pilotage ailerons + dérive de direction
- Initiateur de la discussion maxou922
- Date de début
GIPI
Membre Sénior
Salut,
oui , je préfére ça....
Avec un avion "classique" on ne pilote pratiquement qu'avec les ailerons et la profondeur , ( les ailerons remplacent la dérive des 2 axes).
Plus tard quand on cherche à faire de la belle voltige on utilise la dérive.
Ne t'embête surtout pas à essayer de combiner dérive et ailerons au début.
Par contre en planeur , il faut assez rapidement utiliser la dérive , elle sert principalement à "tenir" le virage ( cas de spirales en thermique ) alors que les ailerons "contrent" le mouvement pour empécher le planeur de trop s'incliner.
A+
PS1 : oui en virage une fois l'avion incliné , il faut relacher les ailerons et "soutenir " le virage à la profondeur , en tirant si l'avion vire à plat et en poussant s'il est sur le dos.
oui , je préfére ça....
Avec un avion "classique" on ne pilote pratiquement qu'avec les ailerons et la profondeur , ( les ailerons remplacent la dérive des 2 axes).
Plus tard quand on cherche à faire de la belle voltige on utilise la dérive.
Ne t'embête surtout pas à essayer de combiner dérive et ailerons au début.
Par contre en planeur , il faut assez rapidement utiliser la dérive , elle sert principalement à "tenir" le virage ( cas de spirales en thermique ) alors que les ailerons "contrent" le mouvement pour empécher le planeur de trop s'incliner.
A+
PS1 : oui en virage une fois l'avion incliné , il faut relacher les ailerons et "soutenir " le virage à la profondeur , en tirant si l'avion vire à plat et en poussant s'il est sur le dos.
B'jour à tous,
l'utilisation de la dérive sera d'autant plus importante que le vol sera lent.
En fait, lors de la mise en virage aux ailerons, l'avion s'incline et l'aile extérieure au virage porte plus que l'aile intérieure, du fait de la modif de courbure. Mais en contre parite, la trainée est aussi plus importante pour l'aile extérieure, qui de ce fait ralentie.
En conséquence de quoi, l'avion a un mouvement de lacet vers l'extérieur du virage, il part en glissade. La dérive sert à contrer cet effet, pour retrouver un vol parfaitement symétrique. Le risque du vol disymétrique est que l'aile masquée par la cellule risque de décrocher. Une aile qui décroche, ça donne une vrille.
Par contre, trop de dérive donne l'effet inverse, l'avion a un mouvement de lacet vers l'interieur du virage, il part en dérapage. Même risque de vrille que dans l'autre cas.
Plus la vitesse de l'avion sera importante et moins il y aura de lacet inverse. Donc la difficulté est en approche, genre dernier virage.
Alex
l'utilisation de la dérive sera d'autant plus importante que le vol sera lent.
En fait, lors de la mise en virage aux ailerons, l'avion s'incline et l'aile extérieure au virage porte plus que l'aile intérieure, du fait de la modif de courbure. Mais en contre parite, la trainée est aussi plus importante pour l'aile extérieure, qui de ce fait ralentie.
En conséquence de quoi, l'avion a un mouvement de lacet vers l'extérieur du virage, il part en glissade. La dérive sert à contrer cet effet, pour retrouver un vol parfaitement symétrique. Le risque du vol disymétrique est que l'aile masquée par la cellule risque de décrocher. Une aile qui décroche, ça donne une vrille.
Par contre, trop de dérive donne l'effet inverse, l'avion a un mouvement de lacet vers l'interieur du virage, il part en dérapage. Même risque de vrille que dans l'autre cas.
Plus la vitesse de l'avion sera importante et moins il y aura de lacet inverse. Donc la difficulté est en approche, genre dernier virage.
Alex
Il faudrait aussi expliquer le différentiel aux ailerons, si on veut être complet.
Pour un même débattement, la portance augmente beaucoup plus en descendant l'aileron, qu'elle ne diminue en le montant. Donc on met du 'différentiel', qui fait qu'on descend moins le volet sur l'aileron extérieur, qu'on ne monte sur l'intérieur.
Phil.
differentiel
Pour un même débattement, la portance augmente beaucoup plus en descendant l'aileron, qu'elle ne diminue en le montant. Donc on met du 'différentiel', qui fait qu'on descend moins le volet sur l'aileron extérieur, qu'on ne monte sur l'intérieur.
Phil.
differentiel