L’aérographie « pas à pas»
Ce travail se veut simple il y aura donc des points que je n’approfondirai pas ou que j’omettrai, mais je reste à disposition pour donner (ou recevoir) des conseils.
-Matériel :
- L’aérographe » il peut être simple action, double.
Le fonctionnement : la peinture est pulvérisée par l’effet de dépression que produit l’air à la sortie de la tête.
Les différences :
Le « simple action », pulvérise la peinture par succions par simple pression sur une gâchette qui ouvre le débit de l’air. Il est utilisable pour des moyennes surface et des travaux peu précis, il peut être comparé à une bombe de peinture, mais par compensation d’astuce et de technique on peut faire de belles choses.
Le « double action », permet le dosage indépendamment du débit de l’air et de la peinture. C’est l’outil de la retouche et des travaux précis et sans limite, sauf celle des mains et de la tête qui le commande (un peu comme les VGM). Diamètre de la buse entre 0.2 à 0.4 avec des pièces de rechange facile à trouver (évitez les 1er prix) quelques godets, joins si nécessaire, buse et aiguille (c’est fragile, fin et ça se tord très vite !) je recommande les « Paache » ils ont des kits bien complet et ils sont courant.
Il y a une catégorie hybride que je nommerais les « mixé ». C’est un aérographe « simple action » où le débit de peinture peut être dosé mais pas le débit d’air. C’est le pistolet de peintre plus prévu pour de travaux de grande surface.
Comme tout outil il faut un entretien régulier, nettoyage (attention les aiguilles et buses sont fragiles), graissage du mécanisme, pour ce dernier point je préconise de la vaseline aussi utiliser pour les joints si l’aérographe en est équipé comme mon « dévilbs » (qui est un vrais bijoux !)
La prise en main d’un aérographe est un point non négligeable c’est ce qui différencie aussi un aérographe de marque, de qualité et de prix supérieur à un modèle à bas prix, le deuxième point c’est les pièces de rechange le choix des jeux de buses et aiguilles qui permet des travaux de finesse ou de préparation.
Il y a aussi dans les aérographes deux types d’alimentation par gravité ou par sussions ce qui influe sur la prise en mains et d’autre petites contraintes.
La dimension des buses, la règle est simple plus c’est petit plus c’est pour des travaux minutieux. Ce choix se fera en fonction des travaux pour des retouches et dessins je conseil du 0,2 mm (ce qui demande une peinture à pigments fins !) pour des travaux moins précis et pour les grandes surfaces je prends du 0,5 mm, la consommation s’en ressent et il est donc utile de pouvoir changer la taille du godet.
Mon conseil : le kit « Paashe VLS » c’est une marque, les pièces se trouvent sans souci tout comme les accessoires. De plus le kit VLS est a mon avis un bon compromis pour qui veut persister dans le domaine, livre avec deux jeux d’aiguilles et de buse de taille différente et de godet interchangeable. De plus il est solide une référence ! SAV garantie !!
-Le compresseur : évitez les bouteilles sous pression, ça revient cher à la longue et le débit est inconstant. Il y a 2 types de compresseurs de même que les bouteilles, évitez les petits compresseur à membrane, du moins s’ils ne sont pas équipés de cuve car on doit, pour ne pas les détériorer, respecter une règle importante de temps de fonctionnement et de repos (c’est quasiment plus chiant qu’une bouteille). De même évitez le gros compresseur de chantier, quand il se met en route ça vibre, fait du bruit et surtout ça effraye, c’est toujours quand on ne s’y attend pas qu’il démarre.
En résumé l’idéal est un petit compresseur silencieux qui ne vibre pas beaucoup avec une cuve un manomètre et un filtre.
La pression d’utilisation est de 0,6 à 2,5 bar il est donc important de pouvoir régler la pression et qu’elle soit constante.
Prévoyez aussi les petits accessoires tuyau, raccords, etc…