Montages pour aider au vol en FPV

Bonjour,
Je découvre avec grand intéret les réalisations en FPV.
Pour cette histoire d'avertisseur de décrochage, je souhaitais vous rappeler que le décrochage est lié à l'incidence de l'aile et non pas à la vitesse de vol.
Si en palier à vitesse constante les deux sont intimement liées, il n'en est pas de même en manoeuvres, et on peut très bien décrocher lors d'un virage sous facteur de charge élevé, ou bien encore lors d'une ressource un peu trop violente, alors que l'on vole bien au delà de la vitesse minimale en palier de l'appareil.
L'intéret de cette considération, c'est qu'il est plus facile de réaliser un "testeur d'incidence" qu'un "testeur de vitesse" !
Il suffit d'avoir sur le coté du fuselage une petite "girouette" d'axe horizontal qui s'orientera selon le fil du vent et donc indiquera l'incidence du modèle.
Si on lui ajoute un petit contacteur, on peut ainsi allumer une LED dans le champ de vision de la caméra, ou actionner un buzzer. Reste alors par des tests en "vol à vue" à calibrer la position du contacteur pour prévenir suffisament à l'avance de l'incidence excessive du modèle.
Voili voilà.
Christophe
 
tout a fait vrai, un decrochage dynamique a mach 2 est possible mais il deviens le dernier de votre vie.
ceci dit, c'est quand même le decrochage à basse vitesse qui nous attend, et j'ajouterais le vol disymetrique, la bille dans le coin quoi (ou le fil de laine).
nos pilotages sont à ce egard très approximatifs, a tel point qu'eliminer le volet de derive est bien frequent....
je pense que le vol en FPV peut nous monter ce que nous imaginons, peut être à tort.
 
LoKiki à dit:
je souhaitais vous rappeler que le décrochage est lié à l'incidence de l'aile et non pas à la vitesse de vol.
Si en palier à vitesse constante les deux sont intimement liées, il n'en est pas de même en manoeuvres, et on peut très bien décrocher lors d'un virage sous facteur de charge élevé, ou bien encore lors d'une ressource un peu trop violente, alors que l'on vole bien au delà de la vitesse minimale en palier de l'appareil.
J'ai précisé moi même dans un message précédent que j'utilisais abusivement l'expression "avertisseur de décrochage" par facilité, et ta remarque est tout à fait fondée.
Cependant, c'est essentiellement pour moi une aide au vol sans voltige, essentiellement lors du décollage, la prise de hauteur, et l'approche puis l'atterrissage. Toutes ces évolutions qui se font avec très peu d'eau sous la quille et sans augmentation du facteur de charge.
Reconnaissons que dans ce cas, le décrochage intervient toujours à peu près à la même vitesse, et que même avec quelques variations, il suffit de se ménager une petite marge pour ne pas avoir de souci.
Le but n'étant pas de connaitre exactement l'instant précis du décrochage, mais plutôt d'être prévenu que: attention on arrive aux vitesses ou l'avion devient mou et risque la perte de contrôle par décrochage et qu'il est temps de réaccélérer.
Je trouve plus facile de mesurer la vitesse que l'angle d'attaque. L'antenne qui recule avec la traînée est plus simple et plus fiable à faire en petit, mais ce n'est que mon point de vue.

beachyfrançois à dit:
nos pilotages sont à ce egard très approximatifs, a tel point qu'eliminer le volet de derive est bien frequent....
Ben oui, mais justement, vu de l'intérrieur, il est plus facile de piloter précis, enfin je trouve. Chaque changement d'angle se voit bien. On m'a souvent dit que quand je pilote en immersion, mes vols sont plus tendus, plus calmes.
Par contre, à mon avis il n'est pas évident de savoir si on vole en crabe, ou bien symétrique quand on est en virage. Mais en immersion, on utilise surtout des avions deux axes, donc pas de question à se poser dans ce domaine.


Fred
 
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