/h (vitesse GPS)? Donc à la limite du décrochage en faite? C'est un bi-moteur d'1m80 d'envergure pesant 3200g.
Ce que je comprend toujours pas c'est pourquoi la Pito indique la vitesse de 51km/h qui est celle de la vitesse programmé dans l'AP en mode autonome. L'AP
ce base sur la vitesse Pito et non GPS pour le vole autonome?
Donc si ce jour là j'avais eu 30km/h de vent de face, ma vitesse réelle (GPS) n'aurait était que de .... 20km/h .... suivi d'un crash je suppose?
Tu n'as rien compris:
La vitesse indiquée par le GPS est la vitesse sol de ton appareil. C'est une vitesse apparente, résultat de la vitesse aérodynamique + la composante vent. Ton appareil se déplace dans la masse d'air qui, elle même peut se déplacer si il y a du vent.
La vitesse mesurée par la sonde Pitot (avec un "t" à la fin et un P au début, c'est un nom propre) est la vitesse de ton appareil dans l'air. Elle est indépendante du vent, elle varie en fonction de la puissance délivrée par le moteur, des variations d'altitude ou de la vitesse verticale de l'air si l'altitude et la puissance moteur sont constantes.
Cette vitesse "Air" est celle qui permet à ton avion de voler. Trop forte, elle peut amener à la destruction de l'appareil (flutter), trop faible, l'avion finit par décrocher.
Un exemple:
Sans vent, à altitude constante, en dessous de 500m d'altitude, Vitesse air = vitesse sol, (je te fais cadeau des approximations température, pression atmosphérique et calibration de l'instrument,...)
Avec 20 km/h de vent de face ou arrière, vitesse air est toujours la même, vitesse sol (GPS) = vitesse air + ou - vent.
Si le vent n'est pas dans l'axe, on parle de vent effectif (un peu de trigonométrie) et on obtient la vitesse sol.
Ce qui est utile pour voler, c'est la vitesse air.
Ce qui est utile pour savoir si on aura assez de batterie pour rentrer au terrain, c'est la vitesse sol (GPS).
Pour le vol autonome, il faut travailler avec la vitesse air, celle de la sonde Pitot. Le choix de cette vitesse est un compromis entre l'endurance (le temps de vol) et la distance à parcourir tout en ayant une marge suffisante par rapport à la vitesse de décrochage (qui varie en fonction du rayon de virage-inclinaison et de la masse de l'avion - plus faible quand la batterie est vide).
Dans ton exemple, 50 kmh "air" programmé pour le vol autonome c'est bien. Même si tu as 30kmh de vent (20 kmh de vitesse sol si de face), ton avion vole toujours à 50kmh. il est bien loin de sa vitesse de décrochage.
Marc