Les longueurs d’antennes sont des longueurs « électriques » et non des longueurs « physiques ». Le récepteur doit voir la bonne longueur électrique mais comme on ne peut pas y mettre 2 mètres de fil, on s’arrange : la vélocité des ondes sur le fil est dans le vide n’est pas la même, on gagne ainsi un poil mais surtout, il y a à l’entrée du récepteur une (ou plusieurs) self (bobine) et un ou plusieurs condensateurs qui permettent de faire croire au récepteur que l’antenne physique qu’il a en face de lui à la bonne longueur électrique.
Ce qu’il faut, c’est respecter la longueur d’origine, à quelques cm près, ce n’est pas critique pour ce type d’application et pour un récepteur (ce serait plus critique pour un émetteur, les transistors de sortie aiment bien avoir une charge adaptée à leur impédance, sinon, ils protestent en chauffant... et en crâmant, c’est pour ça qu’il ne faut jamais trop prolonger le test de portée « antenne rentrée »).