limiter la puissance moteur via une courbe des gaz

[HAL]

Bonjour à tous,

Alain, sur ton site on peut lire la conclusion suivante : "on voit que le rendement est à peu près constant quelle que soit la position de la commande de gaz, excepté quand les gaz sont très réduits".

Il y a quelques années, je m'étais amusé à mesurer sur banc l'évolution du rendement moteur à charge partielle, et la réalité est bien moins reluisante (ici avec l'hélice qui donne le rendement max du moteur plein gaz, la forme de la courbe étant la même quelle que soit l'hélice) :

=> Même avec une hélice donnant un bon rendement max du moteur, le rendement chute rapidement dès qu'on module les gaz.

=> Pour la question posée ici, avec une hélice qui charge trop le moteur, et qui donc le fait travailler à un mauvais rendement plein gaz, le résultat est encore plus mauvais à charge partielle.

Franck tu me pourris ma sieste de ce mercredi .. mais je te remercie pour ta remarque. Et oui tu as raison, ma conclusion qui s'appuie sur la courbe rendement en fonction de la puissance consommée (courbe tracée au post 30 plus haut) est erronée. La bonne phrase est "on voit que le rendement est à peu près constant quelle que soit la puissance consommée, excepté quand celle-ci est très faible".

Après en voyant ta courbe, compte tenu de la différence avec les miennes, je me suis demandé si je m'étais trompé dans mes calculs. J'ai tracé la courbe rendement fonction de puissance en utilisant Drivecalc avec un Turnigy 2826 1650 Kv et une 6 x 4.5 HQ et j'ai obtenu une courbe identiques dans son allure au miennes (rendement à peu près constant de la puissance consommée maximum jusqu'à des puissance consommées faibles ou le rendement décroit rapidement).

Donc je me suis dit que nos courbes n'était pas comparables, tout simplement parce que nous ne traçons pas le rendement en fonction de la même donnée. Toi c'est la position du manche des gaz, moi c'est la puissance consommée. Et il est certain que la puissance consommée n'est pas proportionnelle à la position du manche des gaz. J'ai donc refait mes tracés en prenant en abscisse de ma courbe la tension en entrée moteur, dont on peut penser qu'elle doit être à peu près proportionnelle à la position du manche, et ça donne cela :



Donc quelque chose qui ressemble de très près à ta courbe. Ok je suis rassuré. Resterait à creuser un peu plus sur la relation entre la position du manche et la tension en sortie de contrôleur (ou la vitesse de rotation de l'hélice), mais on sort du sujet actuel.

Hal

 

[Franck.A]

Ah, là c'est mieux ;-)

 

[ModHélic]

Bonjour à tous,

Alain, sur ton site on peut lire la conclusion suivante : "on voit que le rendement est à peu près constant quelle que soit la position de la commande de gaz, excepté quand les gaz sont très réduits".

Il y a quelques années, je m'étais amusé à mesurer sur banc l'évolution du rendement moteur à charge partielle, et la réalité est bien moins reluisante (ici avec l'hélice qui donne le rendement max du moteur plein gaz, la forme de la courbe étant la même quelle que soit l'hélice) :

=> Même avec une hélice donnant un bon rendement max du moteur, le rendement chute rapidement dès qu'on module les gaz.

=> Pour la question posée ici, avec une hélice qui charge trop le moteur, et qui donc le fait travailler à un mauvais rendement plein gaz, le résultat est encore plus mauvais à charge partielle.

Bonjour à tous

Voilà une belle courbe qui répond bien à une question que je me posais depuis un moment.

Mais, si je reviens sur la question posée par Tranquille au début, je constate que :
* gaz à 100%, le rendement moteur tournera aux alentours de 80% (si tout bien optimisé)
* avec les mêmes éléments, gaz à 50% le rendement moteur sera d'environ 68%
Soit une perte de 15% supplémentaires environ : pas catastrophique !

Donc, les modélistes (comme moi) pilotant, souvent à 50% des gaz voire moins, des avions très surmotorisés peuvent se rassurer : ils ne vident pas inconsidérément leurs accus trois fois trop vite du fait de n'utiliser le plein gaz que de rares fois durant leurs vols. En effet, en voltige on ne passe plein gaz que lorsque la figure en cours le demande, montées verticales par exemple. Le reste du temps, on tempère ses chevaux ... même souvent en dessous de 50% de la commande de gaz !

Jean-Claude

 

[Tr@nquille]

en fait je me disais un peu la même chose: finalement je ne vole pas souvent plein gaz... et donc rarement en mode optimisé.
mais bon tant que ça vole bien

 

[HAL]

Mais, si je reviens sur la question posée par Tranquille au début, je constate que :
* gaz à 100%, le rendement moteur tournera aux alentours de 80% (si tout bien optimisé)
* avec les mêmes éléments, gaz à 50% le rendement moteur sera d'environ 68%
Soit une perte de 15% supplémentaires environ : pas catastrophique !

Donc, les modélistes (comme moi) pilotant, souvent à 50% des gaz voire moins, des avions très surmotorisés peuvent se rassurer : ils ne vident pas inconsidérément leurs accus trois fois trop vite du fait de n'utiliser le plein gaz que de rares fois durant leurs vols. En effet, en voltige on ne passe plein gaz que lorsque la figure en cours le demande, montées verticales par exemple. Le reste du temps, on tempère ses chevaux ... même souvent en dessous de 50% de la commande de gaz !

Jean-Claude

En ce qui concerne la chute de rendement quand on est mi gaz entre 2 figures sur un avion de voltige, de toute manière .... on ne peut rien y faire c'est une réalité. Sur la perte de rendement dans les transitions, je pense que c'est c'est moins grave que ce que tu traduis de la courbe de Franck parce que, si la motorisation a été bien choisie, lors des transitions entre deux figures ascendantes on est au dessus de mi gaz (enfin c'est mon cas, sur un modèle de voltige classique).

Maintenant si l'avion est surmotorisé, qu'on ne vole jamais plein gaz dans les figures ascendantes et que pour voler en palier entre 2 figures il faut descendre le manche en dessous de la mi-course la chute de rendement va devenir beaucoup plus sensible.

Hal