Peut être qu'il ne faut pas non plus chercher des problèmes ou il y en as pas. J'ai rarement entendu parler d'hécatombes dans les meeting d'Aéromodélisme.
Il arrive qu'un modéliste propose en vol une super machine sur laquelle il a investit du temps et/ou de l'argent, et il va pas prendre le risque de la casser. Souvent, de lui-même, il se pose la question de sa capacité à la manœuvrer, et je vois souvent des modélistes maquettistes qui confient le pilotage de leur machines en meeting. Je crois que la QPDD dans sa forme actuelle n'est pas si mauvaise.
SI l'on pousse loin, il faudrait passer une QPDD pour chaque machine avec une vérification de la machine elle même pour éliminer la panne mécanique, bref certifier l'avion aussi et c'est la mort des meeting.
Un passage tous les deux ans et surtout un contrôle continu me parait bien mieux correspondre à la problématique. Un pilote qui lors des vols d'essai ou de son vol en meeting parait ne pas maitriser suffisamment sa machine ou prend des risques inconsidéré doit savoir qu'il peut être signalé et risque de perdre sa QPDD sur faute grave, c'est déjà relativement dissuasif si c'est appliqué réellement dans les faits.
Je crois que le soucis de la QPDD dans sa forme actuelle, c'est que beaucoup l'ont considéré comme un niveau de pilotage intermédiaire entre le brevet A plutôt simple à détenir et le B plutôt compliqué.
Je pense qu'il serait plus judicieux de revoir la politique des brevets, peut être en permettant d'avoir des examinateurs brevets, comme les examinateurs QPDD au lieu d'obliger chaque club à faire venir un juge pour faire une session de brevets, on faciliterai le passage de ceux-ci, puis ensuite il faudrait créer un ou des niveau intermédiaire.
Le bénéfice pour tous à créer des niveaux de pilotage/maitrise intermédiaires et de promouvoir les sessions en les rendant plus faciles à organiser serait de créer une émulation autours du niveau de pilotage et donc une envie de travailler ce dernier, un peu comme les ceintures au judo ou d'autre sports.
Les avantages seraient multiples, se présenter devant des examinateurs est déjà une petite épreuve, devoir faire un programme défini l'est aussi, et pouvoir progresser et avoir sa progression validée est aussi une motivation, qui pourrait être aussi un tremplin pour la compétition.
La QPDD elle, resterait ce qu'elle doit être, une vérification régulière des capacités de maitriser sa machine en meeting et pas autre chose.
Den