Antoinette Latham / traversée ratée de la manche

C'est vrai que l'angle d'incidence des ailes paraît toujours "énorme" sur des modèles comme le Blériot ou Antoinette, mais il faut ce qu'il faut et, finalement, on voit qu'en vol, tout ce passe bien.
Un peu de traînée ne fait pas de mal sur ce genre de modèle, il faut juste avoir assez de traction pour tenir en l'air...
Chacal67, avant l'installation du vrillage d'ailes sur mon Antoinette, le virage à gauche était normal, mais virer à droite s'avérait un peu délicat.
Depuis la modif. sur les ailes, plus aucun problème.
Je peux même virer quasiment à plat, un régal.
En cette année 2009, n'oublions pas que ce bel oiseau était en lisse pour la traversée de la manche, et qu'il s'en est, peut-être, fallu de peu pour que l'Histoire, toujours capricieuse, ne nous fasse retenir d'autres noms que ceux que nous citons aujourd'hui.
Michel
 
bonjour,
"Disons le , c'est un piteux concurrent, il partit à la baille deux fois de suite."flagada
les appréciation a l'emporte piece sans connaitre la vie l'oeuvre de ce pionnier me semble assez injuste. bonne lecture

H.Latham fut malheureux pour ses tentatives manque de la traversée de la manche,mais cela a permis a Blériot de modifier son appareil en consequence :
H.Latham Il réalise son premier exploit aérien avec une traversée de la Manche en ballon, en février 1905. En 1906 et 1907, il pilote à Monaco, des bateaux de course Antoinette.
En 1908, il assiste à l’un des vols de Wilbur Wright et décide d'apprendre à piloter sur monoplan Antoinette dont il devient chef-instructeur.
En 1909, il est employé comme pilote d'essai de la société Antoinette et réalise deux tentatives de vol de traversée de la Manche les 9 et 19 juillet 1909. Il échoue pour des raisons techniques : deux pannes d’arrivée d’essence au moteur le contraignent à amerrir à 500 mètres des côtes anglaises et à laisser Blériot réaliser cet exploit à peine une semaine plus tard (le samedi 24 juillet 1909).
Mais Hubert Latham prend sa revanche le mois suivant dans les épreuves du 1er Meeting mondial d’avions organisé par de Grandes Marques de Champagne à Reims du 22 au 29 août 1909 où il pilote 2 avions monoplan Antoinette.
- l’Antoinette VII n° 29 pour le Prix Moët & Chandon de l’Altitude (qu'il gagne avec 155 mètres) et le Grand Prix de Champagne de la distance dont il sera le 2ème lauréat avec 154,5 km.
- l’Antoinette IV n° 13, facilement reconnaissable sur la photo à ses ailerons en bout d'aile qui lui permet de remporter le Prix Heidsieck Monopole et Louis Roederer de la Vitesse (sur 30 km) dont il est 2ème lauréat avec 67,82 km/h (le numéro de l'appareil figurait à bâbord).
Il acquiert très vite une renommée internationale en bravant les intempéries, à Doncaster en Angleterre puis à Berlin fin 1909. La firme connaît quelque succès et son école établie à Mourmelon forme quelques dizaines de pilotes à partir de 1910 dont la célèbre aviatrice Marie Marvingt.
Hubert Latham devient le pilote d'essai officiel en 1909. Il établit très vite divers records du monde dont celui de la hauteur à la première grande semaine d'aviation de Reims en août 1909, réalisant la prouesse de voler à 155 mètres de hauteur.
 
Cher Chacal

Moi, ça fait deux ans que je vis avec latham, levavasseur, gastambide, j'ai fouiné au MAE, dans les bouquins, dans les revues (illustration, fana, aviation week etc..)

J'apprécie tes leçons d'histoire, après tout, au milieu des 100 kilos de bouquins sur l'aviation que je collectionne depuis 46 ans manque t il a coup sur une info

Latham, piteux, il le fut, nul doute, comme tous les vaincus,
Bénéficiant de crédits illimités, l'antoinette etait ce qu'il y avait de plus cher à l'époque pour voler. Il en brisait deux, au moment ou Bleriot, a sec de fonds, qui lui ne jouait pas au Dandi, réussissait avec un avion moins joli, moins performant, un moteur deux fois moins puissant.
Amoureux de l'avion je préfère l'inventeur au héros, même si j'ai un respect profond pour ceux qui risquérent leur vie sur ces etranges engins et conduisirent les grandes épopées.

Latham est au panthéon des Pionniers, mais, sur la manche il fut lamentable, et d'ailleurs fut le premier à le reconnaitre, en veritable sportif qu'il était.

Si de ce qu j'ai écrit et réalisé, cette phrase que tu cites est le seul élément qui t'ai frappé, alors, tu dois t'être trompé de site et de forum.

Fred
 
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