Vitesse de décrochage hélice en rotation / hélice calée

je viens de trouver cet article:
http://air.souris.set.free.fr/commuMBsecondregime.php

finalement c'est le principe du "Harrier" bien connu en 3d ou on vol au dessous de l a vitesse de decrochage grace a la composante verticale du moteur plus a l'effet de souffle sur l'aile..
 
Il y a une petite influence du souffle de l'hélice, mais elle reste marginale. Sur un avion leger, le rapport poids puissance n'est pas fameux. Ce serait surement autre chose sur un warbird.

Un bimoteur avec un moteur calé décrochera du côté du moteur calé.

Manu
 
Alors je vais essayer d'être simple. Quand l'hélice tire l'avion, l'air qu'elle envoie derrière a une vitesse au minimum égale à la vitesse de l'avion. Si celui-ci a déjà une vitesse et que le moteur est au ralenti, l'hélice passe alors en moulinet et ne tracte plus mais freine l'avion. C'est pour celà que sur les avions certifiés transport (FAR23 et FAR25 pour ceux qui connaissent ...) on a installé le dispositif de mise en drapeau qui met les pales perpendiculaires au vent relatif pour que l'hélice arrête de tourner en moulinet lors d'une panne moteur .
Voilà, j'ai rédigé ce résumé afin qu'il soit compréhensible de tout le monde ; les puristes me pardonneront !
@+
 
En gros, quand l'hélice tourne au ralenti, cela freine l'avion plus que sil l'hélice était arrêté d'ou la vitesse de décrochage plus élevée hélice stoppée.
A notre échelle, cela se voit plus a l'attero ou un avion aura plus tendance a allonger moteur coupé que moteur au ralenti.
 
Ahh c'était ça la question :)

Parfaite illustration en grandeur cette fois, avec le Pilatus des paras qui s'annonce en étape de base à 1000m au lieu de 400 :



La planeur à côté est en finale, ça laisse une idée de l'approche du Pilatus, plus impressionnante en vrai qu'en photo ... Il met donc son hélice en "plein petit pas", moteur au ralenti, et ne dépasse pas les 100kt même en piqué prononcé.

Yat'
 
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