Combat aérien : dommages causés à l'hélice?

Waroff;2372677 à dit:
...le pilote s'est tiré une balle(même plusieurs) dans le pied (de pale)....
balles de 12,7...

Autre témoignage, lu dans "Les premiers et les derniers", (Adolf Galland) chapitre 25 :

"Je recevais directement des services d'essais techniques, des avions équipés d'armements et de munitions nouveaux. C'est ainsi que, début 1941, on m'amena le premier ME109 possédant deux mitrailleuses très lourdes au lieu des mitrailleuses normales ( 13mm au lieu de 7.9 ). Ces armes synchronisées, devaient tirer à travers le cercle de l'hélice. Lors de mon premier vol sur ce taxi au dessus de la Manche, elles firent autre chose et cela faillit mal finir. Je volais seul, assez bas, vers l'Angleterre, je tirais et j'étais irrité par des enrayages constants. En outre, j'étais étonné par l'intensité remarquable des lueurs de départ. Je n'avais encore rien vu de tel. C'était un vrai feu d'artifice devant ma cabine. Bientôt, les armes se bloquèrent. Il n'était plus possible d'obtenir qu'elles veuillent bien tirer une seule cartouche. A peu près à mi-chemin entre les côtes françaises et anglaises, je fis demi-tour. Voilà qu'une ombre apparaît sous mon aile gauche. Proches à les toucher, je vois les cocardes bleues et rouges sur les plans. C'est un "Spitfire". Le pilote regarde dans ma direction. Je suis comme paralysé. Il rit, me semble-t-il, fait signe de la main et, éxécutant un demi-tour en virage serré, il s'en va en Angleterre. Je n'ai jamais pu m'expliquer cette mystérieuse rencontre au-dessus de la Manche. Le "Spitfire" devait me poursuivre et sans doute, heureusement, toutes ses armes étaient enrayées, comme les miennes.
Après l'atterrissage, mes genoux tremblaient pitoyablement. Je ne fus guère impressionné quand mon premier mécanicien vint me signaler que les pales de mon hélice étaient sciées aux trois quarts. C'était l'explication des "lueurs de départ". La commande des armes était mal réglée, ou elle était tombée en panne. Je ne renonçai pas à un examen technique précis, mais je renonçai à convoquer les responsables. Chaque coup tiré une fraction de seconde trop tôt ou trop tard avait frappé l'hélice et y avait explosé. Il y avait un trou gros comme le poing à la base de chacune des pales. "

Fred
 
Ben oui. Sans doute parce que celles là étaient métalliques. En bois ça aurait éclaté, à la première page qui se détacherait, je n'ose pas imaginer les effets du balourd :unsure:
 
C'est la probabilité du crash de Roland Garros, il avait bricolé le séquenceur de tir pour avoir une cadence plus rapide, une balle aurait démoli l'hélice et le balourd aurait démantibulé l'avion en vol.
 
J'ai perdu une pale en vol sur un demi-hotliner une fois, je n'ai pas eu le temps de réagir que le moteur était arraché du planeur et tout le nez explosé... Genre : BOUM !
 
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