AERO Encyclopédie Avions Militaires 14/18 et 39/45

1956-Lockeed C-130H Hercules









Lockheed C-130Hercules




Constructeur
Lockheed

Rôle Avion de transport

Premier vol
23 août 1954

Mise en service 1956

Date de retrait Toujours en service
Coût unitaire 62 millions de $

Nombre construits Plus de 2 250
Équipage
2 pilotes, 1 mécanicien de bord, 1 navigateur, 1 loadmaster (C-130A à H)
2 pilotes, 1 loadmaster (C-130J)
Motorisation
Moteur Allison T-56-A-15 ou Rolls-Royce AE 2100 (en)

Nombre 4
Type Turbopropulseurs

Puissance unitaire 4 300 ch
Dimensions


Envergure
40 41 m
Longueur 29 79 m
Hauteur 11 9 m
Surface alaire
162 12 m2
Masses
À vide 33 063 kg
Carburant 36 100 litres kg
Avec armement 70 310 kg
Maximale 79 380 kg
Performances
Vitesse de croisière 540 km/h
Vitesse maximale 592 km/h
Plafond
7 010 m
Vitesse ascensionnelle
580 m/min
Rayon d'action 7 410 km
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Le Lockheed C-130 Hercules est un avion de transport militaire conçu par les États-Unis à la fin des années 1950. Il a rencontré un succès remarquable avec plus de 2 200 exemplaires construits pour une cinquantaine de pays utilisateurs, et reste en 2014 largement utilisé.
Sommaire
Conception
En 1951, après le blocus de Berlin et le début de la guerre de Corée, les États-Unis veulent moderniser leur flotte de transporteurs constituée de C-47 Skytrain et C-119 Flying Boxcar. L'US Air Force lance donc une demande pour un avion de transport d'assaut pouvant transporter 64 parachutistes, décoller et atterrir sur des pistes rudimentaires, et fonctionner avec un moteur arrêté.
En 1952, l'USAF choisit le projet de Lockheed baptisé YC-130A et lui fait construire 2 prototypes. Le 23 août 1954, le premier vol a lieu àBurbank en Californie et dès le 9 décembre 1956, le C-130A Hercules est mis en service au sein de l'USAF.
Le 1 500e avion est livré au début de mars 1978. À cette date, Lockheed a livré 998 Hercules à l'armée américaine, 433 à des gouvernements étrangers et 69 versions civiles allongées L.100 à des compagnies civiles. Le total des heures de vol dépasse les 12 millions1.
Au 14 janvier 2014, 202 Hercules des forces américaines retirés du service sont en dépôt au 309th Aerospace Maintenance and Regeneration Group (AMARG°2).
Versions
Sous-versions du C-130 HerculesYC-130 : Deux prototypes avec des moteurs de type T56-A-1 de 3 250 ch et radar APS-42
• C-130A : Version de série initiale (216 exemplaires) avec 4 T56A-1A ou T56-A-9 de 3 750 ch et radar APN-59 qui donne au Hercule un nez plus proéminent
• C-130D : Amélioration du C-130A aménagé pour les liaisons vers les bases de l'Arctique, skis de 6,22 m (12 exemplaires)
• C-130B : Seconde version de série (230 exemplaires) avec 4 T56-A-7 de 4 050 ch. 470 km franchissables en plus grâce à un réservoir supplémentaire
• C-130E : Amélioration du C-130B avec 2 réservoirs externes et renforcement de la voilure ainsi que des freins
• C-130H : Troisième version de série équipée de T56-A-15 de 4 910 ch
• C-130H-30 : sous-version du C-130H rallongée de 4,57 m
• C-130K ou Hercules C.1 et C.3 : C-130H avec d'autres moteurs, destiné à la Royal Air Force
Versions civiles commerciales
Le L-100 est une version civile du C-130 proposée par Lockheed.
L'Hercules C-130 est parfois utilisé comme avion bombardier d'eau. Il est alors doté du système MAFFS (système de lutte antifeu embarqué)3. Cet appareil a connu deux accidents tragiques en 2000 : l'un en Californie et l'autre à Burzet en Ardèche (C 130 appartenant à la société américaine International Air Reponse, immatriculé N116TG, est loué par la société Itratech basée à Marignane réf. Groupement Antoine de Saint Exupéry Les Vieilles Tiges). En 2002, un autre C-130A américain se brise en plein vol au cours d'une mission feu3. La pénurie générale d'avions bombardier d'eau aux États-Unis impose régulièrement à l'armée américaine de mettre à disposition ses C-130 équipés de MAFFS3.
Versions spécialisées


Un LC-130 au décollage au Groenland


WC 130H
• DC-130 : version pouvant emporter et guider jusqu'à 4 drones. Ces appareils peuvent aussi être reconfigurés en avions de transport ou en avions ambulance.
• JC-130 : nom donné aux versions modifiées temporairement pour des tests.
• KC-130 : avion ravitailleur.
• LC-130 : version équipée de skis pour l'United States Navy, moteurs T56-A-16 de 4 910 ch.
• LC-130R : version équipée de skis pour l'United States Navy et la National Science Foundation.
• HC-130 : version de sauvetage utilisée, selon les versions, par les unités de sauvetage de pilotes éjectés de l'United States Air Force et par les gardes-côtes.
• NC-130B : Prototype d'avion à décollage et atterrissage très court. Il possède 2 moteurs de plus sans hélices qui compriment de l'air pour les volets et la gouverne.
• RC-130 : version de reconnaissance.
• VC-130 : version de transport de personnalités importantes.
• WC-130 : version de reconnaissance météo, surnommée Les chasseurs d'ouragans. Ces appareils traversent parfois de part en part les ouragans. Les données recueillies sont transmises automatiquement au National Hurricane Center à Miami, Floride.
AC-130 Spectre/Spooky
Article détaillé : Lockheed AC-130.


Un AC-130 de face


AC 130H du 16th SOS
L'AC-130 Spectre est un appareil de Close air support de type gunship, destiné à fournir un appui-feu pour des unités engagées au sol. Mis au point pour la guerre du Viêt Nam, il a également servi à La Grenade, auPanama, en Somalie, en Yougoslavie, en Afghanistan et en Irak.
La particularité des avions « gunships » est de tirer avec des canons en sabords, c’est-à-dire des armes dont l'axe de tir est perpendiculaire à l'axe de vol de l'avion. Cette disposition permet :
• de tourner autour de la cible sans la survoler et donc sans passer au-dessus de ses défenses anti-aériennes rapprochées,
• d'utiliser en même temps plusieurs armes installées le long du fuselage,
• de tirer de manière précise et continue puisqu'il suffit de pointer les armes puis de suivre une trajectoire circulaire régulière.
Plusieurs « gunships » sont basés sur la cellule du C-130 : les AC-130A/E/H Spectre et l'AC-130U Spooky. Seules les versions H et U sont encore en service.
L'AC-130H Spectre est armé de deux canons M61 Vulcan de 20 mm, d'un canon Bofors L60 de 40 mm et d'un canon court M102 de 105 mm, qui est le canon de plus gros calibre jamais monté sur un avion. Sur l'AC-130U Spooky, les Vulcan sont remplacés par un canon GAU-12/U Equalizer de 25 mm.
Le remplacement des canons de 40 mm Bofors ainsi que des canons rotatifs de 25 mm des C-130 U par des Bushmaster II de 30 mm a été étudié de 2007 à 2011 mais la rénovation n'a pas été retenue 4.
EC-130


Un EC-130E Commando Solo au-dessus de la statue de la Liberté
Le Hercules a été dérivé en plusieurs versions de poste de commandement aéroporté, de reconnaissance électronique, de guerre électronique et de guerre psychologique. Deux versions principales sont actuellement en service dans l'United States Air Force :
• le EC-130J Commando Solo III (qui remplace depuis 2006 les EC-130E Commando Solo II, auparavant appelés Coronet Solo, Volant Solo,Commando Solo et enfin Commando Solo II), chargé de la guerre psychologique. Il est équipé pour diffuser des émissions radio AM, FM, HF et TVet est capable de rétablir des connexions Wi-Fi coupées en survolant la zone5.
• le EC-130H Compass Call a pour mission de brouiller les communications adverses, qu'elles soient vocales ou des transmissions de données.
À ces appareils s'ajoutent les EC-130E Senior Hunter de détection d'émissions radio et le C-130H Scathe View de surveillance du champ de bataille.
D'autres appareils ont été retirés du service :
• les C-130A-II, C-130B-II et C-130E-II étaient des versions de reconnaissance électronique mises au point à partir de la fin des années 1950. Un C-130A-II a été abattu par la défense aérienne soviétique en 1958, tuant ses 17 membres d'équipage. La variante C-130E-II a été notamment utilisée dans le corridor de Berlin pendant la guerre froide.
• le EC-130E ABCCC (Airborne Battlefield Command and Control Center, « centre aéroporté de commandement et de contrôle du champ de bataille », parfois abrégé en ABC³), équipé d'un module de commandement USC-15 pour assurer le rôle de poste de commandement aéroporté.
• le EC-130E, exemplaire unique utilisé par l'US Coast Guard pour la calibration de systèmes de navigation LORAN.
• les EC-130G et EC-130Q TACAMO (« Take Charge and Move Out ») de l'US Navy, chargés d'assurer les communications ELF avec les sous-marins en plongée. Ces appareils ont été remplacés par des Boeing E-6 Mercury.
• le EC-130V, exemplaire unique testé par l'US Coast Guard comme avion-radar.
MC-130
Le MC-130 est un appareil destiné aux forces spéciales américaines. Il existe deux séries principales de MC-130 :
• les MC-130E Combat Talon et MC-130H Combat Talon II, chargés d'infiltrer, ravitailler et exfiltrer les équipes de forces spéciales en profondeur du territoire ennemi, généralement en volant à basse altitude, de nuit et/ou par mauvais temps. De 1965 à 1996, les Combat Talon étaient équipés du spectaculaire système STAR (surface-to-air recovery system) de l'ingénieur Fulton, permettant de récupérer des hommes au sol sans que l'avion n'ait à se poser. Des MC-130W sont récemment entrés en service en raison des nombreux besoins actuels des forces spéciales américaines. (C'est ce système qu'on peut voir au début du film Batman: The Dark Knight.)
• le MC-130P Combat Shadow, chargé de ravitailler les hélicoptères de forces spéciales infiltrant ou exfiltrant des équipes de forces spéciales, généralement en profondeur du territoire ennemi, en volant à basse altitude, de nuit et/ou par mauvais temps. Éventuellement, le MC-130P peut être utilisé comme un Combat Talon pour parachuter des hommes ou du matériel.

MC130H 15th S.O.S


MC130E 711th S.O.S


MC130P 67th S.O.S
Nouvelle version C-130J Super Hercules et C-130J-30
Lockheed a réalisé à la fin des années 1990 une nouvelle version, le C-130J Super Hercules, avec une sous-version allongée : C-130J-30.
Le C-130J semble n'être qu'un Hercules avec de nouveaux moteurs Rolls-Royce Allison AE2100 et des hélices courbes à 6 pales, mais il est également équipé d'un nouveau poste de pilotage réduisant le nombre de pilotes à deux, et de quelques autres améliorations.
Engagements


Un C-130 larguant des parachutistes
Tous les conflits depuis les années 1960 par presque toutes les armées qui en sont équipées. Citons notamment la guerre du Viêt Nam où, entre juillet 1965 et novembre 1972, les avions américains conduisirent 709 087 sorties et subirent 34 pertes au combat6, la guerre des Malouines, lesguerres israélo-arabes, la guerre du Golfe et la guerre en Bosnie.
Parmi les utilisations les plus célèbres, quatre Hercules israéliens ont été employés dans le raid d'Entebbe en 1976.
La France a acquis quatorze C-130H entre 1987 et 1997 pour renforcer sa flotte de Transall. L'Escadron de transport 2/61 Franche-Comté de la Base aérienne 123 Orléans-Bricy, a notamment employé ses C-130H pour le transport de troupes françaises (unités de la légion étrangère et troupes parachutistes d'infanterie de marine) lors de la guerre en Bosnie, pour le trajet d'Orléans à Split, Zagreb ou Sarajevo. Orléans-Bricy était d'ailleurs l'un des aéroports où était pratiqué l'entraînement dit « atterrissage Sarajevo » consistant en une approche à haute altitude et angle de descente élevé afin d'être moins vulnérable aux tirs de snipers. Les C130H français ont également servi lors de la crise au Timor oriental et plus régulièrement en Afrique (Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo …)
Record
En novembre 1963, un avion cargo C-130 Hercules mena une campagne d'essais visant à tester son utilisation depuis un porte-avions. Il effectua 21 appontages et 21 décollages sur le pont du porte-avions USS Forrestal (CVA-59). Le but était de tester l'utilisation du C-130 comme COD (anglais : Carrier Onbord Delivery, ou ravitaillement à bord par un avion). Le C-130 ne fut cependant pas retenu pour le rôle de COD, mais ces essais établirent le record d'un appontage par l'avion le plus lourd sur un porte-avions7.
Pays utilisateurs


Carte du monde des utilisateurs militaires du C-130 :
• Utilisateurs actuels
• Anciens utilisateurs


Un C-130 jordanien


Un C-130 des Gardes Côtesaméricains


Un C-130 de la Royal Air Force


Un C-130 Hercules de l'armée de l'air indonésienne


Lockheed C-130H de l'Armée de l'air
• Afghanistan
• Afrique du Sud
• Algérie
• Arabie saoudite
• Argentine
• Australie
• Autriche
• Bangladesh
• Belgique
• Bolivie
• Botswana
• Brésil
• Cameroun
• Canada
• Chili
• Colombie
• Corée du Sud
• Danemark
• Égypte
• Émirats arabes unis
• Équateur
• Espagne
• États-Unis
• Éthiopie
• France
• Gabon
• Grèce
• Honduras
• Inde
• Indonésie
• Iran
• Irak
• Israël
• Italie
• Japon
• Jordanie
• Koweït
• Liberia
• Libye
• Malaisie
• Maroc
• Mexique
• Pays-Bas
• Niger
• Nigeria
• Norvège
• Nouvelle-Zélande
• Oman
• Pakistan
• Pérou
• Philippines
• Pologne
• Portugal
• République démocratique du Congo
• Roumanie
• Royaume-Uni
• Singapour
• Soudan
• Sri Lanka
• Suède
• Taïwan
• Tchad
• Thaïlande
• Tunisie
• Turquie
• Uruguay
• Venezuela
• Yémen
• Zambie


C-130H & H30 français de l'escadron de transport 2/61 Franche-Comté


C-130H de la force aérienne grecque


C-130K de l'armée de l'air autrichienne


HC-130J des Gardes Côtes américains


C-130E de l'US Air Force


C-130H de l'US Air Force


C-130J-30 de la garde nationale aérienne
 
1975-Fairchild A-10




Fairchild A-10 Thunderbolt II



Constructeur
Fairchild Republic

Rôle Avion d'attaque au sol

Statut En service
Premier vol
10 mai 1972

Mise en service Octobre 1975

Date de retrait prévu pour 20281

Coût unitaire 9,8 millions de dollars en 1998

Nombre construits 715
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur General Electric TF34-GE-100 (en)

Nombre 2
Type Turboréacteur à double flux

Poussée unitaire 40 kN

Dimensions


Envergure
17 42 m
Longueur 16 16 m
Hauteur 4 42 m
Surface alaire
47 m2
Masses
À vide 11 321 kg
Avec armement 14 846 kg
Maximale 22 950 kg
Performances
Vitesse de croisière 560 km/h
Vitesse maximale 706 km/h (Mach 0,58)
Vitesse de décrochage 220 km/h
Plafond
13 636 m
Vitesse ascensionnelle
1 828 m/min
Rayon d'action 467km en mission anti-char
75 km à très basse altitude en pénétration
et sortie 30 minutes de combat km
Charge alaire 482 kg/m2
Rapport poussée/poids
0,36
Armement
Interne 1 canon Gatling de 30 mm GAU-8 Avenger

Externe 7257 kg répartis sur 11 points d’ancrage dont 8 sous les ailes et 3 sous le fuselage pour un maximum de 8392 kg d’armement
Avionique
Pod laser Pave Penny, HUD
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Le Fairchild A-10 Thunderbolt II, également connu sous le nom de « Warthog » ou « Hog » (phacochère en français) est le premier avion américain spécialement conçu pour l'appui aérien rapproché des forces terrestres. L'A-10 est un avion simple, solide et efficace, muni de deux turboréacteurs à double flux. Il est capable d’attaquer la plupart des cibles au sol, en particulier, les chars d'assaut et les véhicules blindés.
Sommaire
o
Conception et développement
Le 6 mars 1967, l'USAF proposa à 21 constructeurs aéronautiques de lancer une étude pour son programme Attac-Expérimental ou AX d'avion d'attaque au sol peu coûteux. Six compagnies répondirent à l'appel, dont Fairchild et Northrop, qui reçurent des contrats pour construire des prototypes.
En 1969, l'ingénieur français Pierre Sprey et ses collègues John Boyd, Everest Riccio ni et Harry Hillaker précisèrent les caractéristiques voulues de l'appareil qui devaient tirer pleinement les leçons de la guerre du Viêt Nam, durant laquelle les avions, en particulier les chasseurs-bombardiers AD Skyraider, avaient été durement touchés par les canons de DCA et les missiles nord-vietnamiens. L'objectif était de concevoir un avion robuste, capable de revenir à sa base même très endommagé, tout en délivrant une forte charge offensive2.
Le premier vol du prototype YA-10A de Fairchild a eu lieu le 10 mai 1972. Le 10 janvier 1973, l'A-10 est déclaré vainqueur de la compétition face au Northrop A-9. Les premiers A-10A ont été livrés en octobre 1975 à la base aérienne Davis-Monthan, dans l’Arizona. 715 appareils (dont un biplace) furent construits pour l’USAF entre 1975 et 1984. L’A-10 Thunderbolt II a cependant été assez mal accueilli dans les forces aériennes américaines ; les membres des états-majors, souvent anciens pilotes de chasse, regroupés dans ce que l'on peut appeler la Fighter Mafia, avaient plus confiance dans les F-15 et F-16 et préféraient donner le travail d'appui des troupes terrestres aux hélicoptères de l'US Army Aviation développés à cette fin, tel le AH-1 Cobra puis l’AH-64 Apache.
De nombreux appareils ont été convertis en observateurs avancés (OA-10A) par de très légères modifications, cette désignation étant abandonnée dans les années 1990/2000.
Boeing, en partenariat avec Korea Aerospace Industries, prévoit livrer 233 A-10 avec des ailes neuves entre 2012 et 2018 et prévoit qu'ils resteront en service jusqu'en 20403.
Engagements
Dans les années 1980, les militaires prévoyaient d’utiliser les A-10 pour contrer une attaque de chars soviétiques en Europe de l'Est.
Engagé par l’armée américaine pendant la guerre du Golfe en 1991, l’A-10 a obtenu un taux de disponibilité de 95,7 % des missions, et effectua 8 100 sorties. Principale plate-forme de tir du missile air-sol AGM-65 Maverick avec 90 % des tirs effectués, il a montré une grande efficacité en détruisant 1 000 chars d’assaut, 2 000 véhicules militaires et 1 200 pièces d’artillerie. Seulement sept A-10 furent perdus, ce qui fut très inférieur aux prévisions.
L’A-10 a également été engagé durant la guerre du Kosovo en 1999 avec prudence, la politique de l’administration Clinton visant à ne pas subir de pertes. Le terrain encaissé et boisé du Kosovo constituait à coup sûr un environnement beaucoup plus risqué pour un appareil évoluant si près du sol et qui ne peut se camoufler derrière le relief et passer sous les radars de conduite de tir aussi facilement que le font les hélicoptères.
Réemployé avec moins de contraintes durant la guerre en Afghanistan au cours de l’année 2002 lors de l’opération Anaconda, il connut de nombreux succès opérationnels. Mais il a été écarté de la première partie des opérations aériennes. Certains pensent que le commandement américain hésite à engager l’A-10 ailleurs que sur des théâtres d'opérations où le rapport de forces est dissymétrique et où les canons antiaériens et les missiles sol-air restent rares.
Enfin, cet avion a encore été utilisé pendant la guerre en Irak en 2003. Sur 60 A-10 déployés, un seul fut abattu tard dans la guerre, près de l’aéroport international de Bagdad. Ils ont tiré 311 597 obus de 30 mm, contre 16 901 obus pour tous les autres avions américains réunis. Les troupes au sol, lors de leurs demandes de soutien aérien, ont explicitement réclamé un A-10 dans 80 % des cas.
Les déboires de l’AH-64 Apache ont redonné un intérêt tout particulier à l’A-10 malgré son âge avancé. Celui-ci, si le programme démarré en 2007 est respecté, verra sa flotte qui est à cette date d'environ 350 appareils en service entièrement modernisée, et passera en version A-10C pour un coût de 13 millions de dollars l'unité 4.
L’A-10 devrait rester en service dans l’USAF au cours de la décennie 2010 , son rôle devant progressivement être repris par le F-35.
Au 30 septembre 2010, 334 A-10 sont en parc dans l’USAF5. En février 2012 est annoncé le retrait du service, dans le cadre de fortes réductions de l'ordre de bataille, de 102 A-10 d'ici 2017, l'immense majorité étant retiré durant l'année fiscale 20136,7. Au 15 janvier 2014, 202 sont en dépôt au 309th Aerospace Maintenance and Régénération Group8.
Variantes YA-10A : nom de 2 prototypes (71-1369 et 1370) en compétition avec le YA-9A
• A-10A : version de série
• N/AW A-10 : Night/Adverse Werther, version biplace pour l'attaque de nuit ou par mauvais temps, construite avec les seuls fonds de la firme à partir de l’A-10A. les différences sont l’empennage qui augmente de 0,51 m et la masse qui augmente de 950 kg (non produit)
• A-10B : projet d’une version d’entraînement biplace fondée sur la cellule du N/AW A-10 (annulé)
• A-10C : A-10A avec une avionique beaucoup plus évoluée en service depuis 2006.
Un appareil va être converti en chasseur de tornade pour la National Science Fondation, celle-ci a donné 10,9 millions de dollars américains à une université de l'US Navy afin qu'elle modifie l'appareil9. Celui-ci devrait être opérationnel au début de l’année 2013.
Autres caractéristiques


Un nouvel A-10C arrive à Davis-Monthan AFB le 29 novembre 2006


Un A-10 en mission au-dessus de l'Afghanistan.
Un des grands avantages du A-10 est son excellente manœuvrabilité à basse vitesse et basse altitude et la grande précision de son armement : c'est un avion particulièrement robuste, conçu pour maximiser ses chances de survie.
Il peut voler à moins de 300 m d’altitude avec une visibilité allant jusqu’à 2,4 km.
Son décollage et son atterrissage pouvant s’effectuer sur des terrains très courts, il peut ainsi facilement opérer à proximité des lignes de front.
Les pièces de l’appareil sont facilement interchangeables (gauche et droite), même les moteurs, le train d’atterrissage, les dérives, et les ailerons.
Ses moteurs sont très écartés afin de réduire la probabilité d'impacts simultanés, la double dérive cache la chaleur des réacteurs aux systèmesthermographiques des armes adverses.
L'habitacle et les systèmes de contrôle vitaux sont entourés par 540 kg de blindage en titane dont la forme rappelle celle d'une baignoire. Ce blindage est capable de résister à des obus perforants de 23 mm voire des explosions d'obus de 57 mm10.
La partie frontale de la verrière est capable de résister à des impacts d'armes légères de petit calibre et pour éviter les éclats, les parois à l'intérieur de l'habitacle sont tapissées de plusieurs couches de nylon.
Tous les systèmes hydrauliques sont doublés de commandes manuelles pour permettre au pilote de se poser en cas de problème. L’appareil étant particulièrement stable, à l'exception d'un léger phénomène de tangage habituellement corrigé automatiquement, il peut être piloté manuellement en l’absence de systèmes informatiques, contrairement aux chasseurs.
Le réservoir de kérosène est protégé par une mousse qui a la propriété de colmater les trous en interne en cas d'impact. Elle est fabriquée de telle sorte que ce dernier n’explose pas sous les tirs. Le système est complété par deux extincteurs au halon.
L’avionique de bord inclut les communications, des systèmes de navigation inertielle, un contrôle de tir et un système d’approvisionnement des armes, une aide à l'acquisition des objectifs et des lunettes de vision de nuit. L'affichage tête haute (Head Up Display ou HUD) fournit de nombreuses indications telles que la vitesse, l’altitude, l’angle d’assiette, des informations de navigation ou bien encore l'état des armes. Enfin, des missions de nuit peuvent être exécutées à l’aide de lunettes de vision de nuit dont sont alors munis les pilotes.
L’A-10 peut également gérer des systèmes de contre-mesures électroniques sous forme d'un pod externe (voir photo). Le GPS est en cours d’installation sur tous les modèles. Bien qu'il ne soit pas équipé d'un système autonome de désignation des cibles par laser (sauf pour la version A-10C en cours de livraison, qui peut emporter une nacelle lantirn (en)), il peut par contre détecter le faisceau d'un autre appareil ou d'une équipe au sol via son récepteur AN/AAS-35 Pave Penny, et donc lâcher des armements guidés.
Armement
Le canon[


L'aspect du canon du A-10
Le canon GAU-8 A venger de 30 mm peut tirer jusqu’à 3 900 projectiles à la minute. Originellement, il pouvait tirer aux rythmes de 4 200 coups à la minute (haute cadence de tir) et 1 800 (basse cadence). Cependant, la cadence de 4 200 coups par minute a été ramenée à 3 900 coups par minute au début des années 1980, et la cadence de 1 800 coups par minute a été supprimée (il a été jugé inutile de prendre plus de temps pour mettre le même nombre d'obus dans la cible).
Le canon tire un « mix de combat » d'obus à la fois explosifs/incendiaires et perforants/incendiaires, dans un ratio de 4:1, soit quatre obus hautement explosifs pour un obus perforants en uranium appauvri avec pointe gainée au béryllium. La munition PGU-13/B HEI (High Explosive Incendiary) est plutôt destinée aux véhicules légers et aux bâtiments, tandis que la PGU-14/B API (Armor Piercing Incendiary) possède une enveloppe légère contenant un barreau d'uranium appauvri. En plus de ses capacités de pénétration (l'uranium a une masse volumique nettement plus importante que l'acier ou le cuivre, de plus il forme sous l'effet d'un fort échauffement compressif à l'impact un mélange eutectique avec le fer dont le point de fusion est extrêmement bas - faisant fondre le blindage d'une cible), le barreau d'uranium appauvri a un pouvoir pyrogène naturel au contact de l'oxygène, ce qui renforce les effets incendiaires du « mix de combat ». Enfin, la munition d'exercice PGU-15/B TP (Target Practice), utilisée pour l'entraînement des pilotes, simule le comportement balistique de la PGU-13/B. La portée efficace avec les munitions développées dans les années 2000 est de 3 220 mètres avec une limite de portée d'environ 6 km.
Bien qu'une rafale courte (une seconde) de ce canon comporte au minimum 65 obus, son taux de dispersion assez élevé nécessite de « cribler » la cible d'un nombre beaucoup plus élevé de ceux-ci pour la toucher. Néanmoins, la charge de combat standard de l'A-10 étant de 1 100 obus, celui-ci peut donc tirer un peu moins de 17 secondes à plein débit et a donc la possibilité de « traiter » ses cibles plus longuement que ne le ferait un chasseur (qui ne peut tirer en général que deux à trois secondes au total). Avantage du nombre pour l'un, avantage de la précision pour les autres, les deux s'équilibrent, mais il reste à l'A-10 le fait que ces munitions surpuissantes soient des « tueuses de char ». Le bruit perçu au sol du GAU/8, très caractéristique et puissant, a un effet psychologique non négligeable, comparable à celui des sirènes des Stuka.
La force de recul du GAU-8 est de 45 kN 11 ce qui est légèrement supérieur à la poussée de l'un de ses deux propulseurs TF34 (en) qui est de 40,6 kN chacun12. Malgré cette force de recul très importante, en pratique, l'utilisation du canon ralentit l'avion de seulement quelques km/h13.
On peut voir dans l'A-10 un descendant moderne du Hs 129 de la Luftwaffe ou du Bréguet Br.693 de l'armée de l'air française, dont il reprend l'architecture autour du canon massif.
Armement
Liste de l'armement de l'A-10C :
Canon
• Un canon GAU-8/A Avenger de 30 mm à une cadence de tir de 3 900 coups/min avec les types de munitions suivants :
• HEI : munition explosive et incendiaire PGU-13/B.
• API : munition perforante et incendiaire PGU-14/B.
• TP : munition d'entrainement inerte PGU-15/B.
Le canon utilise généralement un mix qui contient 4 munitions HEI pour une API .
Points d'ancrage
L'A-10C dispose de 11 points d'ancrage : 8 sous les ailes, et 3 sous le fuselage, permettant d'ancrer les munitions et équipements suivants :
Nacelles
• Un pod ECM AN/ALQ-131 ou AN/ALQ-184.
• Un pod d'acquisition de cibles (FLIR, laser...) Litening II ou Lockheed Martin Sniper XR.
• Un pod de largages de paillettes (chaffs) et de leurres thermiques (flares) SUU-42A/A.
• Un pod fixe Pave Penny (situé sur le flanc avant droit du fuselage) qui ne contient pas de laser. Il peut reconnaître des signaux de désignation laser spécifiques basés sur des codes à quatre chiffres prédéterminés codés dans l'impulsion laser, lui permettant de rechercher des cibles particulières et d'en ignorer d'autres (pour éviter, par exemple, que plusieurs avions frappant la même cible). Il n'a aucune capacité de télémétrie la portés nominale du Pave Penny est de 20 miles (32 km), bien que la porte efficace soit considérablement plus courte.
Roquettes
• Roquettes Hydra 70 dans les lanceurs LAU-61 ou LAU-68 :
• Roquettes non guidées à ogive explosive MK1, MK5 et M151.
• Roquettes non guidées à ogive fumigène et au phosphore blanc M156.
• Roquettes non guidées à ogive d'illumination M278 et M257.
• Roquettes non guidées à ogive fumigène M274.
• Roquettes non guidées d'entraînement MK61 et WTU-1/B.
• Roquettes CRV7 dans des lanceurs LAU-5003.
• Roquettes Zuni dans des lanceurs LAU-10.
Bombes non guidées
• Bombes conventionnelles Mk-8x : Mk-81 de 250 lb (113 kg), Mk-82 de 500 lb (227 kg), Mk-83 de 1 000 lb (454 kg) et Mk-84 de 2 039 lb (925 kg)
• Bombes conventionnelles Mk-82AIR/BSU-49/B Snakeye qui sont identiques aux Mk-82 mais munies d'ailettes (ou parfois d'un parachute) destinées à ralentir la bombe une fois larguée.
• Bombes incendiaires Mk-77 de 750 lb (340 kg).
• Bombes à sous-munitions BLU-1, BL-775, BLU-27/D / Mk-20D Rockeye, CBU-52, CBU-58, CBU-71, CBU-87, CBU-89 et CBU-97.
• Bombes d'entrainement BDU-50/LD et BLU-50/HD, versions inertes de la Mk-82 à faible et forte trainée.
Bombes guidées
• Bombes à guidage laser (Laser Guided Bombs, LGB) Paveway : GBU-10 Paveway II qui est une Mk-84 dotée d'un kit Paveway de guidage laser, GBU-12 Paveway II (Mk-82), GBU-16Paveway II (Mk-83), GBU-24 Paveway III (Mk-84), GBU-27 Paveway III (BLU-109), GBU-28 Paveway III Bunker Buster (BLU-122/B).
• Bombes à guidage GPS (Joint Direct Attack Munition) JDAM : GBU-29 JDAM qui est une Mk-81 dotée d'un kit JDAM de guidage GPS, GBU-30 JDAM (Mk-82), GBU-31 JDAM (Mk-84 ou BLU-109), GBU-35 JDAM (BLU-110) et GBU-38 JDAM (Mk-82 ou BLU-111).
• Bombes à guidage inertiel (Wind Corrected Munitions Disperser) WCMD : CBU-103 WCMD, CBU-87 dotée d'un kit WCMD de guidage inertiel et CBU-105 WCMD (CBU-97).
Missiles air-sol
• Missiles à guidage optique Maverick : AGM-65H Maverick et AGM-65K Maverick.
• Missiles à guidage laser/infrarouge Maverick : AGM-65D Maverick et AGM-65G Maverick.
• Missiles d'entraînement inertes à guidage optique : CATM-65K Maverick et TGM-65H Maverick.
• Missiles d'entraînement inertes à guidage laser/infrarouge : TGM-65D Maverick et TGM-65G Maverick.
Missiles air-air
• Missiles à guidage infrarouge AIM-9M Sidewinder de courte portée.
• Missiles d'entraînement inertes à guidage infrarouge CATM-9M Sidewinder.
Autres
• Fusées éclairantes visibles LUU-2/B
• Fusées éclairantes infra-rouge LUU-19
• 2 réservoirs largables de 600 gal US (2 000 litres)
Apparitions
Dans la culture populaire, il apparait dans plusieurs romans, bandes dessinées, films, séries d'animation et jeux vidéo.
Powerglide, de la série Transformers Cybertron, se transforme en Fairchild A-10.
L'A-10 apparait dans l'extension du jeu vidéo Battlefield 2 : Division Blindée et dans plusieurs autres mods, comme AIX, AIX 2, Project Reality; il y a un jeu pc entièrement dédié au A-10,Silent thunder II, le tueur de tanks Il apparait dans l'extension Desert Combat pour Battlefield 1942, comme chasseur de la coalition avec un camouflage désert, et dans Tom Clancy's H.A.W.X., Lock-on Modern Air Combat et Battlefield: Bad Company 2. Il apparait également dans le jeu vidéo Act of War: Direct Action, et dans son add-on Act of War: High Treason, ainsi que dans la série de jeux vidéo Ace Combat sur Playstation et Playstation 2, et également dans Saints Row: The Third, sous le nom de AB Destroyer, sans oublier sa présence en tant que force d'appui américaine dans le jeu de stratégie Command & Conquer: Generals. Une modification permet de l'intégrer au jeu GTA San Andreas, mais sans son légendaire canon. Il apparait de manière très discrète dans le jeu d'Electronic Arts, Medal of Honor (jeu vidéo, 2010) et à quelques occasions dans Operation Flashpoint: Red River. Il apparait aussi dans Battlefield 3, sorti en 2011, dans le mode Ruée en tant qu'avion de soutien pour les Américains, où il rivalise avec un Su-25TM Frogfoot des Russes. Il est pilotable dans le jeu "eagle one, harrier attack" d'infogrames lors d'une mission d'attaque au sol.
Dans le jeu vidéo de stratégie Empire Earth : le joueur peut construire des A-10 dans ses aéroports durant l'ère atomique - Moderne (époque 12) et l'ère numérique (13).
Il apparait aussi dans le film Transformers, où deux A-10 associés à un AC-130 Spooky, forcent Scorponok à battre en retraite.
Il fait une apparition dans le film Jarhead, lors d'un tir fratricide contre un convoi américain.
On en voit également plusieurs exemplaires dans Terminator Renaissance, utilisés par la Résistance. Au début du film, un appareil est abattu, et plus tard, c'est d'un de ces avions que l'héroïne Blair Williams s'éjecte.
On le voit également dans le jeu World in Conflict en tant que soutien aérien anti-blindés, dans Command & Conquer: Generals and Generals (Heures H) ainsi que dans Operation Flashpoint Elite, et dans Armed Assault 2.
Il apparaît également dans Call of Duty: Modern Warfare 3, où des A-10 détruisent les forces russes au pied de la Tour Eiffel, causant son effondrement. Il est aussi présent à Berlin où on le voit détruire des chars à l'aide de son canon GAU-8 et de missiles air-sol.
On le voit aussi dans le jeu gratuit War Rock équipé du canon GAU-8 Avenger et de bombes non guidées.
Dans Advance Wars: Dark Conflict, l'intercepteur de l'armée indépendante ressemble fortement à l'A-10. C'est aussi le chasseur de l'armée de Green Earth dans les deux premiers volets d'Advance Wars sur Game Boy Advance.
Il est pilotable dans la simulation de DCS: A-10C Warthog ; c'est une reproduction impressionnante qui fait son apparition, tant par son modèle de vol, par son armement fidèlement reproduit que par les systèmes de contrôle de l'avion complexes et poussés au maximum de la simulation.
Enfin, l'A-10 est présent dans le jeu Battlefield 3 en mode Campagne, durant lequel il fournit un appui aérien rapproché particulièrement utile, notamment lors d'une mission à bord d'un FA/18 F Super Hornet où le joueur doit lui désigner des cibles terrestres à l'aide d'un marquage laser pour que celui-ci engage plusieurs frappes aériennes tactiques contre ces cibles.
Il est également présent en mode multijoueur, où l'on peut le piloter uniquement en mode Ruée, sur les maps Caspian Border, Kharg Island et Operation Firestorm. À noter que son canon de30 mm est fidèlement représenté, ainsi que sa puissance de feu qui permet de détruire un char ou un véhicule en une rafale de moins de 5 secondes.
Il apparait dans l'épisode 05x19 de Stargate Atlantis pour détruire la caravane dans laquelle se cache le wraith avant qu'il s’apprête à envoyer la localisation de la Terre par message subspatial.
Il apparait dans le film Iron Sky, où il abat des soucoupes volantes pilotées par des nazis venus de la face cachée de la Lune.
Il apparait dans le jeu vidéo Black Ops 2 en tant que bonus de série de points sous le surnom de Warthog
Il apparait dans les jeux vidéos de stratégies Wargame: Airland Battle et Wargame: Red Dragon au sein des forces des États-Unis en temps qu'avion de support aérien équipé de 6 missiles antichars AGM-65B Maverick et de son légendaire canon GAU-8 Avenger.
Il apparait dans le jeu Battlefield 4 en temps qu'avion d'attaque
Il apparait dans l'album "Sabotage au Texas" des Aventures de Buck Danny.
 
1979 Yakovlov Yak-52 il a sa place dans les guerres modernes





Yakovlev Yak-52


Rôle Avion d'entrainement et de voltige

Constructeur
Yakovlev

Équipage Biplace
Premier vol
1976
Mise en service 1979
Retrait Toujours en service
Dérivé de Yakovlev Yak-50
Variantes Yakovlev Yak-50
Motorisation
Moteurs 1 Vedeneyev M14P, 9 cylindres en étoile suralimenté par compresseur
Puissance totale 268 kW
(360 ch)

Performances
Vitesse de croisière maximale
190 km/h
Vitesse maximale
360 km/h
Autonomie
550 km
modifier

Le Yakovlev Yak-52 est un modèle soviétique d'avion d'entraînement et de voltige. Il s'agit d'une variante bi-place du Yak-50 (en) dont il reprend de nombreux éléments.


Yakovlev Yak-52s au meeting deWairarapa (en) en 2007
Sommaire
Histoire
Son premier vol date de 1976, mais il est encore produit actuellement en Roumanie. Cet avion d'entrainement soviétique, destiné aussi bien aux pilotes civils que militaires de la DOSAAF, était équipé d'un équipement radio et de guidage spécifique adapté uniquement à la navigation en Union soviétique. Son autonomie de vol a été volontairement limitée à 2 heures de vol environ.
Technique
Le Yak-50 est motorisé par le Vedeneyev M14P, un moteur de 9 cylindres en étoile suralimenté par compresseur. Celui-ci développe 360 ch et entraîne une hélice à deux pales tournant dans le sens anti-horaire. Le pas variable est contrôlé par un système hydraulique. Le démarrage les trains d'atterrissage., les freins et les volets d'intrados sont commandés par système pneumatique. Pour affronter les rigueurs des hivers soviétiques et permettre au moteur de chauffer au parking et de maintenir sa température, le capot du Yak-50 est doté de volets contrôlés par une tringlerie, permettant de limiter le flux d'air entrant sous le capot moteur. Le Yak-52 est perché sur des trains tricycles rentrants, contrairement à sa variante monoplace qui repose sur des trains classiques (rentrants aussi).
Variantes[
Aerostar, en Roumanie, assure la transformation des Yak-52 en Yak-52TW. Cette transformation consiste en une modification du train d'atterrissage et à un passage en train classique, ainsi qu'au remplacement de l'hélice bipale par un modèle tripale, impliquant moins deforce gyroscopique[réf. souhaitée]. De même les réservoirs sont déplacés vers l'extérieur des ailes, avec une capacité d'emport de carburant supérieure. D'autres améliorations sont aussi effectuées telles qu'une modernisation de l'instrumentation.
Opérateurs militaires


DOSAAF (en) Yak-52

• Arménie
• Géorgie
• Hongrie
• Lituanie
• Roumanie
• Russie
• Union soviétique
• Turkménistan
• Viêt Nam
 
Information sur-Nieuport 24 réplique Aérodrome de reconstitution



Aérodrome Nieuport 24

Aérodrome Nieuport 24
Rôle avions de construction amateur

L'origine nationale Etats-Unis

Fabricant Avions aérodrome

Statut Dans la production (2011)
Nombre intégré 12 (2011)
Le coût unitaire US $ (instruments kit moins du moteur et, 2011) 9,696
Développé à partir de Nieuport 24

L' aérodrome de Nieuport 24 est une américaine avions de construction amateur , conçu et réalisé par l'aérodrome avions , de Holden, Missouri . L'avion est livré en kit pour la construction amateur et est disponible en deux versions, les Nieuport Nieuport 24 et 24 bis. [ 1 ] [ 2 ]
L'avion est une réplique grandeur nature de la Première Guerre mondiale français Nieuport 24 combattant, construit à partir de matériaux modernes et alimenté par les moteurs modernes. [ 1 ]
Conception et développement ]
L'aérodrome de Nieuport 24 dispose d'une entretoise embase biplan mise en page, un cockpit ouvert monoplace, fixe train classique et un seul moteur en configuration tracteur . [ 1 ]
L'avion est fabriqué à partir boulonné ensemble aluminium tube, avec ses surfaces de vol couverts dans dopé tissu avions . Le kit est composé de douze sous-kits. L'aérodrome de Nieuport 24 a une envergure de 26,9 pi (8,2 m) et d'une surface alaire de 180 pieds carrés (17 m 2 ). Il peut être équipé avec des moteurs allant de 85 à 110 ch (63 à 82 kW). Le moteur standard est le (82 kW) 110 ch Hirth F30 deux temps moteur, avec un moteur Volkswagen refroidi par air à quatre temps ou 110 ch (82 kW) Rotec R2800 quatre temps moteur en étoile option. le temps de construction du kit fourni par l'usine est estimé à 400 heures par le fabricant. [ 1 ] [ 3 ]
La réplique fonctionne mieux que l'original Nieuport 24 sur la même puissance installée, parce que les matériaux modernes entraînent dans un avion beaucoup plus léger. [ 1 ]
Histoire opérationnelle
Douze exemples avaient été complété pour Décembre de 2011. [ 2 ]
Spécifications (Nieuport 24)
Caractéristiques générales
• Equipage: une
• Longueur: 19,5 pi (5,9 m)
• Envergure: 26,9 pi (8,2 m)
• Surface de l'aile: 180 pieds carrés (17 m 2 )
• Poids à vide: £ 496 (225 kg)
• Poids brut: £ 836 (379 kg)
• Capacité du réservoir: 14 gallons US (53 L; 12 gal imp)
• Motorisation: 1 × Hirth F-30 quatre cylindres, refroidi par air, deux temps moteur d'avion , 110 ch (82 kW)
Performance
• Vitesse maximale: 95 mph (153 kmh; 83 kN)
• Vitesse de croisière: 83 mph (72 noeuds; 134 kmh)
• Vitesse de décrochage: 35 mph (30 noeuds, 56 km / h)
• Plage: 370 km (322 milles marins; 595 km)
• Taux de montée: 850 ft / min (4,3 m / s)
• Charge alaire: £ 4,6 / m² (22 kg / m 2 )
 
Information sur-North American T-28A Fennec



North American T-28A Fennec (F-AZKG)
Fiches appareils


Ce T-28A, Serial Number 51-3573, immatriculé F-AZKG, est un véritable » Fennec « : cellule renforcée et moteur Wright R-1280-56S de 1300 ch. Portant le n°82, il fut pris en compte par les Français à Saint-Nazaire le 22 février 1961 puis envoyé en Algérie où il fut endommagé en mai 1961 lors d’un atterrissage sur le ventre. Réparé à l’A.I.A n°1 de Maison -Blanche avant d’être renvoyé en métropole à l’E.A.A 601 de Châteaudun, il fut stocké avant d’être racheté avec seulement 203 heures au compteur par Waco-Pacific Inc de Van Nuys en Californie.
Après avoir changé à plusieurs reprises de mains ces dernières années, le » Fennec » fut retrouvé et acheté en avril 2000 à Augusta prés d’Atlanta par son nouveau et actuel propriétaire Georges Kern, qui le fit convoyer en Californie pour quelques essais en vol avant d’être mis en container pour son départ des U.S.A en Novembre 2000.
Après être arrivé le 26 décembre au port d’Anvers où son départ pour la France fut retardé pour de multiples raisons, il fut enfin livré le 12 janvier 2001 à Haguenau à son propriétaire
 
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