Bobbylebob;2577521 à dit:
1- La force de l'Open Source, c'est justement de pouvoir accéder à ce mode "programmation" mais j'ai du mal à voir des exemples concrets, qu'est ce que vous allez réellement écrire comme séquences qui vous servent réellement ?
Comme rappelé par ModHélic, il y a effectivement un problème de vocabulaire à régler (me concernant aussi !) :
- open-source : cette notion n'a rien avoir avec le logiciel de la radio, mais uniquement avec son code source : cela veut dire qu'on peut le télécharger, le modifier (à condition d'avoir quelques bonnes base en C++ et langage micro-contrôleur) et le compiler à sa guise. Contrairement à un code source Futaba par ex., non accessible au grand public.
- firmware du logiciel radio : c'est l'exécutable compilé. On le manipule sans le savoir ou presque quand on installe une mise à jour chez les constructeurs classiques, chez OpenTX c'est un peu mieux formalisé car on a beaucoup plus la main sur le processus de mise à jour (flashage).
- logiciel radio : comme l'explique le document que j'ai fourni dernièrement, il y a en gros deux logiques d'utilisation (c'est un bien meilleur terme que "programmation"). Graupner, Futaba and Co : logique de mixages pré-établis et centrée sur les manches (le logiciel part des manches pour faire le "routage" des ordres vers les voies). OpenTX, Multiplex et Jeti (qui a honteusement pompé OpenTX, j'avais d'ailleurs écris un papier à ce sujet lors de mon essai de la DC16 à sa sortie...), qui repose sur des mixages libres évolués et empilables (on peut les cumuler sur chaque voies) et est centrée sur les voies (on définit les mixages directement sur les voies, pour les relier aux différents organes de commande et commutation).
En gros, ça donne ça comme différences :
- chez les traditionnels, il faut faire avec les mixages tels qu'ils sont conçus, et on ne maîtrise par le routage des ordres ni l'empilage des mixages.
- chez les autres comme OpenTX, on réfléchit deux secondes à savoir ce qu'on doit envoyer comme ordre sur chaque voie (sur la voie n°3, reliée à l'aileron droit, j'envoie par ex. le manche d'ailerons et celui de profondeur pour le "snap-flap"), puis on le définit via des mixages libres. Avec un vrai confort : une fois un mixage définit, on peut le glisser/déposer ou le dupliquer sur une seconde voie, par ex..
Quelques exemples ici de ce qu'on peut faire sur OpenTX :
http://rcaerolab.eklablog.com/opentx-la-logique-et-les-bonnes-pratiques-p1241540
Concernant les notices, contrairement à ce qui a été dit ci-avant, il y en a de "bonnes et complètes" sur le site OpenTx et rédigées par les membres de la team, dont moi-même.
Bobbylebob;2577521 à dit:
2- Les fameux joysticks à capteurs Hall. Bien ou pas ? L'idée de ne pas avoir de pièce d'usure comme un potar est géniale, mais certains disent que la précision n'est pas au RDV. Alors ?
Précision et linéarité : légèrement moins bon qu'un potar de qualité.
Durée de vie des potars : ça dépend. Ma basique 9x reflashé OpenTX vient de dépasser les 600 h de vol sans souci, idem pour une MX16s, tandis que j'ai eu nombre de souci bien plus tôt avec une Futaba FC28. Et ce n'est que mon expérience, qui ne vaut pas généralité.