Discussion Comment vous êtes-vous lancé dans l'aéromodélisme ?

Drôle de maladie ce modélisme! Je ne connais personne chez qui, comme tu dis, les choses ne se sont pas aggravées! :) !
 
C'est marrant, le D520 moteur cahoutchouc et le catalogue "A la source des inventions" ça doit être commun à beaucoup de modélistes de notre génération (quadra...).
En tout cas je garde un souvenir très présent de ma première construction en demi coque (Le D 520 qui au bout du compte était completement en "banane"...).
En revanche si les heureux possesseurs de catalogues de "La source des inventions" avaient la gentillesse de les scanner et de les mettre en ligne pour les nostalgiques comme moi ce serait un peu comme notre "madeleine de Proust" aéromodéliste.
Je ne les en remercierai jamais assez.

Bongo
 
Faisant déjà de la maquette plastique, j'ai commencé par la micro fusée à 10 ans en 1990. Mon oncle m'avait offert un Kit Estes avec rampe de lancement, fusée, moteur etc...
Puis comme je collectionnais les munitions WWII j'ai commencé à bricoler moi même mes moteurs de fusée à base d'obus de DCA ou pire... pas une bonne idée, après plusieurs tours chez les gendarmes, 2 fois les démineurs à la maison etc. interdiction de faire de la micro fusée...
Il me fallait autre chose à construire et vite !
Mon frère avait une radio pour faire du bateau RC.
Comme il est spécialisé ds les matériaux composite, il a réalisé son premier planeur en 1997.
Premier essai dans les mont d'Arrhés (Mont st Michel de Braspart) avec un planeur motorisé (moteur sur pylone qui s’éteint au bout d'un temps). Les locaux se foutent royalement de notre gueule avec leurs super planeurs achetés: "ça volera jamais cette m****", pourtant çà a volé, pas longtemps certes mais suffisamment pour qu'on se rende compte qu'on aimait çà. Résultat on s'est dit: "tous des cons les planeuristes!" et on a décidé de s'y mettre seuls. Puis mon frère a abandonné pour se lancer ds la construction de bateaux de courses en carbone (moth) et moi j'ai fait une pause bricolage pour les études. Une pause de 10 ans...
Et en 2005 c reparti grâce au chinoiseries et au dépron, et surtout grâce au fait que je gagnais enfin des brouzoufs...
Pour ma part le modélisme, y'a des hauts et des bas, parfois je suis obligé d'arrêter un peu mais la passion perdure
 
C'est la conjonction de plusieurs choses.

J'ai visité la BA110 à l'age de 3 ans, ça m'a fait un drôle d'effet. 42 ans plus tard, j'en ai encore des images dans la tête.
Ensuite, mon père m'emmenait de temps en temps voir les "petits avions". Je me disais dans ma petite tête : "mais où ils achètent ces jouets là? Un jour, j'en ferais aussi".
Et puis chez moi tout le monde bricolait un peu toutes sortes de trucs, alors à 8 ans j'ai construit seul un CB34 .
J'ai bricolé ensuite des engins à moteurs caoutchouc, des maquettes plastiques etc.
Puis dans un petit club de construction, j'ai fait un avion de vol circulaire, qui a vite été cassé, mais mon frangin commençait à travailler, alors avec quelques sous on a acheté un charter d'occasion et sa radio. Le pauvre OS 20 fatigué avait bien du mal à faire quiter terre à ce vieux machin imbibé de carburant, mais ayant adhéré à un club, le doigt était bien engagé dans l'engrennage, j'avais alors 17 ans. J'en ai 45 dans quelques jours, et seul le service militaire m'a distrait de ma passion quelques temps. Et encore, ma connaissance des avions alors en service m'a donné l'occasion, en tant que tireur sur un antiaérien, l'occasion de ne pas trop m'éloigner du monde de l'aéronautique.

Fred
 
Pour moi, cela a commencé à force de trainer dans la remise de mon père. Il était un super-bricoleur, touche à tout. Mais surtout, il avait une formation d'ébéniste et fabriquait vraiment tous les meubles de la maison, des vrais, de ceux qui finissaient un jour par être bouffés par les vers !!! Sous le fer des rabots, j'ai découvert très jeune les merveilleuses odeurs que libéraient les différentes essences de bois du pays. Moi, je tentais de copier, et bouzillais les fers sur les pointes qui trainaient au coeur des bouts de bois récupérés... Il y en a eu des engueulades!!!. Puis à l'école primaire, il existait les travaux manuels et surtout le CLAP. Cela pendant les années ou, devenu "grand" je pouvais enfin aller jouer seul un peu plus loin de la maison. Un petit kilomètre à travers champ et j'étais sur le champ d'aviation. Mes premiers bouts de bois ne pouvaient que prendre la forme de ces machines qui atteignaient le ciel. Les premiers plans vendus au fond de la boutique d'un cordonnier et les baguettes peuplier 2x2 alliées aux planchettes des cageots récupérés chez l'un des trois épiciers situés à quelques mètres de chez moi et je construisais. Le boulanger d'à coté me donnait les feuilles de papier très fin de sa patisserie pour entoiler mes planeurs. Mon père me fabriquait l'enduit en diluant des chutes de récupérations des premiers plastiques.
Ma grosse évolution vint avec le lycée et six années à l'internat avec les copains venant de différentes sections, avec lesquels on partageait les connaissances acquises. L'entoilage se fit alors au papier kraft pour les premiers vols circulaires. ce fut aussi le temps de mes premiers moteurs Micron, Webra Mach1, Winner ou Mac Coy. Des gros cubes de 2,5 ou même 5 cm3...
Ma première radio ? Elle est sortie "maison" d'après un livre qu'éditait "PERLOR Radio". Grace à la complicité de profs des sections électronique, je n'avais eu à acheter que le potar double qui permettait d'aligner la fréquence. Les profs d'atelier fermaint les yeux pendant que l'on pliait les boitiers en tôle zinguée. Un seul canal, et en tout ou rien, mais un échappement à moteur caoutchouc derrière le récepteur et l'on arrivait à "controler" un petit avion...
Ensuite tout a évolué si vite !
Le virus est encore accroché 58 ans après. Je ne lui ai trouvé pendant quelques temps qu'un point de résistance: Les mousses qui ne puent pas le bois. Et encore, il s'y adapte peu à peu...
Mes fils n'ont pas été contaminés, mais un des petits fils a choppé une souche très virulente du virus. Bof, pourquoi chercher la guérison ?
D'ailleurs je stoppe ma prose et je pars lui montrer pour la première fois un vol d'hydravion ! Allons, nous soignerons le mal par le mal... Hé, Hé, hé...

jacques


Des fois, ça me rappelle quelque peu une histoire d'un gars centré très avant qui se nomme Obélix. Les marmites peuvent déboucher sur diverses addictions suivant la potion qu'on y prépare...
Jacques
 
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