MK24
Mikado
Salut les copains,
Je reviens juste d'une séance de vol avec mon Excel compétition 3 et je me suis fait la trouille du siècle alors faut que je vous raconte :
Seul sur le terrain, je lance mon planeur de 2m20 pour 1kg800 plutôt typé hotliner. Arrivé à bonne altitude, je remet à plat et coupe l'inter du moteur.
Tout de suite, le planeur prend de la vitesse et piquant légèrement.
Je trime tant que je peux en maitrisant la trajectoire qui s'accélère malgré mon soutien à la profondeur.Je fais quelques remontées au moteur pour voir de quoi il retourne avec plus d'eau sous la quille, dans mon inconscience et comme un défi kamikaze, je tente un tonneau qui passe très bien mais je commence à sérieusement m'inquiéter et je décide de poser avant l'accident.
maintenant, cabré à fond, je reste en lisse. Je vois le moment où le planeur ne vas pas rentrer entier et la pétoche me parcourt le dos.
La vitesse rend mes ordres d'autant plus violents sur l'axe de roulis et le soleil rasant donne une visibilité de plus en plus mauvaise.
C'est là que j'ai eu l'idée d'utiliser le couple cabreur des spoilers pour compenser mon manque de cabré. La compensation à piqué sera neutralisée par mon ordre continu à cabré. Heureusement, mes spoilers sont commandés par le manche des gaz et leur contrôle est plus progressif.
J'ai donné du spoiler en virage pour tourner, j'ai fait une approche à la wanne again. Loin par sécurité, trop loin, je redonne du mi-gaz pour passer une clôture de barbelés, le roulis est trop nerveux, le planeur oscille dangereusement de gauche à droite à la moindre sollicitation.
Je dois traverser la grande piste pour atteindre l'herbe mais ma gestion des spoilers induit des effets parasites sur le roulis !
Passé la moitié de la largeur de la piste, le planeur s'affale à plat en glissant sur le bîtume pour terminer sa course dans l'herbe, un peu tard.
Bilan, entoilage arraché à l'intrados du saumon droit et fuselage abrasé au dessous.
Rejoins l'Excel, je constate que le papillon est à piqué, au neutre. Mes chapes à visser se sont déssérées et la cap a glissé.
Je m'en sors bien et c'est même une chance de coucou !!!
Heureusement, les réparations sont minimes mais une nouvelle révision s'impose d'urgence avant tout nouveau vol...
Là encore, c'est pas passé loin...
++
Mika.
Je reviens juste d'une séance de vol avec mon Excel compétition 3 et je me suis fait la trouille du siècle alors faut que je vous raconte :
Seul sur le terrain, je lance mon planeur de 2m20 pour 1kg800 plutôt typé hotliner. Arrivé à bonne altitude, je remet à plat et coupe l'inter du moteur.
Tout de suite, le planeur prend de la vitesse et piquant légèrement.
Je trime tant que je peux en maitrisant la trajectoire qui s'accélère malgré mon soutien à la profondeur.Je fais quelques remontées au moteur pour voir de quoi il retourne avec plus d'eau sous la quille, dans mon inconscience et comme un défi kamikaze, je tente un tonneau qui passe très bien mais je commence à sérieusement m'inquiéter et je décide de poser avant l'accident.
maintenant, cabré à fond, je reste en lisse. Je vois le moment où le planeur ne vas pas rentrer entier et la pétoche me parcourt le dos.
La vitesse rend mes ordres d'autant plus violents sur l'axe de roulis et le soleil rasant donne une visibilité de plus en plus mauvaise.
C'est là que j'ai eu l'idée d'utiliser le couple cabreur des spoilers pour compenser mon manque de cabré. La compensation à piqué sera neutralisée par mon ordre continu à cabré. Heureusement, mes spoilers sont commandés par le manche des gaz et leur contrôle est plus progressif.
J'ai donné du spoiler en virage pour tourner, j'ai fait une approche à la wanne again. Loin par sécurité, trop loin, je redonne du mi-gaz pour passer une clôture de barbelés, le roulis est trop nerveux, le planeur oscille dangereusement de gauche à droite à la moindre sollicitation.
Je dois traverser la grande piste pour atteindre l'herbe mais ma gestion des spoilers induit des effets parasites sur le roulis !
Passé la moitié de la largeur de la piste, le planeur s'affale à plat en glissant sur le bîtume pour terminer sa course dans l'herbe, un peu tard.
Bilan, entoilage arraché à l'intrados du saumon droit et fuselage abrasé au dessous.
Rejoins l'Excel, je constate que le papillon est à piqué, au neutre. Mes chapes à visser se sont déssérées et la cap a glissé.
Je m'en sors bien et c'est même une chance de coucou !!!
Heureusement, les réparations sont minimes mais une nouvelle révision s'impose d'urgence avant tout nouveau vol...
Là encore, c'est pas passé loin...
++
Mika.