AERO Encyclopédie Avions Militaires 14/18 et 39/45

1939-45 Messerschmitt me-329





Messerschmitt Me 329



Rôle Zerstorer

Fabricant Messerschmitt

Statut Maquette seulement[ citation nécessaire ]

Utilisateur principal Luftwaffe

Nombre intégré 0
Développé à partir de Messerschmitt Me 265

Le Messerschmitt Me 329 était un projet de conception d'un chasseur lourd et avions d'attaque au sol développé vers la fin de la Seconde Guerre mondiale . Ce était un concurrent et possible successeur du Me 410 .
Comme le Me 265 , le Me 329 utilisé une avancée aile volante design. Autres touches avancées inclus le pilote et le navigateur assis tandem dans une large verrière en goutte , et un pistolet arrière télécommandée dans la queue.
En dépit de la conception futuriste, l'amélioration des performances sur le Me 410 était marginale. Développement a reçu une faible priorité, et alors qu'une pleine échelle planeur maquette a été testée dans l'hiver 1944/5, le travail sur le projet a été annulé peu de temps après.
Caractéristiques
Caractéristiques générales
• Equipage: 2
• Longueur: 7.715 m (25,312 ft)
• Envergure : 17,50 m (57,41)
• Hauteur: 4,74 m (15,55)
• Surface alaire: 55.00 m² (592 m²)
• Poids à vide : 6950 kg (£ 15 322)
• Poids chargé: 12150 kg (£ 26 786)
• Motorisation : 2 x Daimler-Benz DB 603G , 1397 kW (1874 ch) chaque
Performance
• Vitesse maximale : 685 kilomètres par heure à 7000 m (426 mph à 22 966 ft)
• Plage : 2520 km (1566 km)
• plafond de service : 12 500 m (41 000 pi)
Armement
• Guns: 2 × 20 mm canons MG 151/20 ,
• 4 × 30 mm (1,18 po) MK 108 canons ,
• 1 × 114 MK tirant vers l'avant dans le fuselage nez
• 1 × 20 mm MG 151/20 arrière-cuisson
• Bombes: interne charge de bombe jusqu'à 1000 kg (£ 2,205)
Voir aussi [ modifier ]
Développement lié
• Messerschmitt Me 265
Les aéronefs de rôle comparable, la configuration et l'ère
• Messerschmitt Me 210
• Messerschmitt Me 410
Listes connexes
• Liste des avions militaires de l'Allemagne
 
1939 Focke-Wulf F W 190 F







Focke-Wulf Fw 190




Constructeur
Focke-Wulf

Rôle Avion de chasse

Premier vol
1er juin 1939

Nombre construits env. 20000
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur BMW 801D-2

Nombre 1
Type Moteur en étoile

Puissance unitaire 1 730 ch (2 000 ch avec booster)
Dimensions


Envergure
10 51 m
Longueur 9 00 m
Hauteur 3 95 m
Surface alaire
18 30 m2
Masses
À vide 3 470 kg
Maximale 4 900 kg
Performances
Vitesse maximale 690 km/h (Mach 0,60)
Plafond
10 300 m
Vitesse ascensionnelle
950 m/min
Rayon d'action 850 km
Armement
Interne 2 mitrailleuses MG 131 de 13 mm
4 canons MG 151/20 de 20 mm

Externe Roquettes anti-aérienne WGr.21
Bombes de 250 ou 500 kg
Roquettes anti-aérienneR4M

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Le Focke-Wulf Fw 190 Würger (Pie-grièche) est un chasseur-bombardier monoplace et monomoteur utilisé par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, entre 1941 et 1945. Il ne supplanta pas complètement le Messerschmitt B f 109 comme principal chasseur de la Luftwaffe, bien qu'il lui fût supérieur. Il fut produit à plus de 20 000 exemplaires. En raison de sa polyvalence et de sa construction modulaire, il fut décliné sous un grand nombre de modèles qui lui permirent de remplacer le Junkers J u 87 (Stuka) comme avion d'appui des troupes, et le Messerschmitt B f 110 comme chasseur lourd de lutte contre les bombardiers, lorsque ces deux derniers avions furent devenus beaucoup trop vulnérables pour continuer à être envoyés au combat. Il fut le premier vrai chasseur-bombardier de la Luftwaffe.
Sommaire
Conception


Un Focke-Wulf Fw 190 en vol
L'avion fut commandé par le ministère de l'air allemand (RLM) en 1937, pour seconder le Messerschmitt B f 109, qui commençait seulement à entrer en service, ce qui imposait le choix d'un moteur différent du Daimler-Benz DB 601 à refroidissement liquide, pour dédier la production de celui-ci au chasseur de Willy Messerschmitt. À la surprise générale, et contre les habitudes en vogue en Europe pour les chasseurs monomoteurs, Kurt Tank, ingénieur en chef de Focke-Wulf, opta pour un moteur radial à refroidissement par air, le BMW 139. Pour limiter l'inconvénient que représentait la section frontale plus importante de ce moteur, il l'enveloppa dans un capot moteur aérodynamique très ajusté, avec une turbine de refroidissement par air forcé très caractéristique dans la prise d'air annulaire juste derrière la casserole d'hélice.
De construction monocoque et métallique, le fuselage était construit en deux tronçons, celui avant, allant de la cloison coupe-feu jusque derrière le pilote, contenant le poste de pilotage, l'armement et les munitions, et sanglés en dessous du plancher en alliage d'aluminium, deux réservoirs auto-obturants respectivement de 232 et 292 litres, celui de l'arrière courant jusqu'à la dérive. La voilure, elle aussi était de construction métallique, les deux ailes étant solidaires par le longeron avant. Cette modularité de la construction permettait de fractionner la production dans de petits ateliers indépendants, ce qui devint très utile vers la fin de la guerre. Contrairement au Messerschmitt Bf 109, il dessina un train d'atterrissage à large voie (s'ouvrant vers l'extérieur), escamotable dans l'épaisseur de l'aile par deux moteurs électriques, et une roulette de queue escamotable au moyen d'un système de câbles et de poulies.
Le prototype Fw 190 V1 vole pour la première fois le 1er juin 1939, aux mains de Hans Sanders, le chef pilote de la société, et il est rapidement expédié au centre d'essai de Rechlin de la Luftwaffe. En octobre, le second prototype Fw 190 V2 est fourni aux autorités pour les essais d'armement, avec quatre mitrailleuses MG 17. Une paire est placée sur le dessus du moteur, noyée dans le capot moteur et une autre dans les emplantures d'aile ; toutes les quatre tirent entre les pales de l'hélice et sont donc synchronisées. À la suite d'essais en soufflerie qui montrent l'absence d'avantage aérodynamique du modèle enveloppant du carénage d'hélice, on reconstruisit les deux prototypes avec un capot moteur plus conventionnel. Cette modification permet de régler, en partie, les problèmes rencontrés sur les deux prototypes au niveau de l'isolation du poste de pilotage aux gaz d'échappement, et de la température, celle-ci atteignant parfois 55 °C.
Mais Tank n'est pas satisfait du BMW 139, qui se révèle trop peu puissant et peu adapté, il décide de le remplacer par un BMW 801, qui va être conçu en urgence et spécifiquement pour l'avion par la BMW. Ce nouveau radial, à quatorze cylindres au lieu de dix huit, est sensiblement de même diamètre, mais il est plus lourd de 160 kg et un peu plus long. Les Fw 190 V3 et V4, déjà trop avancés pour être modifiés sont utilisés pour des essais statiques, puis ferraillés, et le Fw 190 V5 est redessiné pour intégrer le nouveau moteur. La cellule est renforcée pour supporter l'augmentation de la puissance et le poste de pilotage est reculé ; la masse de l'avion atteint 3 400 kg, soit une augmentation de 25 %, la charge alaire passant elle de 186 à 227 kg/m2. La maniabilité et la vitesse ascensionnelle sont sensiblement affectées, mais Hermann Göring, est néanmoins impressionné par les démonstrations en vol, et décide la production immédiate d'une présérie de quarante exemplaires, désignée Fw 190 A-0.
À la suite d'un accident au roulage avec un véhicule de piste, le V5 fut redessiné par les ingénieurs, avec une voilure agrandie, sous la désignation de V5g pour Gross (grand). La modification améliore sensiblement le comportement en vol et est alors appliquée à la présérie à partir du V15. Le BMW 801 développé dans l'urgence souffre encore d'une tendance à la surchauffe. Dans une certaine effervescence, Focke-Wulf et BMW se rejetant mutuellement la responsabilité, l'abandon du programme étant même envisagé, le problème est malgré tout à peu près résolu, en grande partie par l'adjonction d'ailettes de refroidissement sur le capot moteur à l'arrière du moteur. Dorénavant, le moteur sera livré directement par BMW, dans un ensemble baptisé Motoranlage (groupe motopropulseur) et comprenant à la fois le moteur, le capot et pratiquement tous les accessoires. Cet ensemble est monté d'un bloc par un simple boulonnage sur la cellule.
L'évolution des chasseurs Fw 190 A
Le ministère de l'air allemand, au milieu de 1941, décide la mise en production de l'appareil à 102 exemplaires aux usines de Marienbourg et de Brême, sous le nom de Fw 190 A-1. Il est envoyé au sein du JG 26, pour être testé opérationnellement à l'ouest, face à la RAF. Le moteur continue de poser des problèmes de chauffe, entraînant quelques accidents, et les pilotes sont alors assez réticents à s'éloigner des aérodromes. L'armement est encore insuffisant malgré l'ajout de deux MG-FF (en) à l'extérieur des mitrailleuses d'aile, mais Focke-Wulf, n'a jusqu'ici pas réussi à obtenir des armes plus puissantes à monter sur l'avion. Les appareils sont dotés de deux radios, la FuG-25 et la FuG-7, la dernière servant aux liaisons air-sol. Par la suite, une partie de ces avions seront équipés de moteurs plus modernes, après un passage en usine, donnant naissance au A1/U1 avec le BMW 801 D1 et au A1/U2 avec le D2.
En août, l'usine Arado de Warnemünde, et l'usine AGO de Oschersleben commencent, elles aussi, à produire le Fw 190 A-2, dont l'armement est enfin renforcé par le remplacement des mitrailleuses d'ailes par deux canons Mauser MG 151/20 approvisionnés à deux cent coups. De plus, par la suite, la plupart des A-2 sont également armés de deux MG-FF eux aussi de 20mm, alimentés chacun par un chargeur tambour de 55 obus, montés à l'extérieur des MG 151. Ce total de quatre canons leur donne une puissance de feu dévastatrice.
Ce modèle reste en production pendant six mois au cours desquels 888 exemplaires sont produits. En cours de production, le moteur change tout d'abord pour un BMW 801C-2 légèrement plus puissant, puis pour le BMW 801 D-2. Ce dernier moteur, dont la conception a été complètement revue, est enfin totalement fiable et élimine définitivement les pannes moteur qui gênaient l'avion depuis le début de sa carrière. Il deviendra le moteur standard de toute la série A.
En 1942, le A-2 cède la place au A-3. Les premiers sont encore équipés de moteurs C-2, mais le D2 devient rapidement standard. 965 exemplaires seront produits, dont soixante-douze d'une version d'exportation le Fw 190 A-3a, destinée à la Turquie, armés seulement de quatre MG 17 et dépourvus de radio air-sol FuG 25 (Funkgerät). Quelques dérivés seront aussi bâtis sur la base du A-3, le prototype /U2 sur lequel sont testés les roquettes air-sol RZ 65, le /U4, un avion de reconnaissance avec une caméra Rb 12,5/7x9, et le /U7, un chasseur de haute altitude à l'armement réduit aux seuls canons MG 151/20, dont seulement trois furent réalisés.
En juin 1942, le A-4 lui succède, apportant un système de surpuissance MW 50, suralimentant le BMW 801 D-2 pendant de courtes périodes par injection d'eau-méthanol. De même, la radio FuG 16 Z, travaillant dans les très hautes fréquences et dont le mât antenne est par conséquent un peu plus court, remplace la FuG 7a précédente. Le A-4 voit aussi l'apparition des kits de conversion réalisables en unités R pour Rüstsätze, permettant une polyvalence encore plus grande par l'adaptation très rapide de l'appareil à diverses missions. Cinquante exemplaires sont terminés en Fw 190 A-4/Trop, dotés de filtres à air et d'un nécessaire de survie adaptés aux conditions désertiques. D'autres variantes d'usine furent aussi réalisées, comme le U1, un chasseur bombardier avec un lance-bombes ventral ETC-501, le blindage réduit et les MG FF démontés, qui fut produit spécifiquement pour le SKG-10. Le U3 et le U8, deux autres chasseurs-bombardiers, seront renommés respectivement par la suite Fw 190 F-1 et Fw 190 G-1. Au total neuf cent vingt Fw 190 A-4 seront assemblés.
En novembre 1942, le A-5 permet, par l'allongement de 13,5 cm du bâti moteur, de réduire les vibrations de celui-ci. Un grand nombre de dérivés sont réalisés en usine, comme le U2 destiné à la chasse de nuit selon les tactiques Wilde Sau (truie sauvage), et donc dotés de cache-flammes. Apparaissent aussi les premiers Zerstörer (destroyer), dont l'armement est alourdi pour lutter contre les quadrimoteurs américains, les U7, U9 et U17, et des variantes plus originales encore comme les U14 et U15, qui grâce au lance-bombes ETC 502 et à une roulette de queue allongée peuvent emporter des torpilles.
L'alourdissement progressif de l'avion entraîne pour le modèle suivant, le A-6, une refonte de l'aile qui permet de faire retomber la charge alaire à 226 kilogrammes par mètre carré. Les deux MG-FF sont remplacés par deux autres MG 151/20, ce qui uniformise l'armement et facilite la logistique puisque jusqu'alors les deux types de canon utilisaient deux munitions de 20 mmdifférentes. La radio de liaison air-air FuG 25 est aussi remplacée par une FuG 25a, et en cours de série la FuG 16 Z. Elle cède définitivement la place à la FuG 16 ZE avec son antenne circulaire caractéristique. Les conversions réalisées en usine du A-6 sont réduites à deux : les chasseurs-bombardiers A-6-Bo, avec un lance-bombe ETC 501 sous le fuselage et quatre ETC 50 sous les ailes, et les chasseurs de nuit A-6-N équipés du radar FuG 217. Mais en contrepartie, les kits de conversion en unités Rüstsätze sont privilégiés, car plus souples, en particulier pour le Front de l'Est. Le Fw 190 A-6, avec plus de trois mille exemplaires va être la version la plus produite des déclinaisons du Focke-Wulf.
En décembre 1943, le A-7 voit le remplacement des mitrailleuses de capot par des Rheinmetall-Borsig MG 131 de 13 mm et de la la FuG 16 ZE par une ZY. De plus, un collimateur à réflexion Revi 16 est monté pour faciliter les tirs avec déflexion. Après à peu près de quatre cents exemplaires, la production passe au A8 qui s'en différencie par l'emport d'un petit réservoir de115 litres, placé derrière les principaux, contenant, au choix, du mélange supplémentaire pour la surpuissance MW 50 ou du carburant normal. Il constitue avec plus de 2 000 avions, la dernière version de chasse produite en quantité. Le A9 qui le suit avec son moteur BMW 801 E, arrive trop tard et ne peut en effet être construit qu'à quelques centaines d'exemplaires à partir de septembre 1944.
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Schéma d'armement des versions A2 à A5

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Reproduction d'un Focke-Wulf Fw 190 A8

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Focke-Wulf Fw 190 A3

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Focke-Wulf Fw 190 A8
Les chasseurs de haute altitude
Le Fw 190 est un chasseur remarquable, qui fit d'emblée preuve de sa supériorité face à son rival britannique, le Spitfire, à des altitudes basses et moyennes. Cependant, son moteur n'est pourvu que d'un compresseur assez simple, avec un étage et deux vitesses, ce qui empêche l'avion d'être performant en altitude, la puissance du moteur chutant assez rapidement au-dessus de cinq mille mètres. Le bureau d'études de Tank cherche assez rapidement, parallèlement à la production et l'évolution du Fw 190A, à mettre au point une version de haute altitude, au cours de plusieurs programmes successifs.
Au début de 1942, le programme Höhenjäger 1 (chasseur de haute altitude 1) est lancé et donne naissance aux Fw 190 B par des modifications apportées sur deux Fw 190 A-0, le Fw 190 V13 et le V16. Les premiers essais concernent le montage d'un système de surpuissance GM-1 fonctionnant par injection d'oxyde nitrique, ce qui donne de bonnes performances même au-dessus de 7 500 mètres, mais seulement pour un temps limité (environ 17 minutes), car l'accroissement de taille du réservoir d'oxyde nitrique serait trop préjudiciable au comportement de l'avion. On pense alors équiper l'avion d'une version turbocompressée du BMW 801 et d'une surface alaire accrue à 20,3 mètres carrés. Mais bientôt, l'usine BMW annonce qu'elle est dans l'impossibilité de livrer le moteur dans les délais impartis. On monte donc un Daimler-Benz DB 603 A-0 sur le V13 et le V16. Par la suite le V16 reçoit même un DB 603 E en août 1942 avec lequel il est capable de voler au-dessus de 10 000 mètres pendant plus de deux heures. Mais le RLM n'est pas encore satisfait et demande à atteindre des altitudes de l'ordre de 14 000 mètres de façon prolongée. Les quelques exemplaires réalisés par la suite sont motorisés par le couple BMW 801 D-2 et GM 1 et ils expérimentent les premières cabines pressurisées, qui souffrent encore d'une absence d'étanchéité. En novembre 1942, le choix est fait par Focke-Wulf et le RLM de reporter l'effort sur le Fw 190 C et d'abandonner tout développement ultérieur sur Fw 190 B.
Le prototype du Fw 190 A-0 V13 est de nouveau remotorisé avec un BMW 801 C-1 entraînant une hélice quadripale. Le V18 est ensuité équipé d'un DB 603 A turbocompressé et d'une dérive agrandie. Six Fw 190 C-0, basés sur la configuration du V18, sont par la suite produits pour tester différents turbocompresseurs: deux avec des Hirth-Motoren 2281 et quatre avec des DVL TK-11. Mais le manque de fiabilité et le coût élevé des turbocompresseurs provoquent l'arrêt du programme à la fin de 1943.
Malgré ces échecs, Focke-Wulf travaille sur un autre Fw 190 A-0, le V17, qui a été modifié pour être motorisé par un moteur à 12 cylindres en V, le Junkers Jumo 213A. Ce modèle vole enmars 1942 et, par la suite, cinq cellules de Fw 190 A-8 sont aussi modifiées. De bonnes performances étant atteintes sans tomber dans les travers des essais précédents, une présérie D-0 est lancée et après quelques modifications sur le groupe propulseur et l'empennage, une série, le Fw 190 D-9, est lancée en juin 1944. Le remplacement du moteur en étoile par un moteur en ligne modifie la silhouette de l'avion, ce qui valut à la série D le sobriquet « long nez ». Elle commence à être déployée au sein du III./JG 54, qui protège alors les Messerschmitt Me 262 du JV 44. Par la suite, il est aussi déployé dans de nombreuses unités de la Luftwaffe et se révèle un adversaire très dangereux pour tous les avions alliés, bien qu'il ne soit considéré par les Allemands que comme un appareil de transition vers le Focke-Wulf Ta 152.
Caractéristiques du Fw 190 D-9
• Production : 750 incluant D-9 et D-9 R11 (chasseur tout temps)
• Motorisation : Junkers Jumo 213 (en) A-1 à injection d'eau de 2 240 ch
• Envergure : 10,506 m
• Longueur : 10,192 m
• Hauteur : 3,35 m
• Poids à vide: 3 590 kg
• Poids en charge maximum: 4 300 kg
• Plafond : 12 000 m
• Autonomie : 837 km
• Vitesse maximum : 685 km/h avec injection de MW 50 (Methanol Wasser= mélange à 50 % eau-méthanol)
• Armement :
• Deux mitrailleuses de 13 mm MG 131 montées dans le capot moteur avec 400 coups par arme
• Deux canons de 20 mm MG 151/20 placés dans les emplantures d'ailes alimentés à 250 coups par arme.
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Focke-Wulf Fw 190 D9

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Focke-Wulf Fw 190 D9

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Focke-Wulf Fw 190 D12
Les chasseurs-bombardiers, « Jagdbomber » et « Schlachtflieger
Très vite, le Fw 190 A, va être adapté pour un emploi en tant que chasseur-bombardier. Depuis les premières conversions de Bf 109 dans ce rôle au cours de l'année 1940, chaque escadre de chasse allemande (Jagdgeschwader), a formé une dixième escadrille de chasseurs-bombardiers (Jagdbomberstaffel), et dès le Fw 190 A-2, une variante de chasse bombardement, le Fw 190 A-2/U3 est créée et commence à équiper la 10. (Jabo)/JG 26, basée à Saint Omer, à partir de juin 1942. La modification /U3, consiste dans le montage d'un lance-bombe ETC 501, capable d'emporter une bombe de 500 kg, soit quatre de 50 avec un adaptateur, l'application d'un blindage protégeant le dessous du moteur, et le démontage des canons MG-FF pour économiser du poids.
Le Fw 190 A-3 ne semble pas avoir bénéficié d'une modification similaire, mais le A-4, la voit réapparaître, ainsi qu'une variante, dite Jabo-Rei destinée plus particulièrement aux raids de pénétration, en particulier au-dessus de l'Angleterre. Ce Fw 190 A-4/U8, voit son armement fixe réduit aux seuls MG 151/20, il emporte aussi un ETC 501 sous le fuselage, mais aussi deux points d'emport empruntés au Ju 87 qui permettent le montage d'un réservoir largable de trois cent litres de carburant sous chaque aile, la masse au décollage étant alors supérieure à quatre tonnes et demi. Par la suite, les deux modifications seront reclassifiées respectivement, Fw 190 F-1 et Fw 190 G-1.
Le Fw 190 A-5 a lui aussi ses /U3 et /U8, qui deviendront les Fw 190 F-2 et G-2. Sa variante U17 devient, elle, le Fw 190 F-3 Panzerblitz qui bénéficie d'une verrière bombée pour améliorer la visibilité du pilote et de deux Rüstsätze (kits), l'emport de quatre lance-bombes ETC 50 supplémentaires, la R1, ou le montage de deux canons MK 103 en nacelle sous les ailes, la R3. Il est suivi par le F-8, basé lui sur une cellule de Fw 190 A-8, en février 1944, qui bénéficie de nombreux dérivés dont en particulier des bombardiers torpilleurs, puis par le F-9, basé sur l'A-9 et donc motorisé par un BMW 801 E. L'ultime version, le Fw 190 F-15 sera produite à quelques exemplaires à partir de février 1945. Cette série F est utilisée pour remplacer les Junkers Ju 87 pour l'appui-feu des troupes au sol. Les anciennes escadres de bombardiers en piqué (Sturzkampfgeschwader) sont transformées en escadres de bataille (SchlachtGeschwader). Pour faciliter la conversion des pilotes habitués aux lents Stuka, sur ces machines peu différentes des chasseurs, quelques exemplaires biplaces sont même réalisés, les Fw 190 A-8/U1 qui seront par la suite rebaptisés Fw 190S-8 (le « S » signifiait « Schulflugzeug », « avion-école » en allemand).
Parallèlement, la production et l'évolution de la série G, se poursuit, avec l'apparition du G-3 ou Fw 190 A-5/U13, équipé d'un radiocompas PKS 11/12 Kurssteuerung, et d'une masse au décollage de 4 795 kg. Il expérimente l'emport et le largage d'un bombe de 1,8 tonne et une version de nuit, la Fw 190 G-3/N, est produite et est utilisée par la 51e escadre de bombardiers (Kampfgeschwader) et le 20e groupe d'attaque de nuit (Nachtschlachtgruppe). Le G-4 ne sera qu'une modernisation du G-1, avec le radiocompas du G3. Le G-5, motorisé par un BMW 801 E, et prévu à la production en mars 1945, ne sera finalement pas produit, ainsi que son dérivé G-6, le G-7 ne sera lui-même pas projeté. Par contre le G-8, dérivé du A-8, sera le Fw 190 G, le plus produit avec huit cents exemplaires.
Caractéristiques du Fw 190 F-8
• Production : 550
• Motorisation : BMW 801 D-2 à injection d'eau de 2 000 ch
• Envergure : 10,51 m
• Longueur : 9,00 m
• Poids : 3 973 kg
• Plafond : 10 600 m
• Autonomie : 800 km
• Vitesse max. : 670 km/h
• Armement : deux MG 131 de 13 mm montées dans le capot moteur et deux canons MG 151/20 de 20 mm placés dans les emplantures d'ailes. Il pouvait emporter une bombe de 500 kgou quatre à fragmentation de 50 kg.
Caractéristiques Fw 190 G-8
• Production : 800
• Motorisation : BMW 801D-2 à injection d'eau de 2000 ch
• Envergure : 10,51 m
• Longueur : 9,00 m
• Poids : 3 973 kg
• Plafond : 10 600 m
• Autonomie : 1 660 km avec une bombe de 500 kg à 405 km/h
• Vitesse max. : 565 km/h
• Armement : Un lance-bombe ETC 501 (bombes de 250 ou 500 kg) et deux canons de 20 mm MG 151/20
Les Fw 190 français
À la fin de l'année 1944, après le retrait de la Wehrmacht, un atelier de réparation souterrain fut découvert à Cravant (Yonne)1, plusieurs dizaines de Fw 190 A-5 et A-7, en cours de réparation, y avaient été abandonnés. Pour équiper l'armée de l'air renaissante, l'État transforma cet atelier et l'intégra au sein de la Société de constructions aéronautique du Centre et décida d'achever la construction d'une centaine de ces avions sous le nom de NC 900. La motivation était économique, chaque NC 900, revenait à 1,5 million de francs de l'époque au lieu de 12 pour l'achat d'un Spitfire britannique. La finition des fuselages et des voilures ne posa pas de grands problèmes, Par contre, les moteurs BMW 801 D2 avaient été sabotés de façon si parfaite que le constructeur Voisin, chargé de leur réparation, eut le plus grand mal à fournir des exemplaires fonctionnels. L'avion fut mis en service au sein de l'escadrille Normandie Niémenà partir de février 1946, mais les nombreuses pannes de moteur — sans compter les réticences des pilotes à utiliser un appareil qu'ils avaient combattu et qui avait tué nombre de leurs camarades — entraînèrent l'interdiction de vol, à la mi-avril et leur ferraillage.
L'emploi opérationnel
Les livraisons commencèrent au II./JG 26, en Belgique, en juillet 1941, et l'avion eu son baptême du feu le 1er septembre 1941, au cours duquel un Schwarm (patrouille) de 4 Fw 190 du II./JG 26 s'adjugea 3 Spitfire sans subir de perte. Le premier Fw 190 abattu fut celui du Gruppenkommandeur Walter Adolf, Chef du II./JG 26, détenteur de 29 victoires remportées lors d'une sortie contre des Bristol Blenheim de la Royal Air Force, le 18 septembre, au-dessus d'Ostende. Leur première action de grande envergure fut la couverture du passage de la Manche par les croiseurs de bataille Scharnhorst et Gneisenau, en février 1942. Surnommé Anton par les pilotes, l'avion malgré son armement faible et le manque de fiabilité de son moteur, se révèle déjà un redoutable adversaire, il est d'emblée supérieur au Spitfire Mk.V. La Royal Air Force crut d'abord avoir affaire a une version améliorée du Bloch MB.150 ou Curtiss H.75, une fois qu'elle eut pris conscience de la menace, un raid de commandos fut planifié pour capturer l'avion : l'opération "Airthief". L'atterrissage par erreur de l'Oberleutnant Armin Faber à bord de son A-3 en Angleterre fit annuler l'opération, mais l'évaluation de l'appareil inquiéta les Britanniques. Le Spitfire Mk.IX portait tous les espoirs, lors du débarquement de Dieppe, en août 1942, pendant lequel l'état-major pensait bien amener les Focke-Wulf à combattre. Le résultat fut décevant, le Mk.IX semblait égaler le Fw 190 A, mais le Mk.V était complètement dominé, comme le prouva Josef Wurmheller, qui en descendit sept dans la journée à bord de son A-3. La série A-4 arriva à la fin de l'année, marqua le début de l'emploi de l'avion sur le front de l'Est. Le 31 octobre, un raid de 30 Fw 190 A, s'en prit à la ville anglaise de Canterbury, en représailles des raids du Bomber Command.
L'année 1943, vit l'apparition d'une nouvelle menace avec les raids massifs de jour des bombardiers américains, dont la solidité et l'armement défensif important prit tout d'abord les pilotes allemands de court, la tactique d'attaque habituelle, par l'arrière, se révéla de plus en plus dangereuse et de moins en moins efficace. La parade émergea bientôt par des passes frontales en formation contre les vagues de bombardiers, les quatre canons du Focke-Wulf se révélèrent meurtriers à ce jeu, si bien qu'après l'échec et les pertes des raids sur Schweinfurt etRegensburg, le 14 octobre, l'USAF dut renoncer aux raids non escortés et attendre l'arrivée de chasseurs à long rayon d'action comme le P-51 Mustang, pour reprendre ses frappes au cÅ“ur de l'Allemagne. Cependant les passes frontales requéraient des pilotes expérimentés pour les mener, du fait des vitesses de rapprochement élevées. Lorsque la Luftwaffe manqua de ceux-ci, on dut employer de nouveau des tactiques d'approche par l'arrière, avec des avions surblindés, surarmés, lourds et incapables de se défendre contre les chasseurs adverses. Le Fw 190 fut néanmoins toujours respecté par les pilotes de bombardiers, comme le prouve l'anecdote suivante : Boeing envoya à une unité de bombardement une plaquette publicitaire où figurait un Fw 190 et la légende « Who's Afraid of The Big Bad Wulf? » ('qui a peur du grand méchant loup'). La publicité lui fut renvoyée, annotée « We are. » ('nous') et signée par toute l'unité. Les Focke-Wulf étaient la plupart du temps spécialisés à cette époque dans la destruction des bombardiers, ils étaient alors couverts par des Messerschmitt Bf 109 qui avaient pour mission de les protéger des chasseurs américains.
Une autre tâche que remplit le Fw 190 A fut la destruction des bombardiers de nuit britanniques, selon la tactique dite « Wilde Sau » (truie sauvage). Le pilote était au cours de ce genre de mission livré à lui-même, son appareil était un chasseur de jour seulement modifié par le montage de caches-flammes sur l'échappement et les armes. Il se dirigeait vers une zone bombardée, volant plus bas que les Britanniques et cherchait à repérer les bombardiers grâce à la lumière des incendies et des projecteurs, il pouvait dès lors les rejoindre par en dessous et les attaquer. Cette tactique fut mise au point en grande partie et perfectionnée par le major Hajo Hermann. Elle fut très utile et peut-être la seule lorsque les Britanniques employèrent despaillettes métalliques (Chaffs) pour brouiller les radars allemands. Néanmoins les pertes furent nombreuses, du fait de la nécessité de voler de nuit, souvent par mauvais temps, dans un avion non équipé pour cela.
Le Focke-Wulf Fw 190 fut l'appareil de nombreux as de la Luftwaffe, Otto Kittel avec 220 victoires sur le A-4 et le A-5, est le meilleur sur l'avion, mais Walter Nowotny, Heinz Bär, Hermann Graf et Kurt Bühligen obtinrent de nombreux succès sur l'appareil. De même, les pilotes des Schlachtgruppe, bien que leur rôle soit principalement l'attaque au sol, se révélèrent à plusieurs occasions de redoutables combattants, leurs Fw 190 F, permirent d'atténuer un peu la pénurie de chasseurs dont souffrait la Luftwaffe sur le front de l'Est à la fin de la guerre.
Récapitulatif des variantes
D'une grande polyvalence, surtout du fait de sa construction extrêmement modulaire, le Focke-Wulf Fw 190 connut de très nombreux dérivés, destinés à remplir des missions très diverses. Au départ, les avions étaient tous désignés Fw 190 A, seuls Fw 190 B, C et D désignant les variantes successives coexistaient avec la série principale. Ces modèles était déclinés en versions successives au fur et à mesure de leur amélioration progressive, notées par des chiffres, ainsi le A-4 était la quatrième version du modèle A. Les modifications apportées en usine (U pourUmrüst-Bausatz = kit de modification) et assembles dans les ateliers du front (R pour Rüstsatz = kit complémentaire), changeait alors l'avion pour remplir des missions plus spécialisées. En 1944, pour simplifier, le nommage des variantes, quatre nouvelles désignations principales furent créées, Fw 190 E pour les conversions destinées à la reconnaissance dérivée des kits /U4, Fw 190 F pour les avions d'appui au sol dérivés des kits usine /U3 et Fw 190 G pour les chasseurs-bombardiers à long rayon d'action dérivé des kits /U8. Il convient cependant d'être prudent avec tout catalogue des versions du Fw 190, car les diverses modifications sont nombreuses et parfois de détail; parfois plusieurs sont appliquées sur le même avion, et on relève souvent de nombreuses contradictions selon les sources.


reproduction d'un A-9
• les prototypes
• Fw 190 V1 premier prototype à moteur BMW 139 (it) de 1 550 ch non armé, pesant 1 804 kg à vide et capable de voler à 595 km/h, capot moteur refondu à la fin 1939 et 2 mitrailleuses MG 17 ajoutées sur le capot.
• Fw 190 V2 deuxième prototype armé par deux MG 17 de capot et 2 MG 131 de 13 mm d'aile, s'écrase après 50h de vol à la suite d'une rupture du vilebrequin.
• Fw 190 V3 et Fw 190 V4 basés sur le V1, furent ferraillés suite à l'adoption du BMW 801.
• Fw 190 V5 premier prototype motorisé par le BMW 801
• Fw 190 V5g Reconstruction du V5 endommagé à la suite d'un accident au roulage, avec une surface alaire agrandie de 15 m² à 18,3 m².
• Fw 190 V6 dernier prototype basé sur le Fw 190 V5g
• les Fw 190 A
• Fw 190 A-0 exemplaires de présérie: de 008 à 014, basé sur le Fw 190 V5k et de 015 à 027, basé sur le Fw 190 V5g, ils servirent à de nombreuses expérimentations, en autres le V13, le V16 et le V18 furent employés pour les programmes Fw 190 B et C.
• Fw 190 A-0/U1 ailes courtes, moteur BMW 801 C-0 ou C-1, 4 MG 17.
• Fw 190 A-0/U2 ailes courtes, moteur BMW 801 C-0 ou C-1, 2 MG 17 et 2 MG 131.
• 'Fw 190 A-0/U3 ailes longues, moteur BMW 801 C-0 ou C-1, 4 MG 17 et 2 MG-FF/M.
• Fw 190 A-0/U4 ailes longues, moteur BMW 801 C-0 ou C-1, 4 MG 17 et 2 MG-FF/M, lance-bombes ETC 501 sous le fuselage.
• Fw 190 A-0/U5 ailes longues, moteur BMW 801 C-0 ou C-1, 4 MG 17 et 2 MG 151/20.
• Fw 190 A-0/U6 non construit avec moteur Wright.
• Fw 190 A-0/U10 ailes longues, moteur BMW 801 C-1, 2 MG 17, 2 MG-FF/G2 et 2 MG 151/20.
• Fw 190 A-0/U11 ailes longues, moteur BMW 801 C-1, 4 MG 17 et 2 MG-FF/M.
• Fw 190 A-1 102 exemplaires, première série de chasseurs, moteur BMW 801 C-1, 4 mitrailleuses MG 17 de 7,92 mm synchronisées (deux sur le capot moteur et deux à l'emplature des ailes) et 2 MG FF dans les ailes.
• Fw 190 A-1/U1: remotorisé avec un BMW 801 D-1
• Fw 190 A-1/U2: remotorisé avec un BMW 801 D-2
• Fw 190 A-2 environ 950 exemplaires, les mitrailleuses d'emplanture d'aile cèdent la place à des canons MG 151 de 20 mm avec 200 coups, la plupart avec un moteur BMW 801 C-2, les derniers avec un D-2, masse 3 500 kg.
• Fw 190 A-2/U1: prototype de chasseur tout temps avec radiocompas PKS.
• Fw 190 A-2/U3: avion d'attaque au sol, avec lance-bombe ETC 501 ventral, sans les MG FF, blindages supplémentaires.
• Fw 190 A-2/U4: avion de reconnaissance avec deux caméras, une Rb 12,5/7x9 et une Robot-Kamera, avec lance-bombe ETC-501 ventral, sans les MG-FF.
• Fw 190 A-3 2165 exemplaires, moteur BMW 801 C2/D-1/D-2 de 1700/1730 ch, blindage accru. En cours de série, la radio FuG 7 (HF) cède la place à une FuG 16 Z (VHF), masse3 800 kg.
• Fw 190 A-3a: 60 ou 70 exemplaires exportés en Turquie.
• Fw 190 A-3/U1: prototype de chasseur-bombardier avec lance-bombe ETC 501 sous le fuselage et ETC 50 sous les ailes.
• Fw 190 A-3/U2: prototype avec roquettes antichars RZ 65.
• Fw 190 A-3/U3: prototype d'attaque au sol avec lance-bombe ETC 250 sous le fuselage et 2 ETC 50 sous les ailes.
• Fw 190 A-3/U4: avion de reconnaissance similaire au Fw 190 A-2/U4, 12 exemplaires.
• Fw 190 A-3/U7: chasseur allégé pour la haute altitude.
• Fw 190 A-4 plus de 900 exemplaires, apparition du kit de surpuissance eau et méthanol MW 50, Rüstsätze appliqués: /R1, radio air sol FuG 16 ZE et /R6, montage de deux roquettes air-air WGr.21 de 210 mm.
• *Fw 190 A-4/Trop version tropicalisée, décembre 1942.
• Fw 190 A-4/U1: chasseur-bombardier avec lance-bombe ETC 501 sous le fuselage et MG-FF retirés, blindage réduit.
• Fw 190 A-4/U3: chasseur d'assaut avec lance-bombe ETC 501 sous le fuselage, surblindé et MG-FF retirés, Robotkamera, renommé plus tard en Fw 190 F-1.
• Fw 190 A-4/U4: avion de reconnaissance similaire au Fw 190 A-2/U4.
• Fw 190 A-4/U8: chasseur-bombardier à long rayon d'action avec lance-bombe ETC 501 sous le fuselage et sous chaque aile, et MG 17 et MG-FF retirés, renommé plus tard en Fw 190 G-1.
• Fw 190 A-5 environ 1 500 exemplaires, allongement du bâti-moteur de 13,5 cm, Rüstsätze appliqués: /R1, radio air sol FuG 16 ZE et /R6, montage de deux roquettes air-air WGr.21 de 210 mm.
• Fw 190 A-5/U1: chasseur-bombardier
• Fw 190 A-5/U2: chasseur de nuit avec emport de réservoir de 300 l sous les ailes, cache-flamme d'échappement, et MG-FF et MG 17 retirés.
• Fw 190 A-5/U3: chasseur-bombardier avec lance-bombe ETC 501 sous le fuselage et 2 ETC 250 sous les ailes, MG-FF et MG 151/20E retirés, renommé par la suite en Fw 190 F-2.
• Fw 190 A-5/U4: version de reconnaissance avec deux caméras Rb 12,5/7 ou une Rb 75/30 ou une Rb 50/30 ou une Rb 20/30, MG-FF et MG 151/20E retirés, renommé Fw 190 E-1 par la suite.
• Fw 190 A-5/U7: MG-FF remplacés par deux Mk 103 en gondole sous les ailes ou deux Mk 108 internes.
• Fw 190 A-5/U8: chasseur-bombardier à long rayon d'action avec lance-bombe ETC 250 sous le fuselage et deux réservoirs de 300 l sous les ailes, MG-FF et MG 17 retirés, renommé plus tard en Fw 190 G-2.
• Fw 190 A-5/U9: 2 prototypes créés pour l'amélioration de la puissance de feu, les MG-FF sont remplacés par des MG 151/20 et les MG 17 par des MG 131, sert de base pour le A-7.
• Fw 190 A-5/U11: prototype créé pour l'amélioration de la puissance de feu, les MG FF sont remplacés par des MK 103 (en) de 30 mm en gondole ou des Mk 108 internes.
• Fw 190 A-5/U12: variante avec des nacelles WB 151 contenant 2 MG 151/20 en lieu et place des MG-FF.
• Fw 190 A-5/U13: deux prototypes de chasseur-bombardier à long rayon d'action G-3 avec lance-bombe ETC 250 sous le fuselage et 2 ETC50 sous les ailes, MG-FF et MG 17 retirés.
• Fw 190 A-5/U14: bombardier-torpilleur avec torpille LT-F5b sur un râtelier ETC 501, ailes et roulette de queue agrandies.
• Fw 190 A-5/U15: bombardier-torpilleur avec torpille Blohm & Voss LT 950, ailes et roulette de queue agrandies.
• Fw 190 A-5/U16: prototype créé pour l'amélioration de la puissance de feu, armé seulement de deux MK 103 de 30 mm en gondole sous la voilure.
• Fw 190 A-5/U17: chasseur-bombardier avec emport de réservoir de 300 l sous les ailes et un ETC 501 sous le fuselage, renommé Fw 190 F-3.
• Fw 190 A-6: plus de 3000 exemplaires à partir de juin 1943, ailes redessinées, les MG-FF sont remplacés par des MG 151/20, blindage accru et généralisation des kits de conversion en unité R pour Rüstsätze, plus souples, sont appliqués sur les A-6: /R1, nacelles WB 151 de deux MG 151/20 E à la place des canons extérieurs, /R2, gondoles avec canon MK 108 de 30 mm à la place des canons extérieurs, /R3, gondoles avec canon MK 103 de 30 mm à la place des canons extérieurs, /R4, avec système de suralimentation GM 1 à l'oxyde nitrique, /R6, montage de deux roquettes air-air WGr.21 de 210 mm.
• Fw 190 A-6/U3 ou Fw 190 A-6/Bo': prototype de chasseur-bombardier avec lance-bombe ETC 501 sous le fuselage et quatre ETC50 sous les ailes.
• Fw 190 A-6/N: chasseur de nuit, basé sur le A-5/U2.
• Fw 190 A-7 environ 400 exemplaires, remplacement des MG 17 par des MG 131 de 13 mm et montage d'un collimateur Revi 16 B. Rüstsätze appliqués: /R1, nacelles WB 151 de deux MG 151/20 E à la place des canons extérieurs, /R2, gondoles avec canon MK 108 de 30 mm à la place des canons extérieurs, /R3 gondoles avec canon MK 103 de 30 mm à la place des canons extérieurs, /R4, prototype avec système de suralimentation GM 1 à l'oxyde nitrique, /R6, montage de deux roquettes air-air WGr.21 de 210 mm. .
• Fw 190 A-8 plus de 2 000 exemplaires, réservoir arrière contenant soit du carburant supplémentaire soit un appoint de mixture pour le MW 50. Rüstsätze appliqués: /R1, nacelles WB 151 de deux MG 151/20E à la place des canons extérieurs, /R2, gondoles avec canon MK 108 de 30 mm à la place des canons extérieurs, /R3 gondoles avec canon MK 103 de30 mm à la place des canons extérieurs, /R7, Rammjäger, littéralement chasseur d'abordage, version surblindée pour l'attaque à bout portant des forteresses volantes américaines,/R8, Rammjäger avec gondoles du /R2, /R11, chasseur tous temps et système FuG 125 Hermine, /R12, /R11 avec.
• Fw 190 A-8/U1: trois prototypes de biplaces qui donnèrent naissance au Fw 190 S.
• Fw 190 A-9 de 200 à 900? exemplaires motorisés par un BMW 801 E.
• Fw 190 A-10 projet de chasseur bombardier à long rayon d'action, BMW 801 E.
• les Fw 190 S
• Fw 190 S-8 A-8/U1 renommé.
• les Fw 190 B et Fw 190 C cette désignation couvrit l'ensemble des premières expérimentations réalisées à partir des Fw 190 A-0, V13, V16 et V18, pour mettre au point un chasseur de haute altitude.
• Fw 190 B-0 4 exemplaires, BMW 801 D-2 et booster GM 1, cabine pressurisée, surface alaire de 20,3 m2.
• Fw 190 B-1 1 exemplaire, B-0 avec hélice quadripale.
• Fw 190 B-2 B-1 sans cabine pressurisée, non produit.
• Fw 190 C-0 ailes du B, moteur DB 603
• Fw 190 C-1 sans cabine pressurisée.
• Fw 190 C-2 avec cabine pressurisée.
• Fw 190 C-0 six exemplaires de présérie, moteur DB 603, avec turbocompresseur.
• les Fw 190 D nouvelle tentative de création d'un chasseur de haute altitude, avec un moteur Junker Jumo 213 A (en).
• Fw 190 D-0 présérie, moteur Junker Jumo 213 A-1 de 1750 ch, 2 MG 17 sur le capot et 2 MG 151 dans les ailes.
• Fw 190 D-9 dérive agrandie, MG 17 remplacées par des MG 131. Rüstsätze appliqué: /R5 réservoirs largables de 315l sous les ailes, /R11, chasseur tous temps et système FuG 125 Hermine, /R21, /R25.
• Fw 190 D-10 deux prototypes d'intercepteurs de haute altitude avec moteur Jumo 213 C et MK 108 tirant à travers le moyeux de l'hélice.
• Fw 190 D-11 sept prototypes d'une version d'appui-feu mieux blindée, moteur Jumo 213F turbocompressé et armé avec deux MG 151/20 et deux MK 108 dans les ailes. Rüstsätze appliqué: /R5 réservoirs largables de 315l sous les ailes, /R11, chasseur tous temps et système FuG 125 Hermine, /R21, /R25.
• Fw 190 D-12trois prototypes d'une version de chasse, moteur Jumo 213 F-1 avec booster MW 50, armé avec deux MG 151/20 E dans les ailes et un MK 108 à travers l'hélice. Fiesler et Arado commencèrent la production en janvier et février 1945, mais aucun exemplaire ne fut terminé. Rüstsätze applicables: /R5 réservoirs largables de 315l sous les ailes, /R11chasseur tout temps.
• Fw 190 D-13 2 prototypes, V62 et V71, D-12 avec MK 108 remplacé par un MG 151/20, un avec un Jumo 213 E et l'autre avec Jumo 213 F. Rüstsätze applicables: /R5 réservoirs largables de 315l sous les ailes, /R11 chasseur tout temps, /R21, /R25. L'un au moins des appareils fut livré à la JG 26 et piloté par le Kommodore Major Franz Gotz, puis récupéré par les troupes américaines comme prise de guerre, se trouve exposé au Museum of Flight de Seattle (USA).
• Fw 190 D-14 projet remotorisé avec un Daimler-Benz DB 603 E ou 603 LA, quelques D-9 et D-12 convertis en mars 1945.
• Fw 190 D-15 projet remotorisé avec un Daimler-Benz DB 603 E et cellule de Fw 190 F.
• les Fw 190 E
• Fw 190 E-1Fw 190 A-5/U4 renommé en 1944.
• les Fw 190 F
• Fw 190 F-1 Fw 190A-4/U3 renommé en 1944, 30 exemplaires.
• Fw 190 F-2 Fw 190A-5/U3 renommé en octobre 1943, 271 exemplaires.
• Fw 190 F-3 241 exemplaires de chasseur-bombardier avec deux lance bombes ETC 250 sous les ailes, mai 1943, basé sur le Fw 190 A5/U17. Rüstsätze applicables: /R1 quatre ETC 50 sous les ailes, /R3 montage de deux canons de 30 mm MK 103 en gondole sous les ailes.
• Fw 190 F-4 Fw 190 F-1 avec radiocompas PKS
• Fw 190 F-5 Fw 190 F-3 avec BMW 801 E
• Fw 190 F-6 projet annulé
• Fw 190 F-7 projet annulé, mitrailleuses de capot MG-131.
• Fw 190 F-8 385 exemplaires basés sur le A-8, avril 1944. Rüstsätze applicables: /R1 quatre ETC 50 sous les ailes, /R2 montage de deux canons de 30 mm MK 108 en gondole sous les ailes, /R3 montage de deux canons de 30 mm MK 103 en gondole sous les ailes, /R5 réservoir de 115 litrres supplémentaire pour le MW 50, /R13 équipement de nuit, /R14conversion en torpilleur, armement réduit, et roulette de queue allongée, /R15 idem pour torpille BT 1400, /R16 idem pour torpille BT 700.
• Fw 190 F-8/U1 lance-bombe ETC503 sous les ailes.
• Fw 190 F-8/U2 système TSA IIa et Rüstsätze /R15 ou /R16.
• Fw 190 F-8/U3 Rüstsätze /R15 et réservoir largables sous les ailes.
• Fw 190 F-8/U4 projet dérivé du Rüstsätze /R13
• Fw 190 F-8/U5 Rüstsätze /R16 et réservoir largables sous les ailes.
• Fw 190 F-9 basé sur le A-9, 1945. Rüstsätze applicables: /R13 équipement de nuit, /R14 conversion en torpilleur, armement réduit, et roulette de queue allongée, /R15 idem pour torpille BT 1400, /R16 idem pour torpille BT 700.
• Fw 190 F-10 à Fw 190 F-14 non produit.
• Fw 190 F-15 chasseur-bombardier entré en production en mai 1945.
• Fw 190 F-16 F-15 avec une nouvelle radio.
• les Fw 190 G
• Fw 190 G-1 Fw 190 A-4/U8 renommé en 1944, 50 exemplaires.
• Fw 190 G-2 Fw 190 A-5/U8 renommé en octobre 1943, 600 exemplaires.
• Fw 190 G-3 Rüstsätze applicables: /R5 réservoir de 115 litres supplémentaires pour le MW 50.
• Fw 190 G-3/N
• Fw 190 G-4 G-1 rééquipé avec un radiocompas.
• Fw 190 G-5 remotorisé avec un BMW 801 F.
• Fw 190 G-6 G-5
• Fw 190 G-7 non projetée
• Fw 190 G-8 800 exemplaires. Rüstsätze applicables: /R5 réservoir de 115 litres supplémentaires pour le MW 50.
• Fw 190 G-10 aurait dû être basé sur le A-10.
• NC-900 64 Fw 190 A-5 et A-8 complétés en 1945 à partir des pièces abandonnées par les allemands après leur départ, par la SNCAC.
Surnom
Butcherbird (« oiseau boucher » en traduction littérale depuis l'anglais) est le surnom du Focke-Wulf Fw 190, en référence au terme qui, en anglais, désigne plusieurs espèces d'oiseaux du genre Cracticus, genre d'oiseau australasien qui ont pour habitude d'empaler ses proies sur une épine afin de les conserver mais aussi le nom informel pour les oiseaux du genre Lanius (qui veut dire « boucher » en latin), non apparentés au genre précédent mais qui ont les mêmes habitudes. Ce surnom est donné à cet avion en raison du nombre élevé d'accidents survenus avec cet appareil.
 
1939-lightning p-38





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Le Lockheed P-38 Lightning est un avion de chasse de la Seconde Guerre mondiale conçu par Hall Hubbard et Clarence Johnson pour l'avionneur américain Lockheed. Un prototype du P-38 effectue son premier vol le 27 janvier 1939 aux mains de Marshall Headley.
Conception
Après la crise de 1929, l'argent est rare et les budgets militaires américains très réduits. Cependant, à partir de 1935, la menace que fait peser l'Allemagne nazie sur l'Europe se fait plus pressante. Aux États-Unis, les militaires décident qu'il est temps de débloquer quelques budgets pour la recherche, notamment pour l'aviation.
Parmi les projets, on pense au développement d'un intercepteur bimoteur capable d'emporter un armement important à haute altitude et qui pourrait être équipé de moteurs turbocompressés qui sont en cours de développement. Cet appareil devrait avoir un long rayon d'action et être capable de prendre rapidement de l'altitude afin d'intercepter des bombardiers à haute altitude. Pour faciliter les manutentions au sol, cet intercepteur devrait en outre être tricycle. Toutes ces caractéristiques sont alors regroupées dans un document dit « Spécification X-608 », envoyées à tous les constructeurs aéronautiques américains (Boeing, North American, Bell, Grumman, Lockheed...). La compétition promet d'être acharnée, les budgets étant encore rares à cette époque.
À Burbank, en Californie, le temps est morose pour Lockheed qui est dans le rouge depuis quelques années. C'est un constructeur réputé et ses appareils sont souvent utilisés pour établir des records de vitesse ou de distance (en particulier ceux d'Amelia Earhart) mais cela ne suffit pas. Aussi, le document « Spécification X-608 » est-il étudié avec le plus grand soin.
Deux hommes sont chargés du dossier : Hall Hubbard, concepteur en chef, et Clarence Johnson, son assistant. Pour Johnson, la difficulté majeure est le manque de puissance des moteurs. Aussi, il jette son dévolu sur le V12 Allison V-1710 qui lui semble prometteur. Les deux hommes réfléchissent alors à de nombreuses configurations : un moteur dans le nez, deux moteurs à l'avant des ailes, deux moteurs à l'arrière, etc. Cependant, la configuration avec deux moteurs jumeaux sur le double fuselage attire rapidement leur attention. L'appareil qu'ils dessinent est un tricycle, conformément aux spécifications. Pour l'armement, le nez leur paraît être une excellente plate-forme de tir, d'autant qu'ils peuvent y concentrer une bonne puissance de feu, mais ils hésitent encore sur l'armement à y intégrer.
De façon assez étonnante, le nouvel appareil dérive dans sa géométrie du Lockheed L-12 Electra, lui aussi dessiné par Johnson. Un L-12 sera d'ailleurs modifié avec un train tricycle pour mener notamment des essais d'appontages, qui se révéleront concluants. Après de nombreux dessins et de nombreuses études, le travail présenté est assez convaincant pour l'armée, qui, le 23 juin 1937, attribue un contrat de 163 000 $ pour la construction d'un prototype XP-38 (numéro de série 37-457).
Engagements
Le P-38 Lightning et ses dérivés sont utilisés sur tous les théâtres d'opération de la Seconde Guerre mondiale par l'USAAF. Grâce à son important rayon d'action, il se distingue notamment dans le Pacifique. C'est avec cet avion que le premier-lieutenant Rex T. Barber (en)abat le G4M Betty qui transporte l'amiral Isoroku Yamamoto au-dessus de Bougainville.
En Europe, sur l'ETO, les P-38 servent au sein de la 8th USAAF et de la 9th USAAF. Plus au sud, ils servent au sein de la 15th USAAF qui opère sur le MTO. C'est l'arrivée de ce chasseur sur le théâtre d'opération européen qui permet le bombardement de villes allemandes éloignées. En effet, sa distance de franchissement surclasse nettement celle du Spitfire ; il est le seul capable d'escorter les bombardiers au-dessus de l'Allemagne ou de l'Autriche jusqu'à l'arrivée du P-51 Mustang. Les Allemands le surnomment Gabelschwanz Teufel, signifiant « diable à queue fourchue ».
Parmi les nombreux pilotes de P-38 ou dérivés, on retrouve le pilote-écrivain français Antoine de Saint-Exupéry, qui disparaît au cours d'une mission Ajaccio-Chambéry, avec son F-5B-1-LO le 31 juillet 1944. Il y a aussi les deux pilotes américains de la Deuxième Guerre mondiale ayant abattu le plus d'avions ennemis : Richard I. Bong (plus grand as américain de l'histoire avec 40 victoires, toutes sur P-38) et Thomas McGuire (en) (38 victoires, toutes sur P-38), tous deux sur le théâtre d'opération du Pacifique.
Variantes du LightningXP-38
Prototype d'un chasseur à long rayon d'action. Deux moteurs Allison V12. Armement composé de deux mitrailleuses calibre .50, deux de calibre .30 et un canon de calibre 23 mm (jamais installé). L'appareil bat de nombreux records mais est détruit le 11 février 1939 lors d'un atterrissage d'urgence.
• YP-38-LO (13 exemplaires pour les tests)
Appareils semblables au prototype, à l'exception des hélices et du canon (37 mm au lieu du 23 mm).
• P-38-LO (30 exemplaires)
Première production de série. Appareils utilisés pour les tests et l'entraînement. Blindage très limité. Quatre mitrailleuses de calibre .50 et un canon de 37 mm.
• XP-38A-LO
Prototype destiné à tester le cockpit pressurisé
• P-38D-LO
Presque identique au P-38-LO, mais avec un équipement militaire plus développé, réservoirs auto-obturants, blindage plus épais. Ajout des phares et d'un système d'oxygène basse-pression.
• P-38E-LO (210 exemplaires)
Semblable au P-38D. Système hydraulique revu et corrigé. Canon de 37 mm remplacé par un canon de 20 mm. La plupart des 210 exemplaires sont équipés d'une radio SCR274N. Quelques exemplaires sont convertis en F-4-I-LO


Chaîne de fabrication du P-38
• P-38F-LO
Alourdi mais doté de moteurs plus puissants, le P-38 F est la première version du P-38 Lightning à être considérée comme apte au combat. Il reçoit également des attaches pour installer des bombes de 2000 lbs ou des réservoirs largables, et ses volets sont modifiés. Le P-38 F connaît son baptême du feu en août 1942 dans les Aléoutiennes, mais ses premières utilisations massives datent du Débarquement allié en Afrique du Nord en novembre 1942 et de la Nouvelle Guinée durant l'automne.
• P-38G-LO
Semblable au modèle F, mais avec une nouvelle motorisation (V-1720-51/55).
• P-38H-LO (601 exemplaires dont 128 terminés ou convertis en F-5C-LO)
Motorisation par deux V-1710-51/55 à refroidissement liquide. Renforcement de la structure pour emporter une charge de 3 200 lbs.
• P-38J-LO (2.970 exemplaires dont variantes F-5E et F-5F)
Changements physiques importants sur cette version, avec notamment de gros radiateurs pour un meilleur refroidissement. Capacité des réservoirs plus importante. Verrière plus résistante aux balles et avec une meilleure visibilité. Nouveaux volets de descente et ailerons assistés.
• P-38K-LO (1 seul exemplaire)
Identique au P-38J mais avec une modification au niveau des hélices et un moteur V-1710-75/77.
• P-38L-LO/VN (3.810 exemplaires pour la version LO et 113 exemplaires L-VN construits par Vultee)
Semblable au P-38J mais moteur V-1710-111/113. Phares d'atterrissage dans les ailes. Emplacements pour dix roquettes de 5 pouces sous les ailes.
• P-38M-LO (75 exemplaires)
Conversion du P-38L en un chasseur nocturne biplace, avec radar monté dans une nacelle sous le nez. Peinture noire de rigueur.
Variantes photo XFO-1
Cinq F-5B-LO sont assignés à l'US Navy en Afrique du Nord
• F-4-1-LO (99 exemplaires)
Version photo du P-38E. Pilotage automatique et 4 appareils photos K-17 en lieu et place des mitrailleuses et canon.
• F-4A-1-LO (20 exemplaires)
Identique au F-4-I-LO, mais basé sur le P-38F.
• F-5A-1-LO (20 exemplaires)
P-38G transformé en version photo
• F-5A-10-LO (140 exemplaires)
P-38G transformé en version photo


Le F-5B et ses appareils photos dans le nez
• F-5A-2-LO (1 exemplaire)
P-38E n°41-2157 transformé en version photo
• F-5B (200 exemplaires)
P-38-J-10-LO transformé en version photo C'est à bord d'un F-5B-1-LO qu'a disparu Antoine de Saint-Exupéry en 1944
• F-5C (123 exemplaires)
P-38H transformé en version photo
• XF-5D (1 exemplaire)
Basé sur le F-5A-10-LO, nez en plexiglas et poste d'observation. Appareil photo vertical et deux mitrailleuses calibre .50.
• F-5E
P-38-J transformé en version photo.
• F-5E-2-LO (100 exemplaires)
P-38-J-15-LO transformé en version photo.
• F-5E-3-LO (105 exemplaires)
P-38-J-25-LO transformé en version photo.
• F-5E-4-LO (500 exemplaires)
P-38-L-1-LO transformé en version photo.
• F5F-3-LO
P-38L-5-LO transformé en version photo.
• F5G-6-LO
Quasi identique au F-5F-3-LO, mais avec des appareils photos différents.
• Modèle 322 (243 exemplaires)
Lightning construits pour la RAF, mais seuls trois ont été effectivement livrés. Tous les autres ont été récupérés par l'USAAF et utilisés pour l'entraînement des pilotes.
 
1939-Mitsubishi A6m -zéro-



Mitsubishi A6M



Mitsubishi Zero Model 52 (A6M5),
Yasukuni Shrine Yushukan, Tokyo
________________________________________
Constructeur
Mitsubishi Heavy Industries

Rôle Avion de chasse

Premier vol
1er avril 1939

Nombre construits 10 425
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur Nakajima Sakae 12

Nombre 1
Type Moteur en étoile

Puissance unitaire 925 ch
Dimensions
Envergure
11 m
Longueur 9 12 m
Hauteur 3 51 m
Surface alaire
22 44 m2
Masses
À vide 1 680 kg
Maximale 2 500 kg
Performances
Vitesse maximale 561 km/h (Mach 0,45)
Plafond
10 000 m
Vitesse ascensionnelle
1 377 m/min
Rayon d'action 3 105 km
Armement
Interne 2 canons type 99 de 20 mmet 2 mitrailleuses type 97 de7,7 mm
Externe 2 bombes de 60kg
modifier

Le Mitsubishi A6ME était un chasseur bombardier embarqué léger utilisé par la marine impériale japonaise de 1940 à 1945. Alors que le nom de code officiel utilisé du côté allié pour cet avion était Zeke, il était mieux connu sous le nom de Zéro à cause de sa désignation dans la Marine impériale japonaise, chasseur embarqué de type 0, c'est-à-dire Rei shiki Kanjo sentoki (零式艦上戦闘機), officiellement abrégé enRei-sen du côté japonais. L'abréviation la plus populaire parmi les pilotes japonais de l'époque (comme parmi le public japonais actuel) reste tout de même celle de « Zero-sen », car les mots anglais « zero » et français « zéro » furent introduits au Japon dès la fin du XIXe siècle par les ingénieurs anglais et français que le Japon se plaisait à recevoir en vue de se constituer une industrie et une armée modernes. L'appareil était donc populairement connu comme « Zero » parmi les Alliés et comme « Zero-sen » parmi les Japonais.
Sommaire
Conception[
Conçu à partir de 1937 sous le règne de l'empereur Shōwa par l'équipe de l'ingénieur en chef de Mitsubishi, Jirō Horikoshi, déjà concepteur du premier chasseur embarqué monoplan japonais, le Mitsubishi A5M Claude, l'un des deux premiers prototypes du Mitsubishi A6M vola dès le 1er avril 1939. Doté d'une excellente manœuvrabilité et d'un très long rayon d'action, grâce à son aérodynamique, à la structure de savoilure, et sa conception sacrifiant toute forme de protection pour en diminuer le poids, il surpassa ses premiers concurrents américains, mais ses forces étant aussi ses faiblesses, sa construction légère et son manque de puissance le condamnèrent face aux chasseurs américains de seconde génération apparaissant à partir de la bataille de Guadalcanal, tels le Republic P-47 Thunderbolt, le Grumman F6FHellcat, le Chance Vought F4U Corsair et le Lockheed P-38 Lightning plus fiables, plus rapides, plus robustes, bénéficiant d'un carburant de meilleure qualité, plus riche en octane et surtout d'une méthode de formation plus efficace pour former de nombreux nouveaux pilotes.
Cette supériorité initiale du Zéro, vers la fin de 1941, face aux modestes aéronefs américains de l'époque, pesa lourd sur la balance lors du choix des Japonais de lancer l'offensive contrePearl Harbor.
Systèmes de désignation du Mitsubishi A6M


A6M, Bataille des îles Santa Cruz 1942
Le code de désignation du projet
Ce système de désignation, utilisé par l'Armée impériale comme par la Marine et établi dès 1931, était utilisé pour les avions qui étaient en phase de projet, ceux qui n'étaient encore que couchés sur les papiers d'un bureau d'études. Pour chaque type d'appareil (chasseur embarqué, chasseur terrestre, torpilleur embarqué, hydravion de reconnaissance etc) on attribuait un nombre, connu comme le nombre Shi, nombre correspondant à l'année de règne de l'Empereur Hirohito (nom posthume Shōwa), année où le projet avait été lancé. Le projet du sixième chasseur embarqué japonais (le Mistubishi A6M) fut lancé dans la douzième année du règne de l'Empereur Shōwa et son nom de projet fut donc chasseur embarqué 12 Shi.
Le code de désignation du type d'appareil
Ce système de désignation, utilisé par l'Armée impériale comme par la Marine et établi dès 1927, attribuait un nombre à deux chiffres aux avions produits en série et mis en service, une fois que le projet était approuvé par les intéressés, la Marine ou l'Armée. Ce nombre à deux chiffres était basé sur les deux derniers chiffres de l'année du calendrier impérial où l'appareil était mis en service. Pour un avion entré en service en 2598 du calendrier impérial japonais (1938 dans le calendrier grégorien) le type d'appareil était donc le Type 98. Dans le cas du Mitsubishi A6M l'année de mise en service fut 1940, c'est-à-dire l'année 2600 du calendrier impérial japonais. En ignorant le double zéro les appareils de cette année furent simplement appelés « de type 0 » et le Mitsubishi reçut ainsi le nom de « Chasseur embarqué de type 0 ». C'est à la suite de ce système de désignation que le « Zéro » reçut son nom le plus populaire, autant parmi ses pilotes que parmi ses adversaires.
Le code de désignation de la Marine
Quand un nouvel appareil lui était livré et mis en service dans ses rangs la Marine impériale lui donnait son propre code de désignation. Il était constitué d'une suite de quatre caractères : une lettre correspondant à un type d'appareil (« A » dans le cas d'un chasseur embarqué), un chiffre correspondant au nombre de modèles différents de ce type ayant été mis en service jusqu'à la date (le sixième modèle de chasseur embarqué dans le cas du Mitsubishi A6M), la première lettre du nom de l'avionneur (le « M » de Mitsubishi dans le cas du Mitsubishi A6M). Et finalement à nouveau un chiffre, celui qui correspondait aux versions dérivées du même modèle (dans le cas du Mitsubishi A6M : A6M1, A6M2, A6M3, A6M4, A6M5, A6M6, A6M7, A6M8). Les versions A6M1, A6M4, A6M6 et A6M8 ne furent jamais fabriquées en série, elles restèrent à l'état de prototypes. Comme la première lettre de ce code correspondait au type d'appareil, si une extrapolation se faisait vers un autre type d'appareil la première lettre était conservée et celle correspondant au nouveau type d'appareil était ajoutée à la fin du code. Par exemple le A6M2 fut extrapolé en avion d'entraînement biplace mais aussi en hydravion de chasse. La version d'entraînement reçut le nom de code A6M2-K (« K » pour avion d'entraînement) et la version extrapolée en hydravion de chasse reçut le nom de code A6M2-N (« N » pour hydravion de chasse).
Le code d'identification allié
En cours de l'année 1942, et pour que les avions japonais pussent être identifiés par leurs pilotes, les alliés (notamment les Américains) mirent en place un code d'identification qui d'une manière générale attribuait des prénoms de garçon aux avions de chasse et des prénoms de fille aux avions de bombardement. Les chasseurs terrestres Kawanishi N1K1-J et N1K2-J furent ainsi connus par les pilotes américains comme le « George », le bombardier bimoteur Mitsubishi G4M était le « Betty », etc. Le Mitsubishi A6M étant un appareil de chasse il fallut lui choisir un prénom de garçon. Ce fut celui de « Zeke » (prononcé Zik). « Zeke » est une abréviation, en anglais, du prénom Ezekiel (« Ézéchiel » en français). L'origine de ce nom de code est incertaine, mais il est possible que le choix de « Zeke » comme nom de code pour le Mitsubishi A6M se doive à celui d'un personnage de dessin animé des studios Walt Disney. En 1933, Walt Disney gagnait son deuxième Oscar pour un court-métrage animé : The Three Little Pigs (« Les Trois Petits Cochons »). Dans ce dessin animé le Grand Méchant Loup (Big Bad Wolf, seul nom officiel du personnage en 1933) tentait par tous les moyens de dévorer les trois petits cochons, mais sans jamais y parvenir. Le film eut un tel succès que le public demandait sans arrêt de nouvelles aventures pour le loup et les cochons. Disney sortit donc au long des années trente jusqu'à trois autres courts-métrages, mais aussi une série de bandes dessinées qui commença en 1936 et dans laquelle on donna un prénom et un nom de famille au « Grand Mechant Loup » : Zeke Midas. Quand les pilotes américains entrèrent pour la première fois en contact avec le zéro (en 1941 et tout au long de 1942), ils se faisaient systématiquement abattre, ce nouvel adversaire des airs semblait invincible. Pendant la première année de la guerre la seule vision d'un zéro japonais dans le ciel pouvait plonger les pilotes américains dans la panique, c'est pourquoi ils surnommèrent cet avion Big Bad wolf (« le grand méchant loup »), car ils avaient été enfants quand en 1933 le court-métrage de Disney avait été projeté dans le cinéma du quartier et le souvenir de ce dessin animé était encore très vif dans leur esprit. Du fait du surnom déjà donné au chasseur zéro par les pilotes américains (« le grand méchant loup ») et compte tenu que les jeunes soldats, marins et pilotes américains étaient de férus lecteurs de bandes dessinées, le nom de code « Zeke » aurait semblé tout approprié pour le chasseur embarqué japonais A6M aux yeux du bureau américain chargé d'attribuer ces noms de code. Cependant, en l'état, nous n'avons pas de preuves que le personnage de Walt Disney soit réellement à l'origine de ce nom de code.
Deux versions de Zero-sen furent pourtant suffisamment différentes de la forme générale de l'avion pour que les Américains les prissent pour de nouveaux modèles d'avion japonais, en leur donnant leur propre nom de code. La version d'hydravion de chasse (A6M2-N) fut baptisée Rufe et le A6M3-32 (dont les saumons d'ailes étaient droits et non pas arrondis, ce qui fut à l'origine de la confusion) fut appelé « Hamp ». Il y eut deux variantes de la version A6M3, la 32 (3e type de cellule, 2e type de moteur) et la 22 (retour au 2e type de cellule, 2e type de moteur). Pour ce qui est de sa cellule le A6M3-22 n’était pas essentiellement différent d’un A6M2-21 (2e type de cellule) et il fut toujours identifié par les alliés comme étant un « Zeke ». Mais il arriva que le modèle précédent, le A6M3-32, avait les saumons d’aile droits et raccourcis (« à ailes coupées », 3e type de cellule) et les Américains le prirent pour un nouveau type d’avion japonais auquel ils considérèrent qu’il fallait attribuer un nouveau nom de code. Le service qui attribuait ces noms de code avait d’abord baptisé ce prétendu nouvel appareil japonais « Hap » en honneur du commandant en chef de l’USAAF, le général Henry Harley Arnold. Arnold avait plusieurs surnoms mais « Hap » lui était resté depuis son enfance. Une de ses tantes avait d'abord eu l'habitude de l'appeler « happy » (« content ») mais son surnom devint vite tout simplement « Hap ». Le général n’apprécia pas ce nom de code pour un appareil ennemi puisque les pilotes américains pouvaient désormais faire des blagues du genre « je viens de descendre un Hap » en faisant en réalité référence à leur commandant en chef. Il demanda à que le nom de code de ce prétendu nouvel avion japonais fût changé. On rajouta alors un « m » au milieu du mot et le A6M3-32 devint le « Hamp », ce qui en anglais ne veut rien dire. Ce n'est qu'ensuite que les Américains réalisèrent qu'il s'agissait en réalité d'un « Zeke », mais le nom de code « Hamp » pour le A6M3-32 lui était déjà resté et persista dans le jargon des pilotes alliés.
Variantes et sous-variantes
Dans le système de désignation de la Marine impériale et dans le système de désignation du type d'appareil, exposés précédemment, les variantes de chaque version étaient exprimées selon deux chiffres. Le premier correspondaient au type de cellule, le deuxième au type de moteur. La première version du Mitsubishi A6M à entrer en service (A6M2) fut donc le « chasseur embarqué de type zéro modèle 11 » selon le système de désignation de type d'appareil et le « A6M2-11 » selon le système de désignation de la Marine. Le premier « 1 » correspondaient au premier type de cellule et le deuxième « 1 » correspondait au premier type de moteur à équiper la production en série. Lorsqu'en 1941 les ailes de l'avion furent modifiées pour pouvoir se replier et occuper ainsi moins d'espace dans les hangars des porte-avions, la cellule avait changé et l'appareil reçut la désignation « chasseur embarqué de type zéro modèle 21 » dans le système de désignation de type d'appareil et « A6M2-21 » dans le système de désignation de la Marine. Ceci valait pour les variantes, lorsqu'une sous-variante dérivait d'une variante la Marine ajoutait un caractère kana, dans un ordre qui équivaut plus ou moins à l'ordre alphabétique de l'alphabet latin. C'est pourquoi les A6M5-52, A6M5-52 Ko, A6M5-52 Otsu et A6M5-52 Hei sont connus parmi les Occidentaux respectivement comme des A6M5, A6M5a, A6M5b et A6M5c. Parfois les Occidentaux ont aussi utilisé les lettres de l'alphabet latin pour désigner les variantes elles-mêmes et pas seulement les sous-variantes. Par exemple les A6M2-11 et A6M2-21 sont parfois cités comme des A6M2a et A6M2b respectivement. Exemple de lecture de la nomenclature d'un chasseur Mitsubishi A6M5-52 Otsu : sous-variante Otsu de la variante 52 (deuxième type de moteur, cinquième type de cellule) de la cinquième version, fabriquée parMitsubishi, du sixième chasseur embarqué de la Marine impériale japonaise.
Productions et différentes versions de l'appareil
Un total de 10 425 appareils construits a été comptabilisé : 3 880 par Mitsubishi et 6 545 par la compagnie Nakajima1.
A6M1
Au mois d'avril 1938, les bureaux d'études de l'Arsenal aéronaval de Yokosuka approuvent le projet de chasseur embarqué 12 Shi et la construction de deux prototypes est attribuée à l'avionneur Mitsubishi. Commence alors, dans le courant de l'été 1938 la construction des deux prototypes, dénommés A6M1/12 Shi. Ils furent dotés chacun d'un moteur Mitsubishi Zuisei 13 de 780 ch. entraînant une hélice bipale à pas variable, mais le moteur ne donna pas entière satisfaction et cette version, la première de l'appareil, ne fut jamais fabriquée en série. La Marine suggéra alors de monter sur deux nouveaux prototypes le tout nouveau moteur Nakajima Sakae 12 (NK1C) de 940 ch. Ce moteur était l'équivalent du ha.25 de l'Armée et porta également l'appellation de Type 99/950 ch. L'arrivée du nouveau moteur satisfit de loin les conditions du cahier des charges initial et le modèle A6M2 était mûr pour la fabrication en série.
Production : 4 prototypes
A6M2 modèle 11[
Les quinze premiers exemplaires de présérie furent envoyés en Chine en juillet 1940 pour évaluation en conditions réelles. Alors que l'appareil avait été conçu pour être embarqué ce premier modèle n'allait être que basé sur le continent, c'est pourquoi il fut fabriqué sans sa crosse d'arrêt. Le résultat ne se fit pas attendre, et les A6M2 balayèrent du ciel tout ce qui leur était opposé, au point que les Chinois évitaient soigneusement de se battre contre les Zéros avec leurs I-15 et I-16. Les Occidentaux qui avaient pourtant la possibilité de s’intéresser au Zéro continuèrent à croire à l’indigence de l’aéronautique nippone. Ils allaient le regretter.
Production : 64
A6M2 modèle 21


A6M2 modèle 21 sur le porte-avionsAkagi, 1941
Les marins avaient des problèmes avec les saumons des modèles 11 dans les porte-avions. La première évolution du Zéro consista donc à modifier l’aile pour que les saumons soient repliables. Ce sera l’A6M2 modèle 21 (comprendre 2e type de cellule, 1er type de moteur). Quelques détails évolueront sur le modèle 21 tels que l’apparition d’un contrepoids d’aileron pour soulager l’effort à haute vitesse, un problème récurrent sur le Zéroqui ne sera jamais vraiment corrigé. Ce modèle, et la plupart des modèles suivants, fut fabriqué avec sa crosse d'arrêt. Située sous l'empennage, elle était destinée à immobiliser l'appareil en accrochant un brin d'arrêt lors des appontages sur les porte-avions.
Production : 740
A6M2-K
Première version d'entraînement, biplace. La cellule fut modifiée pour que l'habitacle et la verrière puissent héberger un instructeur et un apprenti pilote. La motorisation resta la même que celle des autres versions de A6M, dans l'armement les canons d'aile de 20 mm furent retirés et seulement les deux mitrailleuses de capot de 7,7 mm furent conservées. Des bombes de 60 kg pouvaient être portées sous les ailes lors des entraînements, mais au moment où ces appareils furent utilisés comme Kamikazes, en 1945, les bombes de 60 kg furent remplacées par une bombe ventrale de 250 kg. La production fut répartie entre 236 exemplaires fabriqués par Dai-Nijuichi Kaigun Kokusho à Omura (Sasebo) entre novembre 1943 et août 1945 et 272 exemplaires fabriqués par Hitachi Kokuki K. K. entre mai 1944 etaoût 1945.
Production : 5082.
A6M2-N


Nakajima A6M2-N « Rufe »
Article détaillé : Nakajima A6M2-N.
Extrapolation en hydravion de chasse. Un flotteur contenant un réservoir supplémentaire de carburant fut ajouté sous le fuselage et chaque aile en portait un autre, de taille plus réduite, sous son intrados. Le « Rufe », nom de code que lui donnèrent les Alliés, avait le même armement et emport de munitions que les variantes des versions A6M2, A6M3, A6M5 et A6M5a : deux mitrailleuses de 7,7 mm sur le capot et deux canons de 20 mm, un dans chaque aile.
Production : 327 exemplaires
A6M3 modèle 32


L'épave d'un Mitsubishi A6M3 abandonné à l'aérodrome de Munda, au centre des Salomon, 1943
L’A6M3 modèle 32 fut introduit au printemps 1942 pendant la bataille des îles Salomon (Guadalcanal). Modification importante : le moteur Nakajima Sakae 12 de 940 ch fut remplacé par un NK1F Sakae 21 ou Ha-35-21 équipé d’un compresseur à deux vitesses délivrant 1 130 ch au décollage. L’implantation de cette nouvelle mécanique plus longue nécessita le déplacement de la cloison pare-feu de 20 cm (8 pouces) au détriment de la capacité en carburant. Le capotage moteur changea de forme et la prise d’air du compresseur fut disposée en haut au lieu du « tunnel » en bas. Les canons disposaient de 100 obus chacun au lieu des 60 initiaux. Mais le changement le plus visible est la disparition des saumons d’ailes repliables pour améliorer le taux de roulis mais aussi la production. Les américains crurent avoir affaire à un nouvel avion qu’ils baptisèrent Hamp au lieu deZeke, mais ils réalisèrent rapidement leur erreur. La vitesse maximum passa de 288 kt à seulement 294 kt.
Production : au moins 343
A6M3 modèle 22


A6M3 modèle 22 au-dessus desîles Salomon, 1943
Pour essayer de retrouver une autonomie comparable au modèle 21 à la suite de l’augmentation de la consommation du Sakae 21 et de la diminution du volume du réservoir, les ingénieurs de Mitsubishi installèrent 2 nouveaux réservoirs de 45l dans chaque aile. Pour maintenir la charge alaire équivalente au type 32, les saumons repliables furent restaurés. D’où le type 2-2 (cellule 2, moteur 2). Il est donc normal que l’A6M3 modèle 22 apparaisse après le modèle 32 ! Quelques modèles 22a reçurent le canon 20 mm type 99 modèle 2 mk 3 à long tube des futures versions. Quelques modèles expérimentaux basés à Rabaul utilisèrent des canons de 30 mm (cette information n'est toutefois pas avérée).
Production : 560
A6M4
Il n’y eut pas de série 4, l’A6M4 utilisait un turbocompresseur qui ne fut jamais mis au point. Les Japonais eurent beaucoup de déboires avec les turbocompresseurs durant toute la guerre. De plus, il semblerait que le chiffre 4 homophone du kanji Shi signifiant « mort », ait une symbolique proche du nombre 13 en Occident.
Certaines sources le citent comme étant la série de prototype ou les premiers exemplaires du modèle 52 basés sur la cellule du modèle 22a pendant la phase de transition.
A6M5 modèle 52
N’arrivant toujours pas à mettre au point l’A7M Reppu (et surtout peinant à prendre des décisions), la Marine demanda un appareil amélioré pour faire une jonction qui n’eut jamais lieu. En août 1943, un modèle 22a fut modifié en augmentant l’épaisseur du revêtement des ailes et des saumons de taille réduite furent installés de manière fixe. De plus, le moteur reçut des pipes d’échappement séparées propulsives. Bien que plus lourd de 70 kg, le nouveau modèle 52 était plus rapide de 11 kt en palier par rapport au modèle 32, mais surtout sa vitesse maximale en piqué fut augmentée à 660 km/h. Mais ces améliorations ne suffirent pas et les Zéro 52 furent massacrés par les Hellcat.
En mars 1944, le modèle 52a apparut en première ligne. L’épaisseur encore augmentée du revêtement permit une vitesse en piqué de 740 km/h (le Corsair piquait à 790 km/h). Les canons mk4 reçurent 125 obus chacun (au lieu de 100) par substitution des tambours par des bandes.
Le modèle 52b vit une réelle amélioration de la capacité à encaisser les coups et à en rendre. Un pare-brise blindé de 50 mm ainsi que des extincteurs de réservoirs furent installés. Et une mitrailleuse de capot Type 3 de 13,2 mm remplaça une de celles de 7,7 mm. C’est probablement la meilleure version menée au combat en aptitudes générales.
Le modèle 52c fut lancé dans l’urgence après le massacre des Philippines. Malgré l’obsolescence de la cellule, il fallait améliorer le Zéro car la production du J2M Raiden ne démarrait pas. L’A6M5c incorporait un blindage dorsal pour le pilote, un réservoir central auto-obturant et deux mitrailleuses de 13,2 mm d’ailes à l’extérieur des canons. La mitrailleuse de 7,7 mm de capot disparaissait. Les ingénieurs réclamèrent à la Marine le droit d’installer le plus gros Mitsubishi Kinsei pour parer à l’augmentation prévisible du poids. Encore une fois, la Marine par un incroyable immobilisme refusa encore et imposa le Sakae 21 en attendant la disponibilité du Sakae 31 dont la puissance devait être supérieure grâce à l’injection d’eau et de méthanol. Les performances s’effondrèrent.
Un chasseur de nuit fut développé à partir du modèle 52 en ajoutant un canon à tir oblique dans le fuselage. C'était l’A6M5d-S, S étant le suffixe des chasseurs de nuit (exemple J1N1-S Gekko).
Production : modèle 52 : 747+, modèle 52a : 391+, modèle 52b : 470, modèle 52c : 93
A6M5-K
Deuxième version d'entraînement, fabriquée à seulement sept exemplaires par Hitachi Kokuki K. K. entre mars et août 1945. Même motorisation que le A6M5 et même armement que la précédente version d'entraînement (A6M2-K) : deux mitrailleuses de 7,7 mm et deux bombes de 60 kg.
Production : 72.
A6M6 modèle 53
Le prototype du A6M6c (Zéro 53c) vola en novembre 1944. En plus du moteur Sakae 31a (dont la puissance supérieure aux 1130 ch du Sakae 21 n’apparaît dans aucun ouvrage), les réservoirs d’ailes de 45l reçurent un revêtement auto-obturant. La vitesse maxi de 300 kt (5 de moins que le 52) en utilisant l’injection d’eau n’était que théorique car la qualité de fabrication des moteurs et des cellules baissait dangereusement par manque de matières premières de qualité et par déficit de compétence de la main d’œuvre. Les ouvriers qualifiés étant embrigadés dans l’armée. De plus, les raids des B-29 sur les usines de moteurs n’allaient rien arranger.
Production : pas de chiffres, ce qui est certain, très peu. Un seul prototype selon certaines sources.
A6M7 modèle 63
Les unités combattantes modifiaient les supports de réservoirs centraux pour y accrocher une bombe de 250 kg sur les versions précédentes. Ce sera fait de série sur l’A6M7 modèle 63.
Destiné à être utilisé comme un bombardier en piqué, le modèle 63 avait un support de bombe et des points d’ancrage pour deux réservoirs externes de 350l d’ailes et un plan arrière au revêtement épaissi pour résister aux efforts. La production démarra en mai 1945.
Production : pas de chiffres, et comme pour l’A6M6c, peu.
A6M8 modèle 54/64
Comme Nakajima se concentrait sur la production du puissant moteur 18 cylindres de 2 000 ch Nakajima Homare devenu prioritaire, il fallait arrêter lentement la production du Nakajima Sakae. Mitsubishi fut alors enfin autorisé à utiliser le fiable et performant moteur à 14 cylindres MK8P Mitsubishi Kinsei 62 [Ha-33]-62 de 1 560 ch. Cette mécanique éprouvée avait été efficacement adaptée sur le Ki-61 de l’armée (d’où le Ki-100) et les D4Y de la marine. Comme le Kinsei était plus gros, il nécessita un nouveau capotage et la mitrailleuse de capot disparut. Depuis le début du programme, le rapport poids-puissance augmenta enfin. Le premier prototype fut fini en avril 1945 et les résultats encourageants poussèrent la Marine à commander pas moins de 6 300 A6M8 ! Aucun cependant ne verra le combat car le marasme provoqué par les bombardements et la pénurie de matériaux avait totalement désorganisé la production. Les prototypes de l’A6M8 ont utilisé des cellules de 52c d’où l’appellation Zéro 54, mais les exemplaires de série devaient utiliser la cellule du modèle 63, d’où l’appellation Zéro 64.
Production : 6 300 prévus, pas d’exemplaire de série
Engagements
Le Mitsubishi A5M Claude entrait juste en service au début de l'année 1937 lorsque la Marine impériale japonaise se mit à la recherche d'un éventuel successeur. En mai, elle avait mis au point un certain nombre de spécifications pour un nouveau chasseur embarqué qui fut envoyé à Nakajima et à Mitsubishi. Les deux entreprises commencèrent leur travail tout en attendant des détails supplémentaires.
Se fondant sur l'expérience de l'A5M en Chine, la marine japonaise envoya ces informations complémentaires en octobre et demanda ainsi une vitesse de 500 km/h à 4 000 mètres et une vitesse ascensionnelle de 3 000 m en 3 min 30 s. Ils avaient besoin d'un rayon d'action de 2 heures à puissance normale qui devait monter jusqu'à 6 ou 8 heures en vitesse économique avec des réservoirs supplémentaires. L'armement devait comporter deux canons de 20 mm et deux mitrailleuses de 7,7 mm, et l'avion devait pouvoir emporter deux bombes de 30 ou 60 kg. Tous les futurs Zéro devaient être pourvus d'un équipement radio. Enfin, la manœuvrabilité devait être au moins aussi bonne qu'avec l'A5M, tandis que l'envergure devait être inférieure à12 m pour pouvoir tenir sur les porte-avions.
Nakajima trouva les nouvelles spécifications ridicules tandis que le chef de l'équipe de Mitsubishi convint qu'elles pouvaient être respectées mais seulement si l'on fabriquait l'avion aussi léger que possible. Ainsi tout fut mis en œuvre pour gagner en poids, les concepteurs firent un usage intensif du nouvel alliage duraluminium.
À l'heure de Pearl Harbor, il y avait seulement 420 Zéros actifs dans le Pacifique. Ils furent supérieurs à leurs homologues américains jusqu'en 1943 mais restèrent mortels entre de bonnes mains jusqu'à la fin de la guerre. Plus de 11 000 exemplaires en furent produits grâce à sa facilité de construction.
Conçu pour l'attaque, le Zéro était un modèle de manœuvrabilité, de puissance de feu au détriment de la protection car seules les dernières versions furent munies d'un blindage dérisoire. De ce fait, beaucoup de Zéros furent perdus au combat dès que les alliés abandonnèrent le dogfight (combat tournoyant) privilégiant l'appareil le plus maniable, pour le yoyo (manœuvre horizontale ou verticale, consistant à s'éloigner puis revenir pour compenser un taux de virage ou de montée insuffisant), le dive and zoom ou attaque en piqué puis ressource en binômes favorables aux appareils plus puissants et présentant une plus grande inertie par leur blindage. Un seul coup au but était en général suffisant pour le détruire.
Lorsque les États-Unis maîtrisèrent la technique d'attaque du Zéro, en partie grâce au Zero d'Akutan, de nouveaux avions comme le F6F Hellcat ou le Chance Vought F4U Corsair furent construits, qui surpassèrent le Zéro sur tous les points, sauf en ce qui concernait la manœuvrabilité (aucun chasseur allié contemporain, peut-être à l'exception des soviétiques, n'était plus maniable que lui. Même le Spitfire, probablement le meilleur chasseur moderne dans ce domaine qui lui fut opposé, lui était inférieur). Mais pour corriger ce défaut, il suffisait aux pilotes américains de se rappeler les tactiques efficaces. Ainsi, le rapport de 1 avion japonais abattu pour 1 avion américain passa à 10 pour 1. Le gouvernement japonais ne resta cependant pas statique et de nouveaux avions comme le Kawanishi N1K1-J Shiden (Eclair Violet) « George » et surtout le Nakajima Ki-84 Hayate « Frank » furent d'excellents chasseurs et firent face aux modèles plus tardifs des États-Unis dans un rapport de force désespéré.
Culture populaire
Le Mitsubishi A6M apparait dans plusieurs long métrages, principalement des films de guerre :
• Tora ! Tora ! Tora ! (1970)
• La bataille de Midway (1976)
• Nimitz, retour vers l'enfer (1980)
• Pearl Harbor (2001)
• Australia (film, 2008) (Bombardement de Darwin)
• ainsi qu'à la télévision, dans Les Têtes brûlées (série télévisée)
• Le Mitsubishi A6M apparaît dans un des quatre chapitres de l'album de bande dessinée Le Dernier Envol, écrit par Régis Hautière et dessiné par Romain Hugault, paru en 2005 aux éditions Paquet. L'album raconte l'histoire de quatre pilotes de la Seconde Guerre mondiale dont les chemins vont se croiser. Teruo, un pilote de la marine impériale japonaise (Dai-Nippon teikoku kaigun) pilote d'un Mitsubishi A6M a été désigné pour une attaque kamikaze et mourra en s'écrasant sur un porte-avions de l'United States Navy. Son histoire se déroule en avril 1945. On lit au fur et à mesure de sa mission la lettre qu'il a écrite pour son père, tradition des pilotes kamikaze avant leur « dernier envol », d'où le titre de l'album. La fin de sa lettre correspond à l'explosion de son avion sur le porte avions.
• Le roman de Pascale Roze3 Le Chasseur Zéro porte ce titre car la narratrice est la fille d'un marin américain tué durant la Seconde Guerre mondiale lorsque le cuirassé Maryland sur lequel il était embarqué fut frappé le 7 avril 1945 au large d'Okinawa par un Zéro en mission kamikaze4.La narratrice reporte son affection de ce père qu'elle n'a jamais connu vers le jeune pilote japonais contraint de faire ce geste suicidaire.
• Dans Zero no tsukaima l'on découvre qu'au cours de la Seconde guerre mondiale un pilote japonais avait accédé par inadvertance au monde parallèle où se déroule l'action en volant dans la direction d'une éclipse solaire. Cet homme bloqué dans ce monde aura une descendance, Siesta se trouve être sa petite fille. L'avion remis en état de marche sera piloté 2 fois par Saito.
• Dans Strike Witches le striker unit de Miyafuji Yoshika est une référence au Mitsubishi A6M, elle en changera plus tard au profit d'un prototype de striker unit faisant cette fois référence au Kyushu J7W1.
• Le vent se lève (2013), film d’animation réalisé par Hayao Miyazaki, raconte une partie de la vie de Jirō Horikoshi.
Galerie

A6M2 modèle 21


A6M-2 au musée de Tokyo


Une réplique d'A6M2 sur base de North-American T6 Texan


Une réplique d'A6M5 sur base de North-American T6 Texan
 
1939-Commonwealth C A-16 Wirraway



Wirraway


Rôle Formateur / usage général

Fabricant Aircraft Corporation du Commonwealth

Premier vol 1937 (voir développement)
Introduction 1939

Retraité 1959

Les principaux utilisateurs Royal Australian Air Force
Royal Australian Navy

Produit 1939-1946
Nombre intégré 755
Développé à partir de North American NA-16

Variantes CAC Boomerang

Le CAC Wirraway (un autochtone mot signifiant «défi») a été une formation et le but avion militaire générale fabriqué en Australie par leCommonwealth Aircraft Corporation (CAC) entre 1939 et 1946. L'avion était un développement australien de l' Amérique du Nord NA-16de formation avion.
Pendant la Seconde Guerre mondiale , le Wirraway vu l'action, dans une fortune bombardier léger / attaque rez capacités, contrejaponaises forces. Ce était aussi le point de départ pour la conception d'un " chasseur d'urgence ", le CAC Boomerang .
Développement
Trois Royal Australian Air Force officiers, dirigés par Wing Commander Laurent Wackett , ont été envoyés sur une mission d'évaluation à l'étranger en 1936 pour sélectionner un type d'aéronef pour la production locale en Australie. L'avion choisi était la North American Aviation (NAA) NA-16. Les licences de production ont été obtenus en 1937 et deux NA-16 ont été achetés auprès de North American Aviation pour agir comme prototypes. Le premier de ces deux avions était le train fixe NA-16-1a (conception similaire à la BT-9 ); le second était le train rétractable NA-16-2K (similaire à la BC-1 ). Ces deux avions ont été également connus par leurs codes comptables du projet de NAA (NA-32 pour le NA-16-1a et NA-33 pour le NA-16-2K) conduisant parfois à confusion. Ces codes comptables (ou codes "de charge") ont été utilisés en interne par la NAA pour suivre leurs projets et ne étaient pas les numéros de modèle d'avion réel. [ 1 ] Le NA-16-1a arrivé en Australie en Août 1937 et montage suivant a volé pour la première de temps à Laverton le 3 Septembre de cette année, exactement deux ans avant la guerre a été déclarée sur l'Allemagne nazie par le Royaume-Uni et de France . Le NA-16-2K arrivé en Australie en Septembre 1937 et même volé peu de temps après. Ces avions ont eu la RAAF feuilletons A20-1 et A20-2 dans le système de numérotation de cette organisation.


Wirraway avions en cours de construction dans une usine de CAC en 1940
Le NA-16-2K était le type sélectionné pour la production. Avec plusieurs détails et des changements structurels, comme une provision pour deux canons de l'avant-tir au lieu de celui de l'AN-16, et la structure renforcée pour permettre bombardement en piqué opérations, la première Wirraway, RAAF A20-3 série CA-1, fait son maiden vol le 27 Mars 1939. Cet avion a été maintenu par CVC pour les tests pendant plusieurs mois et les deux premiers Wirraways livrés à la RAAF étaient A20-4 et A20-5, le 10 Juillet 1939. Par le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale la RAAF avait reçu un total de six Wirraways. Quarante CA-1 Wirraways ont été construits avant la CA-3 entré en production. Bien qu'il y avait détail des modifications à la conception, le changement dans la désignation avait plus à voir avec le prochain lot de Wirraways en cours de construction à un contrat de gouvernement différent de toute vraie différence entre les deux sous-types. En Février 1942, la guerre du Cabinet australien a également approuvé la production de 105 intercepteurs Wirrway "sur la base de la réassurance contre l'impossibilité d'obtenir des avions de chasse de l'étranger". Il a également été décidé alors de rejeter un «ordre de 245 Wirraways reçues de la Grande-Bretagne". [ 2 ] Il se agit cependant jamais été construite. Le CA-5, CA-7, 8 et CA-CA-9 étaient tous largement similaire à l'AC-3 et ce était seulement le qui avait des modifications de conception importantes CA-16. Ces modifications de l'aile inclus pour permettre à un plus lourdes charges de bombe et plongée freins pour bombardements en piqué. Ensembles d'ailes »de bombardier en piqué» (comme monté sur la CA-16) ont été construits sous la désignation de CA-10A (CA-10 étant une variante bombardier en piqué qui n'a pas été construit) et de modernisation de l'AC-3, -5s , -7s et -9s; 113 Wirraways ont été converties. Dix-sept Wirraways ont été modifiés après-guerre et livré au Royal Australian Navy (RAN), les modifications ont été incorporées sous la désignation CAC CA-20. Le 17 inclus un CA-1, un CA-5 et le nombre de toutes les variantes ultérieures et exploités sous leurs feuilletons RAAF. La production a continué jusqu'à ce que après la fin de la Seconde Guerre mondiale; CA-16 A20-757; le dernier des 755 Wirraways construits, a été livré à la RAAF en Juillet 1946.
Histoire opérationnelle
Service de la Seconde Guerre mondiale
Comme son «cousin» d'Amérique (les deux types ayant été tirées de la NA-16), le T-6 a fait de nombreuses forces aériennes alliées pendant la Seconde Guerre mondiale, le Wirraway servi comme l'un des principaux types de formateurs de la RAAF de 1939. Le type fait sa dernière vol opérationnel en 1959 après avoir été remplacé progressivement par le nouveau Winjeelformateur. Outre servant un avion d'entraînement, ils ont également été exploités dans des rôles de combat, y compris comme un combattant d'urgence . Lors du déclenchement de la guerre du Pacifique en Décembre 1941 Wirraways équipées sept escadrons RAAF: Nos 4 , 5 , 12 , 22 , 23 , 24 et 25 .
Un groupe de cinq Wirraways basés à Kluang en Malaisie à des fins de formation a été pressé dans le combat contre les forces d'invasion au sol japonais; ils ont généralement été piloté parles Néo-Zélandais avec australiens observateurs , et a eu quelques succès. [ 3 ]
Le 6 Janvier 1942, n ° 24 de Wirraways Escadron tenté d'intercepter hydravions japonais survolant New Britain ; un seul a réussi à engager un avion ennemi, marquant le premier combat air-air entre RAAF et les forces japonaises. [ 4 ] Deux semaines plus tard, huit 24 Escadron Wirraways défendu la ville de Rabaul de plus de 100 bombardiers et de chasseurs d'attaque japonais, résultant dans la destruction ou l'endommagement grave de tous, sauf deux de l'avion australien. [ 5 ] Le 12 Décembre de cette année, lieutenant d'aviation JS Archer abattu un Japonais A6M Zéro avion après qu'il a repéré 1 000 pieds (environ 300 mètres) en dessous de lui et plongea sur elle, ouvrant le feu et en envoyant le zéro dévaler dans la mer. Ce était la seule fois qu'un Wirraway abattu un autre appareil (et un de plus que le total des avions abattus par sa progéniture de chasse, le Boomerang ). versions de chasse de la Wirraway exploités sur la Nouvelle-Guinée pendant un certain temps sur l'attaque au sol et d'autres tâches de coopération de l'armée jusqu'à ce que d'autres avions RAAF comme le Boomerang et américain Curtiss P-40 ont été livrés pour les remplacer.
De nombreux escadrons de première ligne de la RAAF avaient au moins un Wirraway attaché à servir un escadron 'Hack', ce est un avion utilisé sur des courses telles que des visites au siège ou d'autres bases. Au moins un aéronef (anciennement A20-527) a volé dans le cadre du vol Siège 5ème Air Force en totalité United States Army Air Forces marques.
L'après-guerre et la fonction publique
L'après-guerre l'Wirraway continué en service RAAF comme formateur à Uranquinty et Point Cook et a été porté à l'effectif par le nouvellement formé RAN Fleet Air Arm en 1948. Wirraways également servi avec les escadrons de la Force aérienne Citoyen (une force de réserve de vol de la RAAF créé en 1948) aux côtés de PCA Mustangs , équiper en partie No. 22 (Ville deSydney ), n ° 23 (Ville de Brisbane ), n ° 24 (Ville de Adelaide ) et n ° 25 (Ville de Perth ) escadrons. Obligations ne ont pas été limités à des vols d'entraînement: un Wirraway patrouiller pour les requins se est écrasé sur une plage de Maroochydore . le 30 Décembre 1950, tuant trois enfants et en blessant 14 autres personnes [ 6 ]
Le RAN a pris sa retraite en 1957 ses Wirraways, en les remplaçant par Havilland Vampires . Après CAC Winjeels commencé à entrer en service, la RAAF a commencé progressivement ses Wirraways le 4 Décembre 1958 avec un adieu défilé aérien tenue à Point Cook pour marquer son départ à la retraite à partir de cette base. Le dernier vol militaire était le 27 Avril 1959, lorsque CA-16 A20-686 a été transporté à Tocumwal pour l'élimination.


Un CA-16 survivants Wirraway fonctionnant comme un warbird
En 1954, Super Fais Aviation, basée à l'aéroport de Moorabbin , acheté deux Wirraways CA-16 et les a modifiés pour effectuer l'épandage aérien des opérations. Tous deux étaient presque flambant neuf, une ayant volé 9 heures et les autres 12 heures; les modifications comprenaient le montage d'une trémie équipements et la pulvérisation. Dans un reflet de beaucoup de ce qui a été demandé de le type en temps de guerre, les deux avions se est révélé insuffisant pour la tâche et les deux ont été désinscrits le 10 Avril 1956 et plus tard mis au rebut. [ 7 ] En dépit de la mise au rebut de ces deux avions et des centaines d'autres, un certain nombre sain de Wirraways survivent aujourd'hui, dans les musées de l'aviation en Australie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et dans les États-Unis; et 10 sur l'Australian registre des aéronefs civils [ 8 ] en 2011; soit volant ou en cours de restauration à voler le warbirds . Un Wirraway exploité comme un warbird se est écrasé lors d'un meeting aérien à Nowra en 1999, tuant les deux occupants. [ 9 ]
Variantes CA-1 intégré 40 -
• CA-3 intégré 60 -
• CA-5 intégré 32 -
• CA-7 - 100 construit
• CA-8 - 200 intégré
• CA-9 - 188 intégré
• CA-10 - Version Unbuilt de bombardier.
• CA-16 - 135 construit
Les opérateurs
Australie
• Royal Australian Air Force
• N ° 4 Escadron RAAF
• N ° 5 Escadron RAAF
• N ° 12 Squadron RAAF
• N ° 21 Squadron RAAF
• N ° 22 Squadron RAAF
• N ° 23 Squadron RAAF
• N ° 24 Squadron RAAF
• N ° 25 Squadron RAAF
• Royal Australian Navy Fleet Air Arm
• N ° 723 Squadron RAN
• N ° 724 Squadron RAN
Royaume-Uni
• Royal Air Force
• Squadron RAF 'Y' en Malaisie de 1941 à 1942, ex-21 avions Escadron RAAF
Etats-Unis
• United States Army Air Forces
• PC Vol, Fifth Air Force
Spécifications (CAC Wirraway)
Caractéristiques générales
• Equipage: 2
• Longueur: 27 pi 10 po (8,48 m)
• Envergure : 43 pi 0 po (13,11 m)
• Hauteur: 8 pi 8¾ dans (2,66 m)
• Surface alaire: 255,75 m² (23,76 m²)
• Poids à vide : £ 3992 (1810 kg)
• Max. masse au décollage : £ 6595 (2991 kg)
• Motorisation : 1 x Pratt & Whitney R-1340 moteur en étoile , 600 ch (450 kW)
Performance
• Vitesse maximale : 191 noeuds (220 mph, 354 kmh)
• Vitesse de croisière : 135 nœuds (155 mph, 250 kmh)
• Plage : 720 miles (630 nm, 1158 km)
• plafond de service : 23 000 pieds (7010 m)
• Taux de montée : 1950 m / min (9,9 m / s)
Armement
• Guns: 2 × 0,303 dans mitrailleuses (7,62 mm) Vickers Mk V synchronisés à travers l'arc de l'hélice à feu et 1 × 0,303 in (7,62 mm) Vickers GO mitrailleuse sur un montage souple dans le cockpit arrière. Les versions ultérieures ne avait pas de canons Vickers Mk V, mais a dû provision pour 2 × 0,303 (7,62 mm) Browning AN-M2 mitrailleuses montées sous les panneaux d'ailes extérieures. [ 11 ]
• Bombes: Si aucun observateur ne est effectuée,
• 2 x 500 lb (227 kg) de bombes
• 2 x 250 lb (113 kg) de bombes
 
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