Panique comment on redescend ?

Pour la vrille, c'est très simple.
Tu tires doucement sur la profondeur pour casser la vitesse et quand le planeur décroche, tu braque ta dérive. Tu maintiens tes gouvernes braquées. Pour récupérer ta vrille, tu relâches tout, et tu met un peu de dérive à contre pour stopper la rotation. Tu n'as plus qu'à laisser le planeur reprendre un peu de vitesse et c'est bon.

pour freiner, le fait de remonter les ailerons va créer une grosse turbulence à la jonction volet ailerons, qui va créer beaucoup de traînée et donc dégrader l'énergie du planeur.
le mieux est de relever les ailerons sur la moitié de leur cours, afin de garder de la défense en roulis. le mieux est d'avoir la fonction croco sur le manche des gaz, car ça permet de doser finement. sur un motoplaneur, tu met ton moteur sur un inter 3 positions . ça ne sert qu'à monter, donc ça sert à rien de doser finement.
 
Pour tes premières vrilles , contente toi de faire 1 tour , pour voir comment il en sort .
Si ça va bien tu augmentes progressivement le nombre de tours .
 
slt , attention à la spirale engagée avec les planeurs , si la mise en vrille ne se fait pas , ne pas insister , le centrage est trop avant ou les débattements trop faibles ; avec des planeurs legers et "fragiles" il y a fort à parier que dans du gros thermique on ne puisse rien faire pour empécher de monter , donc il faut faire attention à ne pas se faire dépasser par les évenements , surtout quand on est "haut"; je me suis fait piéger quelques fois , la vrille c'est l'idéal car on a pas besoin de piloter ce qui est bien pratique quand on voit plus grand chose ............
 
Et bien moi je dis que lorsque l'on se retrouve à cette altitude la vrille est la plus mauvaise des solutions. Si l'on se retrouve à cette altitude, c'est entre autres parcequ'on s'est laissé piéger par une grosse ascendance. Pour mettre en vrille, il faut ralentir le planeur pour arriver au décrochage. Pour se faire on tire sur la profondeur ce qui a pour effet d'augmenter l'incidence de l'aile, on casse donc la finesse mais on augmente la portance alors que l'on se trouve dans une zone de forte ascendance. je vous fait pas un dessin. Le planeur sera rapidement perdu de vue.
De plus à cette hauteur, l'estimation de la vitesse et de l'attitude de la machine est difficile à percevoir, 9 x 10 vous allez entamer une spirale plutôt qu'une vrile, encore pire. Les meilleures solutions ont déjà été donnée, mise sur le dos, sortie des AF, relevage des volets.
D'un autre côté, je n'ai jamais compris cette envie ni cette manie qu'on certains d'entre nous à aller se ballader à de telles altitudes. où est l'intérêt? Il n'y a que des inconvénient, mal aux yeus, mal au cou, mauvaise appréciation de la vitesse et de l'attitude de la machine, gros risque de perte de vue. L'intérêt du vol à voile en modélisme est de trouver la pompe pour gagner, un peu, de hauteur, en sortir, faire un circuit et recommencer en exploitant d'autres zones et ainsi parfaire sa connaissance de l'aérologie et du milieu dans lequel on évolue. Mais rester dans la pompe 5 minutes et se retrouver à 300m et bien plus, aucuns intérêts.

Patrick
 
Bonjour flypat,
Tu n'as pas bien compris , je ne cherchais pas à battre des records d'altitude.
Comme je l'ai dit , le fait de changer de zone n'y à rien fait.
Je pense que je me suis retrouvé dans une couche d'air ascendant de grande superficie et de forte puissance.
Je répète que l'erreur commise à été mon manque de concentration.
J'ai du m'endormir sur les manches;)
Au final,tout c'est bien passé.
On apprend de ces erreurs.
Et à chacun ça manière de voler, l'essentiel est de ce faire plaisir en toute sécurité, non?
 
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