Après la vidéo du montage, voici le texte explicatif.
Pour commencer tout montage d’un modèle réduit : se préparer une surface de travail, dégagée de toute gène. La majorité des pièces plastiques étant noir, adopter un surface blanche permet d’éviter de passer son temps à chercher les pièces.
PS : si vous avez un chat, la tâche va sérieusement se compliquer.
Etape n°1 : assemblage de l’arbre central de transmission.
On commence par les deux extrémités
Et enfin, on relie le tout
Etape n°2 : pose sur le châssis
A noter que le jeu est important : ça branle de partout et ça n’inspire pas trop confiance. Le montage des roulements améliore grandement les choses, mais cet arbre plastique reste un peu faiblard. On verra à l’usage
Pose des brides qui maintiennent l’arbre sur le châssis
Etape n°3 : le montage des différentiels
Comme sur tout le châssis, les différentiels sont tout plastique : les pignons semblent bien précis et le montage est très simple.
Attention à ne pas oublier de mettre la graisse ! Sans graisse, point de salut !
Etape n°4 : la pose des différentiels sur le châssis
Petite subtilité : les différentiels doivent être montés en opposition, sinon les roues avant et arrière vont tourner dans le sens opposé ! A moins d’avoir envie de tout démonter par la suite, faire attention !
Comme disait feu mon grand-père, mécanicien de profession : « Mets de la graisse grand, tu verras quand le vieux sera plus là qu’il avait raison »
Donc on met de la graisse sur les couples coniques : pas besoin d’en mettre beaucoup, juste de quoi améliorer la rotation et du coup diminuer l’usure.
Une fois fait, on vient fermer les cellules avant et arrière
Etape n°5 : le montage des bras de suspension
Rien de très compliqué, juste veiller au sens des tirants pour avoir le bon empattement
Etape n°6 : Fermeture des cellules
Faire gaffe, pour ma part je m’y suis pris un peu à l’envers avec l’ajout des pare-chocs : ces derniers servent à tenir les cellules, donc bien respecter la notice sous peine de devoir re-démonter par la suite
Etape n°7 : Le moteur
Ceux qui ont déjà monté un TT02 se seront peut-être rendu compte que Tamiya indique le montage du moteur avant de fermer les cellules. Aucun intérêt, en plus le moteur rajoute du poids, autant l’avoir après
Ce moteur, un Torque Tuned est livré avec un pignon de 17 dents, et le kit avec un 21 ou 22 dents. Pour ma part, j’ai monté celui livré avec le moteur : plus un moteur électrique tourne court, moins il chauffe et moins il consomme.
On verra la vitesse de pointe, mais pour le rallye : on s’en tamponne le coquillard avec des pattes de cloporte enfarinées.
Etape n°8 : La transmission aux roues
C’est l’étape où je sors de leurs sachets respectifs, les pièces options de chez GPM :
- Fusées AV et AR
- Cardans CVD homocinétiques
J’ai monté les sorties de différentiel en plastique pour commencer : sur mon M06 je n’ai eu de souci avec, même s’il roule très peu. A l’usage on verra s’il est souhaitable de les remplacer.
La qualité des cardans est excellente, par contre les fusées ont des alésages internes moyen : bien calibré sur l’une mais un peu trop de jeu à mon goût sur l’autre. Etant donné le tarif, il est difficile de se plaindre : mais il faut le dire.
Même topo avec les fusées arrières. Par contre, j’ai laissé pour l’instant les arbres plastiques sur le train arrière car nettement moins sollicité.
Petite remarque : les fusées étant filetées, il faut bien entendu utiliser la visserie fournie avec les fusées optionnelles !
Etape n°9 : La direction
Des pièces GPM encore une fois, que je recommande franchement : la qualité est excellente, tout est sur roulements et bien parfaitement guidé. La visserie est fournie avec ce qui ne gâche rien
Par contre, le montage des pièces plastiques Tamiya n’est pas terrible : outre le fait de ne pas être réglable (ok pour les débutants), si on serre trop : on écrase les sphères de rotule et donc on vient raidir l’ensemble.
A remplacer même si pas génant dans l’immédiat : faut juste faire attention à la liberté de l’ensemble
Remarque :
A ce moment précis du montage, j’ai passé environ 5h. Sachant que je prends du temps pour faire de jolies photos, et pour récupérer les pièces entre les pattes poilues et griffues de mon chat, il est possible de faire moins.
Pour un débutant, ça semble réaliste cela dit.
Etape n°10 : Installation radio
Deux possibilités, utiliser on non la boîte récepteur. Le Rallye RC impliquant de rouler sur des surfaces diverses et variées: l’usage de la boîte s’impose de mon point de vue
Le M06 n’a pas de boîte, et j’ai dû fabriquer une protection pour mon récepteur !
J’utilise un récepteur FrSky avec ma Futaba 4PK, il est équipé d’une double antenne : donc deux trous à faire dans le boîtier
N’étant pas un fan des antennes qui dépassent, j’ai percé deux trous dans la poutre centrale du châssis pour y laisser passer les fils. J’ai déjà la même configuration sur mon M06 et cela donne entière satisfaction.
En plus on peut pas dire que la portée soit un souci en rally RC
je n’ai pas voulu monter le carénage plastique autour du moteur pour maximiser le refroidissement et l’accès. Ce carénage intégrant le support d’interrupteur, il a fallu trouver une autre solution pour le fixer.
C’est pourquoi j’ai choisi d’implanter l’ESC sur le servo de direction et l’interrupteur sur le boîtier récepteur :
Cette configuration offre un autre avantage : les châssis 4x4 ont tendance à sous-virer et en rallye c’est un gros souci. Rajouter le maximum de poids sur le train avant, tout en en retirant au maximum sur le train arrière, va donc améliorer le comportement de l’auto. Je n’ai pas encore mesuré la répartition des masses mais ça devrait être pas mal. J’ai aussi l’occasion d’avancer un poil le pack d’accus dans son bac.
Petite remarque : bien vérifier au fur et à mesure de l’avancement de la parfaite liberté de la transmission. Pour info j’ai l’habitude de monter les servos sur silent-bloc : sur le TT02 l’espace est tellement faible entre le support de servo et l’arbre de transmission que j’ai été obligé de les démonter => ça frottait entre les deux.
Etape n°11 : Le collage des pneus
Rien de particulier, collage à réaliser à la cyanoacrylate (super-glue). Faire gaffe à ne pas en mettre après ses doigts !
Etape n°12 : Châssis Terminé !
Châssis terminé, il est en état de rouler. Il manque cependant l’essentiel de ce kit : la carrosserie !
Etape n°13 : Le dégraissage
C’est la première chose à faire et c’est une étape importante: bien dégraisser la carrosserie.
Pour cela rien de compliqué : du liquide vaisselle et une éponge non-abrasive.
Remarque importante : le film de protection de la carrosserie est retiré uniquement pour la pose des autocollants ! Jamais avant !
Etape n°14 : Le masquage
Pendant que la carrosserie sèche après son bain, on en profite pour découper les masques
J’ai pour ma part, ajouté des masques pour les phares : cela laisse au moins la possibilité de mettre des feux fonctionnels par la suite
Etape n°15 : La peinture !
Etape éminemment redoutée par tous les modélistes qui se respectent : c’est l’étape de la peinture. Une erreur et c’est mort, une erreur et c’est foutu, une erreur et vous l’avez dans le… fondement.
Pour peindre correctement une carrosserie, il faut quoi ?
En l’occurrence, de la peinture pour carrosserie polycarbonate : et dans le genre on a pas fait mieux que la gamme PS de Tamiya. Ce qui tombe au poil, c’est que cette Subaru est de la même couleur que mon Alpine A110 : du bleu métal PS16 !
Donc, on place une protection sous la carrosserie pendant la pose (ça évite d’en foutre sur les fleurs de Madame par exemple)
La méthode :
- Ne pas être pressé, prendre son temps !
- Faire des couches très fines pour éviter d’avoir des coulures qui viendront tout gaspiller ! Pour ma carrosserie, j’ai appliqué 5 couches fines de PS16 en laissant environ 15min entre chaque couche.
- Enfin, apposer une couche de peinture blanche : elle permet de révéler la couleur de la carrosserie mais aussi de protéger la peinture ! Pour ma carrosserie : 2 couches de blanc auront été appliquées.
N’allez pas penser que j’ai réalisé un emplâtre façon Ripolin, la peinture est bien fine et flexible
Après suppression des masques :
Etape n°16 : La décoration !
Elle prend du temps, cutter et ciseaux suffisent. Environ 2 à 3h de travail pour un beau résultat, mais il vaut le coup.
Comme pour la peinture : prendre son temps.
Etape n°17 : Accus en charge et Goooo !
C’est une autre histoire, et c’est pour bientôt.