HAL
pilote du samedi ...
j'en avait rêvé je l'ai fait...
Un petit moment de réflexion, je regarde ce qui traine dans mon fourbis de matériel et je mets la main sur une série de tube de laiton de diamètre extérieur 4 à 7 mm, qui peuvent se glisser les uns dans les autres. Ca va servir de base.
Le ressort : acheté chez Leroy Merlin, un sachets de ressorts marqué 4kg de 60 mm de long, diamètre extérieur 6mm et diamètre du fil 0.8 mm. Ca peut s'enfiler sur un tube de 4mm de diamètre et dans un tube de 6mm de diamètre. Ca parait pas mal.
Croquis rapide, on sort la dremel, les limes, le chalumeau, le fer à souder et l'araldite, et au boulot.
Première étape ça donne cela (désolé pour le manque de netteté des photos) :
En gris la pièce plastique d'origine.
Le principe : un tube de 4mm extérieur (à gauche) sur lequel s'enfile le ressort coulisse sur une tige de 3 mm (à droite, on la voit qui dépasse), autour de laquelle il y a un tube de 6mm intérieur. Le ressort est comprimé quand le tube de 4mm se déplace (un petit bout de tube de 4 mm intérieur et 5mm extérieur est collé sur le tube de 4mm extérieur et il pousse sur l'extrémité du ressort). Le tube de 6mm est là pour protéger le ressort d'une part, et faire en sorte que les deux sous ensembles ne se désolidarisent pas (la rondelle que l'on voit va être collé à l'extrémité du tube de 6mm). Aux deux extrémités des œillets par lequel les deux extrémités de l'amortisseur sont fixées sur le train.
- Le tube de 4mm extérieur et la tige de 3 mm sont brasés à l'argent sur les œillets.
- Les œillets sont composés d'un ensemble de tubes de 3/4/5/6 mm de diamètre intérieur
- Le tube de 6mm de diamètre intérieur a eu un diamètre intérieur agrandi à environ 6,5 mm (à la lime), sinon le ressort coinçait. Il est soudé à l'étain (au fer à soudé) sur l'œillet, je ne voulais pas risquer de le faire fondre en brasant à l'argent. De plus il n'y a que très peu d'effort exercé au point de liaison, donc l'étain suffira bien.
- le petit bout de tube 4mm intérieur (qui pousse le ressort) est collé sur le tube de 4 mm extérieur à l'araldite, si j'avais brasé ou soudé j'avais peur d'avoir du débordement de brasure ou d'étain qui auraient été délicats à enlever.
- et la rondelle est également collée à l'araldite sur le tube de 6mm intérieur (ça suffira bien).
Les pièces mises en place avant assemblage final :
Après assemblage :
Monté sur le train (il a fallu modifier quelques unes des pièces imprimées en 3D pour prendre en compte le débattement) :
Et zoom sur les positions limites :
elle est cachée sur la photo, mais la petite patte sur laquelle s'accroche la crosse d'appontage a été ajoutée, réalisée en plaque de résine collée à l'araldite.
Le débattement est de l'ordre de 1cm, avec compression maxi correspondant à une pression de 2,5 kg environ, soit à peu près 3 fois plus que la charge sur la roulette avion posé au sol. Masse de l'ordre de 10 grammes, ça devrait faire reculer le centre de gravité de 1mm, à mon avis pas d'impact sur le vol.
Sincèrement je suis assez content de ma petite réalisation, qui s'est avérée beaucoup plus facile que je ne pensais, et qui est réalisable avec un matériel assez restreint (je pense qu'on pourrait utiliser partout la soudure à l'étain, ce qui permet de se passer de chalumeau). Reste à savoir ce que ça va donner en utilisation.
Au fait, la tige de roulette cassée : elle a été réparée en insérant un tube en étain dans l'axe, après avoir percé celui-ci (j'ai fait des pièces en 3D pour bien centrer les trous). Collage à l'araldite.
Hal
Un petit moment de réflexion, je regarde ce qui traine dans mon fourbis de matériel et je mets la main sur une série de tube de laiton de diamètre extérieur 4 à 7 mm, qui peuvent se glisser les uns dans les autres. Ca va servir de base.
Le ressort : acheté chez Leroy Merlin, un sachets de ressorts marqué 4kg de 60 mm de long, diamètre extérieur 6mm et diamètre du fil 0.8 mm. Ca peut s'enfiler sur un tube de 4mm de diamètre et dans un tube de 6mm de diamètre. Ca parait pas mal.
Croquis rapide, on sort la dremel, les limes, le chalumeau, le fer à souder et l'araldite, et au boulot.
Première étape ça donne cela (désolé pour le manque de netteté des photos) :
En gris la pièce plastique d'origine.
Le principe : un tube de 4mm extérieur (à gauche) sur lequel s'enfile le ressort coulisse sur une tige de 3 mm (à droite, on la voit qui dépasse), autour de laquelle il y a un tube de 6mm intérieur. Le ressort est comprimé quand le tube de 4mm se déplace (un petit bout de tube de 4 mm intérieur et 5mm extérieur est collé sur le tube de 4mm extérieur et il pousse sur l'extrémité du ressort). Le tube de 6mm est là pour protéger le ressort d'une part, et faire en sorte que les deux sous ensembles ne se désolidarisent pas (la rondelle que l'on voit va être collé à l'extrémité du tube de 6mm). Aux deux extrémités des œillets par lequel les deux extrémités de l'amortisseur sont fixées sur le train.
- Le tube de 4mm extérieur et la tige de 3 mm sont brasés à l'argent sur les œillets.
- Les œillets sont composés d'un ensemble de tubes de 3/4/5/6 mm de diamètre intérieur
- Le tube de 6mm de diamètre intérieur a eu un diamètre intérieur agrandi à environ 6,5 mm (à la lime), sinon le ressort coinçait. Il est soudé à l'étain (au fer à soudé) sur l'œillet, je ne voulais pas risquer de le faire fondre en brasant à l'argent. De plus il n'y a que très peu d'effort exercé au point de liaison, donc l'étain suffira bien.
- le petit bout de tube 4mm intérieur (qui pousse le ressort) est collé sur le tube de 4 mm extérieur à l'araldite, si j'avais brasé ou soudé j'avais peur d'avoir du débordement de brasure ou d'étain qui auraient été délicats à enlever.
- et la rondelle est également collée à l'araldite sur le tube de 6mm intérieur (ça suffira bien).
Les pièces mises en place avant assemblage final :
Après assemblage :
Monté sur le train (il a fallu modifier quelques unes des pièces imprimées en 3D pour prendre en compte le débattement) :
Et zoom sur les positions limites :
elle est cachée sur la photo, mais la petite patte sur laquelle s'accroche la crosse d'appontage a été ajoutée, réalisée en plaque de résine collée à l'araldite.
Le débattement est de l'ordre de 1cm, avec compression maxi correspondant à une pression de 2,5 kg environ, soit à peu près 3 fois plus que la charge sur la roulette avion posé au sol. Masse de l'ordre de 10 grammes, ça devrait faire reculer le centre de gravité de 1mm, à mon avis pas d'impact sur le vol.
Sincèrement je suis assez content de ma petite réalisation, qui s'est avérée beaucoup plus facile que je ne pensais, et qui est réalisable avec un matériel assez restreint (je pense qu'on pourrait utiliser partout la soudure à l'étain, ce qui permet de se passer de chalumeau). Reste à savoir ce que ça va donner en utilisation.
Au fait, la tige de roulette cassée : elle a été réparée en insérant un tube en étain dans l'axe, après avoir percé celui-ci (j'ai fait des pièces en 3D pour bien centrer les trous). Collage à l'araldite.
Hal